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Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux ?

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Je suis de plus en plus surpris par le nombre de femmes qui sont terrorisées à l'idée de perdre leurs cheveux. Jamais le sujet n'était abordé auparavant dans les conversations, mais aujourd'hui, c'est une vraie psychose, demandez autour de vous et vous verrez !
Les dermatologues le confirment, leurs cabinets sont pris d'assaut par des femmes qui les consultent pour des problèmes de pertes de cheveux temporaires ou chroniques. On pensait jusqu'à maintenant que les femmes étaient protégées de ce problème par leurs hormones féminines, visiblement, ce n'est plus le cas. Comment éviter la chute de cheveux ? Commencez par vous interroger sur les traitements que vous leur infligez, et suivez nos conseils.
Les femmes : chauves au sommet du crâne...

La calvitie, c'est bien connu, est un problème essentiellement masculin. C'est ce que l'on appelle l'alopécie androgénique, ce qui signifie qu'elle est due aux hormones mâles. Pour certains hommes c'est parfois difficile à vivre, mais socialement, le phénomène est parfaitement accepté. Chez la femme, la calvitie se manifeste de façon plus diffuse que chez l'homme, au sommet du crâne (le vertex) et par une chevelure clairsemée sur les zones pariétales et frontales. En revanche, quand elle se produit chez la femme, la calvitie est un drame. C'est la perte d'un attribut majeur de la féminité. La honte, quoi...
La calvitie féminine
et ses causes... officielles

L'alopécie androgénique existe donc aussi pour les femmes. Et dans certains cas la médecine officielle sait comment en venir à bout. Par exemple lorsqu'elle est liée à la prise de progestatifs non stéroïdes, à l'administration de dérivés d'hormones mâles dans certains traitements de mastoses sévères.
Mais dans tous les autres cas, c'est le vide sidéral, on n'a trouvé aucune solution !

En dehors des raisons déjà citées, le corps médical s'oriente vers d'autres origines

L'hypothyroïdie.
Le syndrome des ovaires polykystiques ou d'autres endocrinopathies.
Une maladie grave chronique.
Une infection sévère...

Du coup, les patientes multiplient les examens et les analyses... mais trouvent rarement la réponse à leur problème Quand rien de tout cela n'est avéré, il ne reste plus qu'à s'intéresser au stress (une petite cure d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques, on ne sait jamais) et aux carences (généralement on recherche une carence en fer et c'est tout).

Et puis il y a les fameux remèdes à tout faire, les molécules passe-partout que l'on trouve sur toutes les ordonnances : le minoxidil dont les résultats sont pourtant très aléatoires. La plupart du temps on a autant de poils qui poussent dans les oreilles que sur la tête ! Et si on arrête le traitement, la chute reprend de plus belle.
Nutrition : les médecins ne vont pas assez loin

Une mauvaise alimentation est parfois la cause de chute de cheveux indésirables. Les aliments (qui sont de moins en moins riches en nutriments du fait des cultures intensives) et les mauvaises habitudes alimentaires provoquent des carences en nutriments qui sont fatales aux cheveux. A nouveau, dans ce domaine, les médecins, qui considèrent que tout cela n'est que de la poudre de perlinpinpin, sont très avares de conseils. Cette liste n'a rien d'extraordinaire, mais puisque personne ne vous le dit...
Voici donc la liste des principaux nutriments intéressants pour les cheveux :

les vitamines du groupe B semblent jouer un rôle primordial, surtout les vitamines B5 et B8 (appelée aussi biotine ou vitamine H)
le zinc pour la régénération cellulaire,
le silicium, déficitaire avec l'âge, qui tonifie la structure du cheveu,
le fer, lorsqu'il est carencé,
les minéraux : magnésium et calcium,
la vitamine E,
les acides aminés soufrés, notamment la cystine (Cystine B6),
le germanium, qui améliore les apports en oxygène,
l'huile de germe de blé,
le sélénium pour son action antioxydante.

Chez les femmes habituées des régimes, ou chez celles qui ont une alimentation déséquilibrée, la cause est souvent là et un régime plus équilibré ou une supplémentation intelligente pourront résoudre le problème. Mais il faut aussi chercher ailleurs...
Ce que votre coiffeur ne vous dira jamais

Il y a en effet une cause à laquelle les médecins et les dermatologues ne font que très rarement allusion et qui, pourtant, saute aux yeux. Si l'on voit de plus en plus de femmes chauves, c'est plus sûrement à cause des produits capillaires qu'elles utilisent à longueur d'année que pour toute autre raison. Ça, personne ne vous le dira, surtout pas votre coiffeur !

Dans les forums, sur Internet, de plus en plus de femmes se posent cette question, à juste titre. Et toutes ont identifié les produits les plus dangereux parmi les produits capillaires :les colorations.

De plus en plus de femmes témoignent ainsi d'une chute de cheveux importante après une coloration, d'allergies, parfois graves, ou de terribles pelades dans les cas les plus extrêmes. De nos jours, le cheveu est un véritable accessoire de mode, on le taille, on le sculpte, on l'ébouriffe mais surtout on le colore. Parfois pour l'assortir élégamment à son sac à main ou à ses chaussures, mais surtout pour dissimuler les cheveux blancs.

L'industrie des colorants représente un marché économique considérable, qui s'attaque même aux adolescentes et aux hommes. 60% des femmes de plus de 18 ans sont directement concernées. Blond, rouge, vert, auburn... Le cheveu en voit de toutes les couleurs selon l'humeur ou la mode et il est bien difficile d'échapper à l'appel de la couleur chez son coiffeur ou dans le rayon des supermarchés. Mais voilà, on le sait maintenant : les colorations chimiques sont dangereuses pour la santé !

Dans les hôpitaux, il se murmure que beaucoup de cancers féminins de la vessie et du foie seraient dus aux colorations. Et on entend même dire que certaines biopsies permettent d'identifier précisément quelle coloration a été utilisée par la dame malade...

Les cheveux ne sont pas des appendices morts que l'on porterait sur la tête comme un fichu ! Car tout autour de la papille capillaire (le coeur du bulbe du cheveu) se trouvent des cellules souches qui sont agressées et tuées par les colorations chimiques. Les glandes endocrines, en lien direct avec le cheveu, vont s'efforcer d'éliminer très vite le produit car la menace est importante, c'est alors le rein qui sera sollicité. En cas d'agressions répétées et fréquentes, le rein sature et c'est la vessie qui finit par être atteinte.

Le phénomène est connu depuis longtemps et différentes études, commencées il y a déjà une trentaine d'années (et dans différents pays) ont abouti à l'interdiction des ingrédients formellement reconnus comme dangereux : en 2006, pas moins de 22 substances ont été interdites au niveau européen !

Mais cela n'a pas amené les grandes marques à plus de sagesse et de nouveaux ingrédients ont pris la place tandis que les fabricants mettent maintenant en avant de nouvelles promesses : « sans ammoniaque », « naturel », « aux extraits végétaux », « à la cire d'abeille », « aux protéines de blé »... On peut mettre autant d'extraits naturels que l'on veut, mais où est la différence lorsque ceux-ci cohabitent avec des ingrédients nocifs ?
Les coiffeurs, premières victimes du succès des produits capillaires

Savez-vous quelles sont les maladies professionnelles les plus fréquentes des coiffeurs ? Vous allez me dire : les troubles musculo-squelettiques en raison des gestes répétitifs. C'est vrai, mais cette profession est bien plus touchée par les allergies respiratoires et cutanées. Il n'est pas rare qu'un coiffeur soit obligé de jeter l'éponge parce que ses allergies sont devenues insupportables. Selon l'Observatoire national des asthmes professionnels (ONAP) le métier de coiffeur arrive au 4ème rang des causes les plus fréquentes d'allergies ! Parmi les causes, la manipulation de multiples produits capillaires : en tête, les colorations. En Allemagne, la Fédération des assurances de retraite a récemment analysé l'état de santé de 500 000 personnes parties en préretraite pour raison de santé. Elle a constaté que le risque de cancer, notamment de lymphome, chez les coiffeuses était trois fois supérieur à la moyenne...
Cancer ou polyarthrite : vous avez le choix !

Dans son livre Guérir du cancer ou s'en protéger paru en 2005, le professeur Dominique Belpomme, cancérologue militant pour un environnement moins pollué, a donné de nombreux conseils. Parmi ceux-ci : « limiter l'usage des produits de beauté cosmétiques et teintures capillaires ». Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence les risques des colorations pour la santé. Ainsi, en 2001, une étude américaine a mis en parallèle l'utilisation de teintures capillaires et le risque de cancer de la vessie. Plus de 1 500 patientes souffrant d'un tel cancer ont été suivis, dont 879 qui utilisaient des colorants pour cheveux.

Cette étude a montré que les femmes qui se teignent les cheveux tous les mois pendant un an doublent leur risque d'avoir ce cancer. Et le risque de cancer de la vessie est multiplié par 3 chez les femmes qui se colorent chaque mois les cheveux depuis au moins 15 ans. Fin 2001, une autre étude, suédoise, a montré que les femmes qui se teignent ou se décolorent les cheveux depuis au moins 20 ans courent deux fois plus de risques de développer une polyarthrite rhumatoïde.

Le coupable pourrait être la paraphénylène diamine (PPD), une substance toujours autorisée dans les colorations capillaires et présentes dans certains tatouages au henné. Le PPD peut déclencher des réactions allergiques à vie sur la peau des personnes qui y sont exposées. Plus la couleur est foncée, plus les concentrations sont importantes. Bien d'autres études pointent une relation entre le cancer (y compris du sein) et les colorations. Etrangement, aucune ne met en avant de relation entre la calvitie et ces mêmes colorations?
Votre cheveu est empoisonné, détoxinez-le

Les colorations, affirment les experts de l'industrie des produits capillaires ici ou là, ne seraient pas dangereuses. Mais pour qui nous prend-on ? Quand les teintes sont agressives, mal exécutées, avec un temps de pause excessif, ou quand elles sont trop fréquentes, elles endommagent gravement la kératine. Les cheveux deviennent cassants et tombent en brins, à toutes les longueurs, parfois même au ras du cuir chevelu. Heureusement, dans 70% des cas, les chutes de cheveux sont réversibles à partir du moment où l'on supprime l'agent causal.

Pour ne pas en arriver là, il n'y a donc qu'un moyen : éviter les couleurs chimiques et n'utiliser que des produits 100% naturels. Ce n'est pas gagné car derrière les belles promesses des L'Oréal et autres Schwartzkopf (Henkel) se cachent encore la plupart du temps 90% d'ingrédients chimiques, dont certains sur la sellette comme la résorcine ou l'éthanolamine? Sur 18 produits testés l'an dernier par le magazine60 Millions de Consommateurs, un seul limitait les risques? Même les marques du naturel abusent parfois. Il est donc absolument essentiel de connaître sur le bout des doigts la liste des ingédients nocifs que contiennent les colorations. Vous en trouverez une, assez exhaustive, en lisant l'article intitulé Colorations, un vrai poison sur le site soignez-vous.com.
Une détox pas chère : le masque capillaire à l'argile

La détoxination du cheveu et du cuir chevelu est absolument nécessaire si on veut retrouver des cheveux en bonne santé, même après avoir arrêté les colorations chimiques. Les poisons restent stockés dans les cheveux pendant de longues années (c'est ainsi que certains ont conclu que Napoléon avait été empoisonné à l'arsenic). Pour la détox, le meilleur remède, c'est l'argile, faites-en des masques pour vos cheveux, vous pouvez-même le faire avec de la boue (la terre c'est bon pour les phanères, toutes les jardinières vous le diront). Une à deux fois par semaine et en un mois à peine, vous verrez la différence !

A notre connaissance, une seule marque propose des masques capillaires naturels à l'argile, adaptés à chaque type de cheveu et à chaque symptôme. Ils sont réalisés à base d'argiles de différentes origines et de différentes couleurs dont le pouvoir détoxinant est complété par des sels de Schussler et des huiles essentielles (voir le carnet d'adresse).

Rappelez-vous que cette "détox" du cheveu est absolument nécessaire : non seulement pour nettoyer tous les produits chimiques nocifs que vous avez employés jusqu'ici (y compris ceux que l'on trouve dans les shampooings, démêlants, lissants et autres...) mais aussi pour avoir un bon résultat avec une coloration végétale.

Surtout n'oubliez pas : les cheveux font partie intégrante de votre organisme. Ce ne sont pas des accessoires mais un prolongement bien vivant de votre être. A partir d'une analyse de vos cheveux, vous pouvez connaître aujourd'hui vos carences minérales, vos excès et savoir si vous êtes victimes des métaux lourds. A partir de vos cheveux, on peut identifier votre ADN. Vos cheveux, c'est vous.

Source alternative santé
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