Ce n'est pas loin de la place de la Bastille que je suis entré au lycée Sophie Germain.
La lecture restait à mes yeux du temps perdu. Le film me plaisait bien mieux, dans sa construction, ses paroles, et ses musiques.
Le film platoon est l'un des films qui m'a véritablement marqué. Je l'avais découvert l'année d'avant, en 3ème, grace à un ami qui m'a inviter à le regarder chez lui. Par le plus grand Hasard, le professeur de Français une semaine après diffusa ce film et, apres la difusion on devait remplir un questionnaire. J'avais eu une très bonne note avec lavantage de l'avoir deja vu et en plus, j'avais adoré. Cette œuvre du réalisateur Oliver Stone nous plonge dans la guerre du Viet Nam en plein coeur de la jungle dans un camp militaire américain où des nouveaux soldats dont le personnage principal Trevor découvrent les faces cachées de cette terrible guerre.
Chaque scène à de la valeur et du sens elles nous expose un conflit interne entre deux groupe de soldats : ceux qui y croient encore et ceux qui on hâte de rentré.
En deux heures, je suivais tout une histoire touchante avec une musique classique magnifique de Samuel Barber. Ce compositeur était loin de me barber. La tristesse de cette musique accompagnait magnifiquement bien l'histoire de cette homme qui écrivait tout ce qu'il vivait à sa grand mère. Ce film est un immense chef d'œuvre.
Heureusement, en seconde, les fiches de lecture n'étaient plus en vogue. Plus besoin de baratiner. Mon très faible goût pour la lecture n'avait pas changé malgré l'observation de certain camarades qui échangeait et ventaient la qualité de leur roman. J'ai posé quelques questions à certaines sur ce sujet sans leur révéler que je ne lisais pas.
Je me suis vite entendu avec un redoublant Philippe. Son Père était ingénieur en aviation. Je me suis rendu une fois chez lui, il habitait un très grand appartement de luxe. Il y avait une très belle maquette d'avion dans sa chambre. "Je te l'aurais bien offert" m'avait il dit "mais c'est un cadeau de mon père. Il me gave cette avion....
Ses parents gagnaient très bien leur vie. Cette année il m'avait donné goût à l'humour de Pierre Palmade que j'appréciais par la finesse de ses reparties. Il m'avais fait découvrir aussi le groupe de rock Toto pour lequel il était fan. Je connaissais une des chansons qui avaient envahie les radios, sans connaître tout eur repertoire.
Mon niveau en mathématique est passé de 15 à 5 de moyenne. La maniere d''enseigner du professeur n'arrangeait pas ma situation et de plus, je manquais d'acquis, comme la sensation de ne pas avoir tout appris en 3eme. Des camarades avais des connaissances dans des thématiques que je n'avais pas étudiées me rendant moins capable de résoudre des exercices d'algèbres.
En français je maintenais la moyenne, je n'ai pas de véritable souvenir de ce professeur il ne m'a absolument pas marqué. C'est assez étonnant...
Les professeurs au collège avaient raison, il y avait beaucoup de travail à la maison. C'était trop à mes yeux.
J'ai redoublé et jai vu partir mon ami Philippe en classe de 1ére. C'est avec lui que je me suis fais mon premier Mac do,. Il avait pris un menu big mac et j'ai pris la même chose. Il n'aimait pas le concombre à l'interieur du amburger, et il le retirait à chaque fois.
Pour info, le vrai non de Michel Berger est Amburger.
C'est avec lui que je jouais au bascket. Non..... pas avec Michel Berger, avec mon ami. Il était bien meilleur que moi. Je faisais 1m90 et il en faisait 2. Sur le terrain Il me baladait, à cause de mes jambes qui avaient moins de détente. Je ne sautais pas haut, bras tendus. Au basket pouvoir s'élever bien haut est un avantage pour planter le ballon dans le panier sans être contré par une large main.
Une fois, pendant les cours de math, nous avions pris des libertés, car il faut dire que ce prof était loin d'être un pédagogue. A peine on etait installé en classe qu'il se retournait et, pendant deux heures, il tartinnait de craie le tableau tout en parlant sans jamais se retourner.
Avec Philippe on s'est lancé le défi de sortir de la classe sans qu'il nous voit pour aller jouer au basket. Le terrain ne se trouvait pas en vu des classes. Ça se trouvait dans un autre espace derrière, où un terrain de basket et un autre de volley etaient installés. Nous étions tranquilles pour jouer.
Au retour, 20 minutes avant la fin du cours nous sommes revenus discrètement en sueur. Nous avions pu ouvrir la porte sans bruit, et nous entendions le moulin à parole du professeur qui grattait activement avec sa craie blanche avec nez coller au tableau comme un chien sniffant sans s'arrêter. On a fait signe aux camarades de ne pas rire en placant notre index sur les lèvres.
Après être tous les deux assis, j'ai voulu faire le pitre, conclure par une cabriole. N'ayant rien suivi au cours, j'ai tout de même interrompu le professeur dans sa longue diction de spécialiste.
Sil vous plaît.
__Oui !!!
me dit il, en se retournant malgré lui pour la première fois du cours.
Toute la classe s'est mise à rire. Le professeur surpris, a alors dit
__ mais que se passe t-il pourquoi riez vous.
J'ai posé une question à la con.
__ ça serait juste pour savoir...Est-ce que les abysses peuvent devenir ordonné ?
Il me regarda d'une manière amusé en réfléchissant et j'ai même cru qu'il savait tout sur notre escapade. Puis il dit de sa hauteur de maitre en la matière, d'un air suffisant
__ ne dite pas n'importe quoi monsieur Blami
Il se retourna, pour recoller son piff au tableau comme un chien docile. Je l'imaginais vivre dans un appartement dont les murs seraient des tableaux et dans des pulsions incontrôlables, se lever pour reproduire se qu'il exposait en classe.
Ce n'était pas un méchant se professeur, il venait faite son travail, gagner sa croûte sans chercher à en faire plus. Il suit son programme tranquillement. C'était un homme petit, rondouillard, chauve, près de la retraite. d'origine grec ou turque, il portais des lunettes. Il avait un petit sourire coquin et aimait répondre aux questions, que lui posaient les filles après le cours. Il étalait alors ses connaissances comme un paon ferait avec ses plumes.
L'année d'après, c'était moi le redoublant, des nouveaux faisait leur premier pas dans ce bel établissement et moi je devenais un Philippe qui en a déjà vu. Un plus jeune avait sympathisé avec moi et je lui parlais entre autre de Palmade et du groupe Toto.
Une nouvelle prof de français avait intégré l'établissement, une jeune femme très belle, avec des cheveux blond se posant sur ses épaules de mannequin. Ça peau était clair et ses yeux nous presentaient la mer. Elle devait avoir autour des 23 ans probablement. Elle était douce, gentille et me donnait envie de me surpasser. Mon français devint bien meilleur que l'année dernière y'a pas à dire, selon les profs le niveau varié.
Elle avait lu à la classe deux de mes rédactions, qu'elle avaient trouvées très bien écrites, à part les fautes d'orthographes. Deux camarades de classe, des filles bouffeuses de roman, avaient adorées mon texte au point de le recopier. J'étais fier !!!!
Pour ce texte, j'avais imaginé un clochard se comportant comme un homme très riche, une sorte de noble très distingué, qui, même dans sa misère avait des gestes délicats et soignés
Cette année là, je n'ai pas fait mieux que l'année d'avant. Je n'ai pas consacré mon année à travailler plus chez moi. Dans ma chambre, je fabriquais des maquettes, écrivait des chansons, dessinais, apprenais à composer de la musique, je regardais des films que j'empruntais au video club d'à côté.
j'écoutais de la musique et m'inspirais. Mon bon niveau en français n'avait pas suffit, le reste n'était pas suffisant À cause d'un manque de travail à la maison.
On m'a proposé, pour mon orientation, une filière particulière qui consiste à prendre comme ils disaient, une passerelle pour faire un BEP en 1 ans au lieu de trois.
J'ai accepté.
J'ai choisi la compta car ça me semblait proche des maths. Cette matière me plaît, après, tout dépend du professeur.
La suite la prochaine fois.
Dernière modification le mercredi 26 Mars 2025 à 12:12:13