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Olfaction : six huiles essentielles pour se reconnecter

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Utiliser les huiles essentielles en thérapie olfactive et en suggestion hypnotique ne s’improvise pas. Il est primordial de connaître leurs caractéristiques pharmacologiques, tout comme leur action sur le système nerveux et la sphère émotionnelle de l’humain. Zoom sur six d’entre elles.

La plante star en olfactologie est l’incontournable et très relaxante lavande vraie (Lavandula officinalis). Connue des professionnels du soin comme des amateurs d’huiles essentielles, elle n’a plus à démontrer ses qualités. Nous avons donc choisi ici de mettre en lumière d’autres huiles essentielles utilisées dans l’accompagnant les problématiques psychiques et émotionnelles. Au-delà de leurs propriétés pharmacologiques, elles ont en effet la capacité d’apaiser, de stimuler, voire de réharmoniser notre équilibre interne. Pleins feux sur ces six arômes précieux.

Basilic tropical ou exotique (Ocimum basilicum var. basilicum)

Organe distillé : sommités fleuries.

Principaux constituants biochimiques : éthers (80 à 90 % de méthyl-chavicol).

Propriétés et indications thérapeutiques : l’HE est antispasmodique, calmante des troubles digestifs, stimulante du système nerveux autonome et apaisante émotionnelle. Elle est aussi un excellent antistress, très efficace en cas de baby blues, de spasmophilie, de mal des transports et de nausées (en cas de nœud à l’estomac, un petit massage du plexus avec une HE très diluée dans une huile végétale peut soulager le mal-être).

Utilisation en approche psychospirituelle : l’HE de basilic serait plutôt féminine, et bonne pour calmer l’épuisement mental. Ocimum basilicum est une plante sacrée en Inde, reliée au dieu Vishnu et à une spiritualité « planante », loin des contingences matérielles. Dans certains pays d’Afrique, on attribue au basilic la vertu d’éloigner les mauvais esprits.

Contre-indications : HE à ne pas utiliser pure sur la peau, car elle peut engendrer une irritation cutanée. Hépato-toxique du fait de sa richesse en estragole, cette HE doit être limitée en usage interne. Déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants.

Bergamote (Citrus bergamia)

Organe distillé : zeste.

Principal composant biochimique : ester terpénique (acétate de linalyle).

Propriétés et indications thérapeutiques : l’HE est très relaxante et apaisante, avec son odeur caractéristique de thé Earl Grey, tant pour les enfants que pour les adultes. Anxiolytique et anti-déprime, elle est sédative du système nerveux central et équilibrante du système nerveux autonome. Elle facilite le sommeil sans générer de cauchemar, contrairement à l’orange douce qui peut perturber les rêves chez les adultes. Elle est aussi antispasmodique.

Utilisation en approche psychospirituelle : très sensuelle, avec un aspect solaire, l’HE de bergamote favorise l’acceptation et met à distance le remords. Elle aide à positiver et à retrouver de l’espoir. Son aspect tonique psychique et émotionnel allié à une facette régulatrice aide à développer la confiance et le courage devant les défis de l’existence. Elle redonne de l’assurance, par exemple avant une prise de parole en public.

Contre-indications : l’HE de bergamote est très photo-sensibilisante. Attention, donc, à la voie cutanée (ne pas s’exposer au soleil). Préférez la voie olfactive ou par diffusion. Déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

Encens ou oliban (Boswellia carterii)

Organe distillé : gomme-résine.

Principal composant biochimique : monoterpènes (alpha-thuyène et beta-pinène).

Propriétés et indications thérapeutiques : anti-inflammatoire puissant à large spectre, expectorant, l’encens est aussi un restructurant aux plans physique, immunitaire et psychologique. Selon une étude scientifique récente, il joue même un rôle antidépresseur. Sa résine, qui active les canaux ioniques du cerveau, agit sur les zones cérébrales régulant l’humeur et, potentiellement, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). L’encens est aussi utilisé depuis des siècles pour favoriser un état méditatif.

Utilisation en approche psychospirituelle : dans de nombreuses cultures traditionnelles, l’encens comme la myrrhe sont privilégiés pour se relier au divin ou accéder à des plans de conscience plus élevés. Voyage de la terre vers le ciel, transcendance… l’encens nous connecte au cosmique, au grand tout ou à l’après-vie selon les croyances. Associé à une odeur puissante (qui peut en rebuter certains), l’aspect vibratoire de la plante est particulièrement important ici.

Contre-indications : ne pas utiliser en présence d’enfants, femmes enceintes et allaitantes ou personnes atteintes de psychose ou épileptiques. À utiliser avec prudence chez les personnes asthmatiques. Voie olfactive à privilégier (du fait de sa forte viscosité, on utilisera de préférence une coupelle chauffante adaptée plutôt qu’un diffuseur qui pourrait se boucher).

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Épinette noire (Picea mariana)

Organe distillé : aiguilles.

Principal composant biochimique : monoterpènes (camphène et alpha-pinène).

Propriétés et indications thérapeutiques : tonique général, neurotonique et anti « coup de pompe ». Cette HE agit sur les glandes surrénales, lutte contre les fatigues profondes et régule les spasmes du plexus solaire.

Utilisation en approche psychospirituelle : plutôt féminine, l’huile essentielle d’épinette noire favorise la clarté de conscience en faisant du ménage dans nos méninges. Elle active les prises de décision en permettant d’entrer en contact avec ses vrais sentiments. Elle apporte un ancrage dans la terre et permet aussi de se redresser après une épreuve en calmant les blessures narcissiques et la dépréciation liée à l’estime de soi.

Contre-indications : irritation cutanée possible si utilisée pure. Déconseillée aux enfants de moins de 12 ans et aux femmes enceintes ou allaitantes.
Géranium rosat (Pelargonium graveolens cv Bourbon)

Organe distillé : plante fleurie.

Principaux composants biochimiques : monoterpénols (citronellol).

Propriétés et indications thérapeutiques : au-delà de ses qualités régénérantes cutanées et anti-infectieuses, cette HE est utilisée en thérapie pour son action sur l’asthénie et la fatigue nerveuse. D’une odeur très proche de la rose, l’HE de géranium rosat est aussi un équilibrant hormonal et un répulsif pour les moustiques. Elle agit au niveau du stress, des angoisses, des problèmes de sommeil et de l’émotivité.

Utilisation en approche psychospirituelle : féminine, cette huile essentielle fait partie de celles qui sont à la fois tonifiantes et apaisantes pour le psychisme. Elle calme les angoisses et les peurs. Intéressante pour ramener la confiance, l’optimisme et rester centré pour intégrer un changement par exemple. Aide à se construire un environnement positif.

Contre-indications : HE déconseillée durant les trois premiers mois de grossesse et aux enfants de moins de trois mois. Prudence pour les personnes asthmatiques et épileptiques.
Petit grain bigarade (Citrus aurantium var. amara)

Organe distillé : feuilles.

Principaux composants biochimiques : ester (acétate de linalyle) et monoterpénol (linalol).

Propriétés et indications thérapeutiques : calmante, sédative, rassurante, permettant le rééquilibrage de la sphère émotionnelle, surtout en situation de surmenage, de lassitude et de déprime. L’HE de petit grain bigarade est l’une des huiles essentielles les plus efficaces au niveau régulation nerveuse. Elle convient parfaitement aux personnes très tendues et ultra-émotives. En même temps, grâce au linalol, elle stimule l’intellect et redonne le goût d’avancer.

Utilisation en approche psychospirituelle : très précieuse pour gérer des problèmes de désadaptation à son environnement (qui génèrent déception, frustration et amertume), elle lisse les montagnes russes émotionnelles, entre le trop haut et le trop bas. Elle permet de se reconnecter d’abord à soi, de calmer un égo trop fort ou mal calé, afin de pouvoir à nouveau communiquer avec les autres.

Contre-indications : déconseillée durant les trois premiers mois de grossesse.

Huiles essentielles : de la pharmacologie à la dimension subtile

Après une première période d’expansion et de consolidation de nos connaissances des propriétés physico-chimiques des huiles essentielles, le regard a changé sur l’aromathérapie. Les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la facette subtile des huiles essentielles. Ces plantes aromatiques, en effet, sont loin de se résumer à leurs propriétés moléculaires. Elles possèdent un large potentiel énergétique et informationnel.

Un potentiel auquel s’est intéressé, par exemple, l’aromatologue pionnier Philippe Mailhebiau, qui l’a utilisé dans une démarche holistique et symbolique. Baptisée Caractériologie des essences, elle démontre la forte influence psychosensorielle des HE sur l’être humain, intimement relié à leurs parfums. De son côté, le Dr Hervé Staub développe une approche psycho-spirituelle avec la colorthérapie, basée sur les fréquences vibratoires des différentes HE et leur résonnance sur l’humain.

Quant au Dr Daniel Pénoël, très actif dans le domaine de l’aromathérapie quantique, il considère que le processus de guérison fait appel autant la relation praticien-patient qu’à la composition moléculaire de l’HE. On commence à peine à lever le voile sur ces différentes dimensions et leurs impacts complexes sur la psyché – les études sur le cerveau étant elles-mêmes un champ d’investigation en pleine effervescence.
L’olfactif face au poids des mots

De ce point de vue, une étude menée en 2004 par l’université américaine de Marywood démontre à quel point la dimension purement informationnelle des HE peut s’avérer puissante et s’articuler à une suggestion psychique adaptée. Mais aussi combien les suggestions d’un thérapeute peuvent s’avérer importantes !

Dans cette étude, 90 personnes ont respiré alternativement une huile essentielle de lavande (aux propriétés relaxantes), une huile essentielle de néroli (aux principes actifs stimulants) et un placebo sans odeur. Sans dire aux sujets ce qu’ils inhalaient, les chercheurs ont suggéré un état de relaxation, puis un état de stimulation.

Résultat : quelle que soit l’odeur respirée (lavande, néroli ou placebo), lorsque les chercheurs ont induit un effet relaxant, les personnes testées se sont relâchées physiologiquement ; et à l’inverse, elles ont répondu à la suggestion de stimulation avec, entre autres, une hausse du rythme cardiaque… Les potentiels thérapeutique, olfactif, énergétique ou psychospirituel de ces élixirs sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets.

Source alternative santé
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