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La migraine n’est pas une fatalité

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Vous avez l’impression que votre tête va éclater, vous vivez un véritable enfer, la migraine a encore frappé ! Environ sept millions de personnes en France souffrent de migraines. Prendre jusqu’à six comprimés de paracétamol par jour n’est pas la seule solution, car des stratégies naturelles existent bel et bien.

Le type de mal de tête le plus courant est la céphalée de tension, qui est souvent confondue avec une migraine. Les céphalées de tension sont diffuses et n’ont pas de localisation précise. On parle de migraine quand la douleur touche un seul côté du crâne et que la puissance s’amplifie avec la pratique d’une activité physique. La migraine apparaît par crises pouvant aller de 4 à 24 heures ou plus et s’accompagne d’autres symptômes. Les céphalées concernent les autres maux de tête épisodiques. La migraine dite « commune » concerne 80 à 90 % des migraineux, elle est toujours précédée de signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille.
Comprendre la migraine

Parmi les signes possibles, un changement d’humeur, de tonus musculaire (coup de mou/hyperactivité), de comportement alimentaire (fringale/dégoût) et parfois une hyper-excitation généralisée. La douleur varie d’une crise à l’autre : mal aux yeux, aux tempes ou derrière la tête. Généralement sont associés des nausées, des vomissements, une sensibilité accrue au bruit, aux odeurs ou à la lumière et l’impression que le cœur bat dans la boîte crânienne.

On distingue aussi la migraine « avec aura » : un bien joli mot pour décrire l’apparition de points lumineux, d’images étoilées, de sensations de faiblesse, de fourmillements et d’engourdissements des membres, voire de difficultés à parler.
Avant un analgésique

Les médecines complémentaires possèdent toutes des remèdes pour soulager la crise : techniques de relaxation, huiles essentielles (menthe poivrée, estragon, basilic, lavande) pour apaiser douleurs, spasmes et tension interne. La nigelle des prés, le macérat mère d’églantier, les fleurs de Bach, l’homéopathie et le magnésium marin peuvent soulager les migraineux grâce à leurs actions vasorégulatrices et calmantes.

Une bonne douche rectale à l’eau tiède en cas de constipation, des bains de pieds très chauds afin d’attirer l’excès de sang vers le bas ou encore réchauffer le foie et la rate avec une bouillotte sur le ventre sont des recettes de bon sens. Ne pas sauter de repas, s’hydrater, éviter les aliments gras et sucrés, faire de bonnes nuits de sommeil et pratiquer une activité physique sont autant de précautions conseillées pour éloigner les crises. La médecine chinoise, en désobstruant des méridiens, est d’une aide remarquable. Soyez attentif à l’alimentation et à tous les paramètres inducteurs d’une crise.
Facteurs déclenchants

Pour obtenir des résultats sur le long terme il s’agit de trouver les facteurs déclenchants. Parmi les causes possibles évidentes : les problèmes ORL, dentaires, de vue, hormonaux, hépatiques, digestifs, d’arthrose cervicale, etc. En dehors des causes organiques, la migraine peut aussi avoir un caractère familial ou apparaître suite à un repas lourd, un excès de tabac ou d’autres produits stupéfiants, et à l’inverse lors de jeûnes. Les produits laitiers, agrumes, oignons, aliments fermentés, noix, amandes, pistaches, les sucres artificiels comme l’aspartame et la saccharine sont également suspectés. D’autres facteurs tels que l’excès et le manque de sommeil, les abus d’écrans, de travail, l’altitude, le manque de sport, et évidemment le trop-plein de stress, peuvent mettre le feu aux tempes. Des études croisées dénoncent aussi certains composés chimiques des aliments (les sulfites notamment) comme facteurs déclenchants ainsi que le glutamate, ce fameux exhausteur de goût, très souvent présent dans les aliments transformés

Seul un bilan complet auprès d’un thérapeute compétent peut vous sortir des méandres de la douleur.
Les petits plus du quotidien

Réduire la consommation de farines avec gluten et de sucres raffinés, privilégier les aliments non transformés et éviter les huiles végétales de maïs, sésame, arachide, tournesol, connues pour être inflammatoires se révèle un bon début pour certaines migraines. Le plus bénéfique serait d’utiliser au quotidien le lait et l’huile de coco qui auraient la capacité de réduire l’inflammation du tissu cérébral et plus largement d’introduire dans votre alimentation les bonnes graisses qui boostent l’énergie des mitochondries (centrales énergétiques des cellules). De récentes études se penchent sur l’intérêt de certains compléments alimentaires dans la prévention et le traitement des migraines. Les compléments retenus sont ceux qui aident la fonction des mitochondries (magnésium, vitamine B12, coenzyme Q10…) ou les plantes à action anti-inflammatoire ou naturellement inductrices de sérotonine telle que la griffonia.

Source alternative santé
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