AU LYCEE COMPTA
Après les beaux quartiers de la rue de Rivoli, et de Bastille, mon nouveau lycée se trouvait dans un quartier populaire où j'empruntais la rue Saint Denis pour me rendre au lycée.
Lorsque je prenais par cette rue, j'apercevais ces femmes qui me regardaient intensément comme si j'étais l'homme le plus séduisant. J'étais pendant quelques minutes cette star à qui on souhaite demander un autographe.
Comme dans les dessins animés Cartoon, au dessus de ma tête, une liasse de billets s'affichaient aux dessus de ma tête, aux yeux de ces prostitués qui s'exposaient vulgairement au bas des habitations.
__tu viens me demandaient les plus audacieuses avec leur plus beau sourire.
"Non ma maman veut pas pourrais dire le petit enfant qui était en moi" ou bien " houai ma cocotte prépare tes fesses je vais m'occuper de toi" pourrait dire le monsieur testostérone qui m'habitait également.
Ce fut l'année d'étude la plus horrible, la moins agréable que j'ai suivie. J'étais dans la pire classe jamais rencontrée. Les deux tiers des mecs étaient des durs qui voulaient en imposer et le reste, des fumeurs de pétard. Certain aussi étaient abonnés aux deux clubs.
Au premier cour de secrétariat, nous découvrions une femme maigre au visage craintif. Pendant qu'elle écrivait ses premiers mots au tableau, un des élèves s'est levé pour prendre discrètement la boîte de craies. Je me suis dit" ce con va s'amuser à planquer les craies".
C'était sous estimer le degré de connerie de ce type et il se peut que son objectif était de montrer qu'il en avait. Après être retourné à sa place, sans aucune hésitation, il pris toutes les craies de la boîte et les projeta violemment, avec force sur le tableau. La prof senti éclater toutes les craies à une trentaine de centimètres de sa tête.
Elle se retourna choquée, et elle demanda à la classe. " qui à fait ça ?" Sous un air d'animal blessé. Un silence envahie la salle de classe, aucun nom sorti de la bouche des élèves qui comme moi ont préféré ne rien dire.
J'étais aussi choqué que cette femme. Jamais je n'avais pu voir autant de violence gratuite et de non respect envers un prof. Cette élève voulait marquer les esprits en montrant qu'il en avait dans le froque. On ne se connaissait pas encore car ce n'était que la première semaine de la rentrée.
Comme moi, on leur a proposé le même deal : BEP en un ans réservé à des élèves provenant d'une seconde générale qui a échouée. On estimait que des élèves venant de là, avait la faculté d'apprendre plus rapidement et faire le même travail que les élèves engagés dans un BEP classique de trois ans.
J'avais de la peine pour cette femme car elle n'affichait aucune autorité convaincante.
L'auteur du larcin rompit le silence et s'élança dans une tirade théâtrale
"Houla !!!! Ça ne se fait pas ça madame, mais qui a fait ça ? Vraiment là ca ne se fait pas"
Ne sachant pas qui a jeté les craies, la prof n'a pas tenté la sanction pour la classe entière et il se peut même que la prof n'en n'a pas officiellement fait part à sa hiérarchie.
À ma plus grande surprise, il y avait des cours de dessin. Au premier cour, nous devions inventer un parfum et lui donner un nom. Les autres élèves ont trouver une forme et l'on colorié avec deux trois couleurs sans chercher à en faire une oeuvre d'art, contrairement à moi qui souhaitais réaliser l'œuvre ultime. Le moyen de marquer les esprits d'une manière moins violente que l'autre idiot. Je voulais me sentir exister et j'espérais que le professeur montre à la classe se que je savais faire.
Pendant que les autres avaient terminés leur flacon et cherchaient un nom ou bien discutaient entre eux, je me focaliser sur ce projet, je m'imaginais travailler pour une parfumerie où j'étais chargé de concevoir le contenant.
C'était la fin de l'heure et je n'avais pas terminé. J'ai demandé au professeur s'y on pourrait continuer la semaine prochaine. Il me répondit d'un air lassé par le peu d'intérêt que pouvait porter la très grande majorité des élèves préférant rire et discuter. Il accepta car deux ou trois élèves avaient tout de même pris ce travail au sérieux.
Je me suis amusé dans ce domaine. Mon père et mon frère savent dessiner et bien mieux que moi lorsque ça concerne la reproduction d'un model. Recopier quelque chose m'ennuie et donc, je n'ai pas cette patience et cette même perception des formes aussi exact qu'eux. Recopier un model m'ennuie car j'ai déjà devant les yeux ce que je vais dessiner. Je préférais imaginer des formes abstraites sous entendant quelque chose. J'ai chercher la meilleur forme de parfum qui pourrait interpréter ma thématique. J'ai dessiné ensuite des formes abstraites sous entendant la nature avec des feuilles s'entrecroisant mélangés à des fruits et fleurs.
C'est ce genre de dessin que je dessinais très souvent sur mes fins de cahier. L'inspiration viens du peintre italien Arcimboldo. En école primaire était affiché, en salle de dessin, une de ses oeuvres représentant un visage avec une grande variété de fruits et légumes. Je trouvais ça formidable et je ne compte plus toutes ses fins de cours où je restais planté devant l'armoire qui exposait cette œuvre, collée en poster pendant que tous les élèves sortaient.
__Je ferme Olivier, allez... il faut sortir, oui c'est beau, il s'appelle Arcimboldo, m'avait dit une fois l'enseignante
Un jour pendant un cours, alors que cette dame était montée sur un escabeau pour coller au mur les plus belles oeuvres de ses élèves, un bruit violent nous arracha soudainement à nos dessins.
L'enseignante était au sol, enchevêtrée parmi les éléments de l'escabeau qui s'était déstructuré pour ne présenter plus qu'un amas de ferraille.
Saisis par le choc, silencieux, nous l'avons regardée immobile pendant quelques secondes sans savoir quoi faire. L'autorité de cette adulte s'est écroulée comme un château de cartes : elle ne devenait plus rien.
C'est lorsque qu'on entendit sa voix que la terrible crainte qui avait traversé nos esprits disparues.
__Allez prévenir quelqu'un nous à t'elle dit avec une voix chevrotante.
Deux trois élèves sortirent en courant pour alerter
Elle s'était abimé le dos et un bras.
On ne l'a plus revu pendant quelque mois.
Elle nous avait dit que sa fille était chanteuse, actrice et animatrice à la télé. Elle travaillait avec Dorothé et avait chanté trois génériques de dessin animé : Clémentine, Bibifoc et Lady Oscar.
Elle était fier de sa fille.
Archiboldo n'était pas la seul inspiration, enfant, j'adorais les gravures incas dans le dessin-animé "les mystérieuses cités d'or". J'aimais reproduire ses formes harmonieuses avec le stylo, chargé de faire mes devoirs lorsque j'étais plus jeune.
Le cocktail de ces deux sources avait donné naissance au parfum "feuilles des quatre saisons". Ces feuilles dessinées, entremêlées, avait des couleurs variées verte orange marron rouge et jaune. J'avais même ajouté une publicité écrite en bas : feuilles quatre saisons vous fera perdre raison.
Le prof avait montré tous les dessins à la classe en formulant ses critiques. Un autre camarade dessinait particulièrement bien et avais réalisé un joli parfum. Le mien fût aussi apprécié, et me valu un 19.
En dehors de ces cours où je me libérais artistiquement, les autres était fades.
Je ne me souviens plus de mon prof de français et de math. Les cinq dont je me rappelle sont ceux d'économie, de secrétariat, de compta, d'anglais et de dessin. C'est fou comme la mémoire jette ce qui n'a pas marqué et garde tout ce qui est lié aux diverses émotions ressenties.
Les caïds de la classe avaient l'habitude de s'en prendre souvent au même élève.
Malgré sa grande taille, ses épaules larges, son beau visage et ses lunettes qui lui donnaient des airs de Superman sans son costume, le type à nos yeux n'avait aucune personnalité. Il était comme un kinder sans surprise, ou bien comme une voiture sans moteur. Au lieu de garder pour lui toutes ses faiblesses, il les exposait en se confiant aux pires mecs de la classe qui se faisaient un plaisir de rire à son égard.
Il lui est arrivé de manger avec moi et il en profitait pour se confier de la même manière qu'avec les autres crapules. Je me suis senti le devoir de lui dire d'arrêter et de ne pas s'exposer ainsi car il nourrissait le vice des moqueurs.
L'une des brutes, un grand et épais bonhomme, à la carrure d'un rugbyman l'a déjà menacé en se dressant devant lui. "Baisse les yeux quand tu me parles" lui avait t'-il dit et le pauvre abaissa la tête misérablement en lui disant d'une petite voix d'enfant "oui d'accord". ça faisait de la peine à voir.
"C'est bon lâche le" avais-je dit.
Qu'est ce t'as toi ? M'a t'il répondu "va dessiner... "ces amis rirent et le professeur arriva...
Les bruts n'ont jamais frappé cette homme, la carrure et les mots suffisait à intimider mon pauvre camarade.
Je mangeais très rarement à la cantine, je préférais prendre l'air, m'échapper de cette prison. Je m'achetais souvent un sandwich que je graillais dans un petit parc, plus haut dans la rue. C'est dans cet endroit de verdure, un midi, que des camarades m'ont rejoint. Tout comme moi, ils étaient venus manger leur sandwich mais pas uniquement.
Après le repas l'un d'eux roula son pétard tout en discutant avec nous. La tige tourna de main en main et je refusais à chaque tours de tirer une latte, toutefois je me posais des questions.
Les grandes vacances d'été précédentes avait été une expérience particulière À 18 ans, avec ma bande de copains qui, comme moi n'avaient jamais bus ni fumés, avions fait un pacte avec le diable dans le coin de Saint Malo, ancienne cité des corsaires.
Je me souviens dans cette boîte de nuit accompagnés par trois jeunes femmes fumeuses, nous avions par curiosité tous les cinq goutté à la cigarette.
La première clope, je crapotais sans savoir comment faire et j'ai dit
__ mais c'est quoi ce délire. C'est débile de fumer ce truc.
__Non, me dit alors l'une d'elle, "il faut que tu aspires la fumé, il faut qu'elle entre dans tes poumons. Si tu recraches tout de suite ça ne sert à rien, nigaud"
me dit elle avec son petit sourire charmant.
Nous avions déjà auparavant goûté au bien fait de l'alcool qui fait passer
de timide à audacieux.
__ C'est désagréable à fumer ça, ca irrite la gorge. Comment pouvez vous apprécier ? ai je dis à celle qui m'avait donné la cigarette. Et, pour ne pas passer idiote, elle me présenta les bienfaits de sa sucette à cancer comme un produit phare.
__ ça fait toujours comme ça lorsque tu fumes tes premières clopes, c'est après que c'est cool.
J'en ai fumé deux autres ensuite et j'ai alors dit à cette femme, ha oui c'est vrai... c'est plus cool là...
Nous sommes revenus de nos vacances, fumeurs ou presque et consommateurs d'alcool à l'occasion. J'avais considéré l'alcool comme une potion magique, le pouvoir d'être très à l'aise avec tout le monde.
J'ai demandé aux fumeurs de cannabis, si l'un d'eux pouvait me dépanner d'une cigarette car les voir à l'œuvre me donner envie. Ils me dirent
__ tu taxes tout le temps, achète toi des clopes..
Je n'avais pas encore pris l'habitude d'en acheter ni même choisi avec quelle marques j'allais m'unir pour le pire car j'en fumais encore rarement. Je débutais dans la pratique de perdre de l'argent pour du goudron.
__allez, je vais goûter votre truc ai-je dit alors à défaut de mieux.
__T'as de la chance c'est la fin du pétard qui est meilleur. Me dit l'un d'eux.
Je pensait qu'ils se foutait de moi, cependant, j'ai pris le pétard en me disant "avec ce qui reste, je ne risque pas de m'envoler. "Je n'ai tiré que trois petites lattes.
Nous somme revenu en classe, je me trouvais à côté de celui qui m'avait donné le pète. Il me dit
__T'as les yeux explosés, c'est oufffff....
Son regard me donnait l'impression que mon visage était transformé. Il s'est retourné pour en faire part à celui qui avait rouler le truc dans le parc. J'e ne comprenais pas pourquoi ils étaient aussi amusés.
J'ai compris lorsque la prof d'anglais nous menaça d'un zéro si on continuait à parler. J'ai été alors pris d'un élan de justice où la timidité que j'entretenait malgré moi avait fuit mon corp entier.
Je me suis levé et avec le sourire et j'ai dit à cette prof.
__Franchement, entre nous, vous ne trouvez pas que ça serait très sévère de mettre un zéro. Un zéro ferait effondrer notre moyenne.
__oui et bien cessez de discutez pendant que je donne les cours.
Je me suis assis, aussi fier qu'un croisé revenant de Jérusalem.
T'es déchiré toi...me dit alors discrètement mon voisin complice.
Après l'alcool je découvrais une nouvelle potion magique.
Il m'a fallut peu de temps pour en reprendre, ce fût quelque jour, après, à la récréation, avant les cours d'économie. J'ai consommé ce produit étonnant, cette fois-ci, j'en avait fumé un peu plus dans cette endroit en face du lycée, un endroit caché isolé du moindre regard.
Nous sommes revenu de cette fumette et j'avais la sensation de partager les mêmes perceptions que mes acolytes.
Je me trouvais à la dernière table au font de la classe, je me sentais léger, libre, privé de toute gêne au point de mettre ma chaise uniquement sur ces deux pieds arrières.
Le professeur d'économie présentait son cour et une courbe de niveau était affichée au tableau.
Il nous dicta ce qu'il fallait écrire dans nos cahiers et moi je me suis amusé à terminer ses phrases parce ce que j'imaginais ce que pouvait être le dernier mot. La classe rit et je lui sourit lorsqu'il cessa sa dictée.
__Arrêtez de vous balancez sur votre chaise me dit le prof.
Dès qu'il a poursuivi sa dictée, j'ai redressé ma chaise que j'ai vite remis sur deux pieds sans m'en rendre compte, tellement je me sentais très relax,
Pendant qu'il commentait sa courbe de niveau, j'ai rit bêtement sans contrôler.
__qu'est ce qu'il y a encore, pourquoi riez vous me dit le prof
__j'ai trouvez une solution pour arranger ce problème économique. Vous prenez les deux bouts de la courbe et vous tirez, celle ci devient alors droite et bien plus stable... Tout en parlant je rigolait, sans pouvoir m'arrêter.
Le prof tendit le bras vers la porte et leva le ton
__ sortez !!!
La classe s'est mise à rire, surtout les fumeurs de pétard dans le même délire que moi, qui savaient d'où me provenait ces idées farfelues.
Je me suis levé et j'ai quitté la salle. Je n'étais plus qu'un clown qui ne souhaitait qu'entendre et voir le rire de ses camarades.
Privé de cela dans le couloir, j'ai présenté ma tête à la vitre de la porte en mimant une personne concentrée, approuvant totalement les dire du professeur qui continuait son cour. Les rires explosèrent et me firent l'effet d'une bouffée d'air frais, me revigorant.
Le professeur aperçu ma tête et ouvrit la porte, "c'est bon" me dit il d'un air très agacé
__ je vous vire une semaine. Je vais prévenir le directeur.
Il descendit les escaliers et je vis l'estrade vide comme une scène abandonnée. Le clown que j'étais devenu trouva logique d'occuper ces lieux.
Je suis entré dans la classe et me suis assis au bureau. J'ai imité le professeur.
__ veuillez vous taire s'il vous plaît. Ai je dit à la classe. Toutes ses mimiques que j'avais observé chez lui, je les reproduisais.
Les filles avaient un visage inquiet.
__Arrête... l'une d'elle me dit alors
__non continu trop bien...
Me dirent les mecs très amusée par mon spectacle et certains plus vicieux souhaitaient probablement que j'aggrave mon cas.
Je n'écoutai que moi, je me sentais léger, décontracté, libre de faire rire. Par les effets du cannabis, je me sentais comme envoûté par cette excès de liberté.
J'ai fait l'appel et ça riait de plus belle...
Après avoir cité cinq ou six noms, le prof est revenu et m'a dit.
__ sortez de la salle vous êtes exclu sur le champs, pendant une semaine. Le directeur vous attend.
Je lui ai rendu sa place et j'ai quitté la salle en faisant un coucou avec un grand sourire à mes camarades, comme un comique ferait à la fin de son spectacle.
J'avais pendant ce renvoie, une tonne d'exercices à faire chez moi. J'ai du mentir à mes parents pour ne pas aggraver les conditions dans lesquelles je me trouvais.
J'ai perturbé le cour et manqué de respect au professeur selon les écrits et j'ai fait passer ça comme un peu d'humour que j'ai voulu partager avec mon professeur qui était très mal luné. Il n'y avait bien sûr, pas tous en détail.
Cette année était bien, ma pire année d'étude au point même où, en avril, j'ai décidé de ne plus me rendre au cours de compta certains mercredis. Les deux heures que nous avions avec le prof de compta étaient consacrée aux logiciels informatiques. Évidemment, mes parents était tenus dans l'ignorance de mes absences, je portais à la même heure mais pas dans la même direction.
Pendant mes absences d'avril et mai, je suis allé à la grande foire du trône dans les autos tamponneuses. Je m'achetais une bonne vingtaine de jetons et je reproduisais, ce qu'aimait faire mon oncle, pendant les fêtes foraines : rouler, rouler, rouler en tamponnant les plus virulents. Il m'avait emmené une fois. J'étais fier car mon oncle maîtrisait très bien sa voiture.
Dans le carnet, que j'avais toujours avec moi, j'écrivais les moments que j'observais. Il m'était arrivé par exemple, sorti du métro, me ramenant chez moi de m'asseoir sur le quai et faire les commentaires de l'ambiance, l'atmosphère des lieux. Je décrivais certaines personnes, j'étais comme une camera qui filmait par les mots.
Lorsque je n'avais plus de jetons, aux autos tamponneuses, il pouvait m'arriver d'écrire quelques lignes sur le rapport entre les gens qui aimaient es autos tamponneuses.
Il y avait les types, l'air décontractés, tenant leur volant d'une main avec l'autre bras relâché, posé sur le dossier de la place vide à côté. Ils maîtrisaient bien leur voiture, sachant où taper pour faire bien valser les autres bagnoles. Ce genre de type se présentait comme les maîtres des lieux. Il choisissaient ceux qu'ils cartonneraient et ceux qu'ils épargneraient. Très souvent, c'était des filles mignonnes qui avait droit à des caresses et les hommes devenait leurs cibles, leurs rivals. C'était un jeu de séduction tout comme dans les joutes médiévales à travers des duels pour conquérir la belle.
Moi je ne voulais pas être se genre de type : de nature timide, je me contentais de rivaliser avec tout ceux qui tentait de me toucher, hommes comme femmes.
Il y avait les duos de filles sur excitées partageant la même voiture riant avec les beaux mecs et râlant contre les types qui n'avaient rien pour plaire. Elles avaient leur tamponneur favoris.
Les cours que je ratais une journée dans la semaine ont eu évidemment des conséquences sur mes connaissances en ce qui concerne la partie informatique de la compta.
Deux logiciels était à maîtriser et mes absences m'avaient fait prendre du temps. Mes camarades travaillaient sur le deuxième logiciel pendant que je débutais l'apprentissage du premier.
Le prof m'avait dit devant la classe
__ tiens nous avons un revenant aujourd'hui...
J'avais l'impression qu'il n'espérait plus rien de moi sous ses air d'animateur de colonie de vacances
Il m'appris quelque chose que je n'avais pas pris en compte : je présenterai l'un des deux logiciels à un examinateur chargé de me noter pour l'examen de fin d'année.
Ma stratégie face à ce retard fût de compter sur la chance et bien étudier le premier logiciel.
L'examen est venu à la fin de cette année. Coup de chance pour moi, j'ai pris le bon papier, j'étais très heureux de présenter le 1er logiciel que je maîtrisais très bien au point d'avoir l'impression d'expliquer ça à une personne que je formais en répondant sans difficultés à toutes les questions. L'homme me félicita et me mis 18 sur 20.
Noyé dans ce désordre, j'ai pu obtenir mon BEP de justesse. Pas mérité, vu le peu d'intérêt que j'ai fourni pour apprendre.
C'est la dernière fois que je me suis assis dans une classe, je n'ai pas voulu poursuivre.
En 2017, j'ai appris aux actualités qu'un jeune s'est fait fait tuer, poignardé devant son lycée professionnel. C'est celui où j'ai étudié la comptabilité.
Dernière modification le vendredi 18 Avril 2025 à 18:51:50