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La myothérapie contre l'arthrose

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La myothérapie est une technique ostéopathique douce, non manipulante et indolore qui vise à traiter le ou les muscles trop tendus ou spasmés par contractures réflexes (notamment à la suite d'un choc). Ces muscles spasmés ont pour effet de paralyser les articulations provoquant, à long terme, des douleurs articulaires et de l'arthrose. Grâce à une méthode thérapeutique appelée la myothérapie, on peut rendre au muscles leur état normal. Lisez comment.

Le fonctionnement d'un muscle est soumis à plusieurs neurorécepteurs qui génèrent divers réflexes. L'un d'entre eux, utile par exemple pour maintenir une position, fait que tout muscle étiré se contracte : c'est le Réflexe Myotique. Quand l'étirement cesse, le muscle se relâche.

Ce réflexe est aussi une défense contre la dislocation articulaire en cas de choc.
En cas de trauma important, un muscle entourant une articulation peut ainsi être étiré de façon brusque et excessive et l'on constate ensuite souvent qu'il reste verrouillé en contraction, comme si le trauma initial persistait. Et cette contraction, qui initialement devait éviter la dislocation de l'articulation et aurait dû être réversible, risque de durer toute la vie : ni repos, ni massages, ni médicaments ne la feront cesser. C'est le Myosplasme post-traumatique Persistant (MPP).

Ce n'est pas sans conséquence sur la santé : un muscle normal est souple en dehors de ses périodes de contraction, et il s'adapte à la position de l'articulation. Il se comporte comme un élastique. Mais en cas de MPP, le muscle est contracté en permanence et se comporte comme une corde, résistant à son étirement, bloquant ainsi l'articulation de façon plus ou moins importante dans son sens, et comprimant cette articulation de son côté. Ce spasme provoque rapidement une douleur soit sourde et continue, soit aiguë quand le muscle est étiré et qu'il est sollicité.
Le mécanisme de l'arthrose

L'arthrose n'est apparemment qu'une complication du Myospasme Post-traumatique Persistant (MPP). Elle n’est pas liée à l'âge. Elle n'est ni inévitable, ni incurable.

On sait expérimentalement que, dès les premières heures d'une immobilisation articulaire (par exemple sous plâtre), le cartilage se gonfle d'eau et commence à se désagréger : c'est le début de l'arthrose….. Et l’on a pu voir que le MPP comprime et limite la mobilité d'une articulation pendant des années ! C'est donc ce myospasme qui semble être responsable à la fois de la douleur articulaire, des blocages, y compris dorsaux ou lombaires (sauf bloc osseux, assez rare) et du remaniement osseux de l'arthrose, dont les signes cliniques sont donc parfaitement réversibles.

La plupart des douleurs articulaires, y compris en cas d'arthrose, sont dues à des spasmes musculaires, récents ou anciens. La preuve en est que la plupart de ces douleurs disparaissent lorsque l'on traite le muscle par myothérapie (voir plus loin). Mais pour obtenir de tels résultats, il faut tenir compte d'une autre notion fondamentale, topographique cette fois : la vraie cause de la douleur ressentie par le malade se trouve en général à distance de l'endroit où il a mal.

Le fait de savoir ceci permet de traiter la plupart des lumbagos en ne traitant que les chevilles, avec plus d'efficacité qu'un traitement local. Nulle magie là-dedans, mais une explication scientifique.
Deux zones stratégiques de faiblesse musculaire

En effet, il n'y a que sur des muscles déjà affaiblis par surmenage que peut s'installer, à la suite d'un étirement brusque et exagéré, un spasme musculaire durable et générateur de troubles. En clair, quand nous sommes allongés, aucun muscle ne travaille, sauf le diaphragme. Et quand nous sommes debout ou assis, mais ne faisant pas ou peu de mouvements, ce qui est le cas la plupart de notre temps de veille, il n'y a que deux zones du corps où des muscles travaillent en permanence : le cou et les chevilles.

Au niveau du cou, les muscles postérieurs évitent en permanence que la tête ne tombe en avant, car celle-ci est posée en déséquilibre sur la première vertèbre cervicale : 2/3 du poids en avant, 1/3 seulement en arrière. C'est pourquoi lorsque nous nous assoupissons assis, dès que les muscles postérieurs se relâchent, la tête dodeline en avant. Les muscles du cou travaillant déjà en permanence, seront donc moins adaptables en cas de choc, d'étirement brutal et exagéré : ils auront ainsi facilement tendance à rester spasmés après l'arrêt du trauma.

Il en va de même pour les muscles de la cheville. Certains maintiennent le creux du pied contre la pesanteur, creux indispensable à l'amortissement de chaque pas. D'autres évitent que l'on ne tombe en avant ; en effet, la projection du centre de gravité du corps passe en avant de la cheville et celle-ci a donc tendance à se fléchir si on ne l'en empêche pas : c'est le système musculaire qui s'en charge, en l'occurrence le muscle soléaire. Or, comme nous ne nous appuyons que sur une jambe à la fois, même sans marcher, en restant simplement debout, ce muscle porte la moitié du temps (en alternance avec son homonyme du côté opposé), tout le poids du corps ! On comprend ainsi qu'il soit vite surmené et qu'il soit le muscle le plus fréquemment touché par le MPP.

Ce qui facilite la tâche thérapeutique, c'est que l'on ne constate en pratique aucune autre zone de faiblesse dans le corps. Autrement dit, il n'y a que les muscles du cou et des chevilles qui puissent se spasmer de façon permanente suite à un choc ! C'est incroyablement simple, et pourtant vrai.
Causes et traitement des douleurs au genou

Le genou est, malgré les apparences, une articulation très solide : les douleurs que l'on y ressent sont toujours des compensations de MPP plus anciens de la cheville (ou parfois du cou).

Une entorse du genou, même provoquée par le choc le plus spectaculaire, n'a pu, pour la même raison, installer une douleur durable que parce que ce choc a décompensé une telle chaîne jusque-là latente ; la meilleure preuve est que, même dans ces cas, le genou se traite sans y toucher, en traitant la cheville par myothérapie.

Les douleurs de la rotule, quant à elles, sont dues au spasme du quadriceps qui tire la rotule en dehors ; nul besoin de musculation ou de chirurgie : on traite le début de la chaîne dont fait partie le quadriceps, et tout rentre dans l'ordre.

Enfin, les ménisques sont des structures trop fines et déformables pour bloquer un genou ou le rendre douloureux : c'est le spasme musculaire qui bloque le genou et qui comprime ainsi le ménisque jusqu'à le rompre.
Traitement rapide des lombo-sciatiques

Les spasmes musculaires déjà cités provoquent souvent des spasmes de muscles voisins, qui sont étirés par "réaction en chaîne" parce que les uns sont reliés aux autres par des aponévroses et que le spasme d'un premier muscle provoquant l'étirement du second, celui-ci se contracte à cause du réflexe myotatique. Ainsi, les spasmes de tous les muscles de la "chaîne" dureront autant que celui du premier, lequel est permanent puisque d'origine traumatique.

Soit seulement quelques muscles de la chaîne sont douloureux, et c'est le cas par exemple des lombalgies et lumbagos, soit toute la chaîne peut être douloureuse, c'est tout simplement le cas des sciatalgies. Il faut noter que ces sciatalgies sont infiniment plus fréquentes que les vraies sciatiques avec signe de Lassègue, qui relèvent pourtant aussi de la myothérapie : les hernies discales, présentes dit-on chez 50 % environ des personnes asymptomatiques ayant passé un scanner, ne peuvent être accusées systématiquement. Dans les rares cas où elles sont vraiment la cause des douleurs, il faut tout de même se demander d'où elles viennent. Or, il peut s'agir encore de spasmes musculaires persistants comprimant la colonne d'un côté, ce qui entraîne dans ce cas "l'éjection" du disque de l'autre côté et l'irritation éventuelle du nerf sciatique. Le traitement est encore celui du MPP par la myothérapie.

80 % des patients en sont guéris, sans compter les améliorations, en moyenne en 3 ou 4 séances de myothérapie seule, et même souvent en une séance unique, et 2 sur 3 en ne traitant que les pieds sans aucun traitement local ! Seuls 2 % de malades traités ne réagissent pas à la myothérapie. Et les opérations ne traitant pas la cause mais les symptômes, n'empêchent pas les rechutes.

Il ne faut pas laisser traîner les gens avec des médicaments anti-inflammatoires et de la rééducation classique ; la myothérapie agit vite, avec un net mieux dès les premières heures, et au total en quelques semaines maximum.
Mais enfin...
qu'est-ce que la myothérapie ?

Il s'agit d'une technique ostéopathique douce, non manipulante et indolore qui vise à traiter le ou les muscles trop tendus ou spasmés par contractures réflexes, celles-ci étant à l'origine de troubles articulaires avec conséquences diverses et multiples.

La myothérapie ne faisant pas usage de la force et ne dépassant jamais l'amplitude articulaire des mouvements spontanés du patient, sollicite un raccourcissement du ou des muscles spasmés selon un protocole précis.

Cette méthode est utilisable en aigu comme en chronique, sans risque, sans limite d'âge, à condition bien sûr d'être appliquée par des praticiens spécialement formés. En effet, en provoquant un raccourcissement musculaire sensible, au lieu d'un étirement, on sollicite d'autres neurotransmetteurs pour lever le spasme, ce qui évite le risque de provoquer des réflexes intempestifs de contraction douloureuse et augmente les chances d'efficacité.

L'efficacité de la myothérapie a été vérifiée par électromyographie et a été évaluée cliniquement selon un protocole rigoureux contrôlé par 150 médecins.
Comment se déroule une séance ?

Après avoir soigneusement écouté et afin de retrouver la cause de votre problème, le myothérapeute vous posera plusieurs questions sur d'autres douleurs, même très anciennes, que vous avez ou avez eues, et leur chronologie, afin de déterminer le début de la chaîne. Une fois l'origine de la chaîne clairement définie, le myothérapeute repère les muscles concernés par un spasme. Pour ce faire, il note les postures et les mouvements anormaux, il palpe les muscles et surtout, il procède à une recherche des points douloureux (à chaque muscle tendu, correspond un ou plusieurs points douloureux).

Une fois les muscles tendus repérés, le myothérapeute place vos articulations dans différentes postures (ceci est indolore) afin de raccourcir le ou les muscles concernés et permettre leur relâchement. La seule participation du patient est de respirer d'une certaine façon.

Immédiatement après la séance, le patient doit s'allonger à plat dos pendant une demi-heure minimum sans rien faire, afin que le relâchement induit se stabilise. Dans les trois jours qui suivent la séance, il est recommandé d'éviter toute activité physique dure (sport, marche forcée, jardinage, bricolage et tous travaux de force).
De multiples applications

La myothérapie ne traite pas que les problèmes d'arthrose ou les douleurs articulaires, elle a une multitude d'indications. C'est une technique à essayer dans le cas où vous seriez atteint(e) d'une des pathologies suivantes, surtout lorsque les traitements classiques (médicaments ou compléments alimentaires) ont échoué.

Tête et cou : Acouphènes - Céphalées banales à répétition - Cervicalgies chroniques - Crises aiguës de céphalée banale - Migraine aiguë - Migraines à répétition - Névralgie d'Arnold - Sinusite aigue - Syndrome des traumatisés du crâne - Syndrome mandibulaire (S.A.D.A.M.) - Torticolis aigu - Vertiges.

Membres supérieurs : Epicondylite - Epaule douloureuse - Névralgie cervico-brachiale - Douleurs au pouce et rhizarthrose - Syndrome du canal carpien - Tendinite du biceps

Lombes et thorax : Coccalgies - Dorsalgies inter-scapulaires - Lombalgies de la grossesse - Lombo-sciatiques - Névralgies intercostales

Membres inférieurs : Crampes des mollets - Douleurs de la hanche - Douleurs du genou - Entorse aiguë de la cheville - Entorses à répétition - Epine calcanéum - Hallus Valgus (douleur) - Inégalité de longueur des jambes - Métatarsalgies (type Morton) - Tendinite achilléenne - Mollets (tension douloureuse footballeurs) - Périostile tibiale - Pubalgies.

Pédiatrie : Scolioses de l'adolescent - Ostéodystrophies de croissance - Difficultés scolaires - Enurésie - Myopie - Malocclusion - Strabisme - Agitation anormale - Pieds creux ou plats.

Troubles circulatoires : Claudication intermittente - Troubles de l'équilibre (sujets âgés) - Hypertension artérielle - Jambes lourdes

Troubles psycho-viscéraux : Asthme - Bouffées de chaleur - Colique néphrétique (crise) - Dyspareunie - Vaginisme - Gastrite - Insomnie - Reflux gastro-oesophagien - Règles douloureuses - Syndrome anxio-dépressif

Vous trouverez une liste de praticiens de la myothérapie en suivant ce lien



En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

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