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Hypothyroïdie, on n'est pas obligé d'en passer par le Levothyrox

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Thyroïde

Depuis Tchernobyl, des millions de femmes et d'hommes s'interrogent sur la santé de leur thyroïde. On grossit un peu, le cou s'épaissit, on est fatigué, déprimé, constipé, de mauvaise humeur... c'est la thyroïde ! Bien sûr, on a constaté une nette augmentation des cancers de la thyroïde en Europe depuis l'explosion de la centrale nucléaire en 1986. Depuis les pollutions environnementales et perturbateurs endocriniens ont pris le relais et le nombre de personnes souffrant de problèmes de thyroide explose : cinq fois plus depuis 1985 ! Mais est-on vraiment obligé d'en passer par le remède officiel, le Levothyrox ? Il existe des solutions naturelles qui vous permettront peut-être d'éviter d'en passer par là ou d'en réduire les doses.

La vague de thyroïdies post-Tchernobyl étant passée, comment explique-t-on l'« épidémie » galopante de dérèglements thyroïdiens qui sévit depuis quelques années ? Pourquoi ces maladies, hypothyroïdie en tête, sont-elles autant diagnostiquées et pourquoi touchent-elles des personnes de plus en plus jeunes ?

Après le diabète sucré, l'hypothyroïdie est en effet le dérèglement hormonal le plus fréquent. En ajoutant les autres dérèglements de la thyroïde (hyperthyroïdie, maladie d'Hashimoto, de Basedow, etc.) il y a un march conséquent à la clé, avec des traitements lourds : traitement hormonal substitutif à vie, irradiation de la thyroïde, ablation... et surtout, LA molécule, une même molécule pour tous, la thyroxine et un médicament incontournable, le Lévothyrox. Trois millions de patients aujourd'hui au moins en dépendent.
Excès de prescriptions et dépendance à vie


Si vous ou votre entourage avez eu des problèmes de thyroïde, vous savez qu’une visite chez l’endocrinologue se termine quasi inévitablement par la prescription de Levothyrox. Par manque d’arsenal thérapeutique, mais surtout par manque d’information, les endocrinologues ont généralement la main lourde et n’essaient rien d’autre avant de proposer la fameuse pilule. Et voilà les patientes (ce sont majoritairement des femmes) sous contrainte perpétuelle, astreinte à une obligation de suivi et sujette à des effets secondaires fréquents, notamment en cas de surdosage (fréquents aussi).

Il y a aussi même une tendance consistant à « mettre au repos ou au semi repos » la thyroïde avec le Lévothyrox, toujours, et sa thyroxine synthétique. Pas d'ablation dans ce cas, mais un traitement, de soutien pour ceux qui se laissent faire. Cette hormone de synthèse n’a pas pour objectif réel de "soutenir" la fonction thyroïdienne mais plutôt de la remplacer définitivement. Pour réaliser cela, on règle le dosage de la thyroxine à 100% des besoins probables de l’individu, avec pour effet que la thyroïde diminue rapidement ou cesse complètement toute activité. Mais ce réglage n’est pas facile selon les tempéraments. C’est ainsi qu’il se produit couramment des effets secondaires par surdosage aussi, tels que :

Agitation,

Amaigrissement,

Augmentations des glandes mammaires,

Coups de chaud ou coups de froid sans raisons,

Crampes d’estomac ou douleurs abdominales,

Diarrhées, flatulences

Douleurs et fatigue musculaire,

Hypersudation (mains moites, transpiration),

Intolérance aux températures élevées,

Mange en quantité excessive avec perte de poids,

Maux de tête,

Nervosité ou irritabilité,

Ostéoporose,

Perte de cheveux,

Tachycardie,

Tremblements,

Troubles de l'humeur (irritabilité),

Troubles du cycle menstruel,

Troubles du sommeil.

Et lorsque les médecins échouent à "stabiliser" une thyroïde, et que les symptômes deviennent très handicapants, ils en viennent généralement à proposer son irradiation ou son ablation.

Dépistage, diagnostic hatif, manque d'information, chirurgie ou irradiation de la thyroïde à l'iode radioactif... c’est ainsi qu’est né le formidable business de ce «pool-médico-pharmaceutique » qui produit une dépendance absolue à vie chez des millions de français. Et, dans le cas français, où le levothyrox a un quasi monopole, la dépendance à un seul laboratoire.
N'en faisons pas des tonnes pour commencer...

Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, avec l'avancée en âge, et n'en déplaise aux médecins, un problème de thyroïdie est souvent banal. Quand les marqueurs n'indiquent qu'un léger dérèglement, ce n'est qu'un signe parmi d'autres de vieillissement et de plus grande fragilité. Un phénomène qui n'est pas automatiquement irréversible.

Une étude de 2016 de l’université de Glasgow sur 737 patients atteints d’hypothyroïdie dite « subclinique » montre que la prise de Levothyrox ne fonctionnait pas mieux qu’un placebo sur les symptômes.

L’hypothyroïdie est dite « subclinique » lorsqu’en parallèle de quelques symptômes fréquemment rencontrés avec l’avancée en âge et la ménopause (fatigue, léthargie, problèmes de concentration, de poids ou de circulation), on constate un taux de TSH légèrement élevé, mais des taux de T4 et T3 normaux. Malgré l’inefficacité du médicament, il est inutilement prescrit à 90 % des femmes avec cette condition !

Souvent, les dérèglements de la thyroïde au moment de la ménopause peuvent être la conséquence de la baisse des œstrogènes propre à cette période de la vie : pour compenser cette baisse, notre commande hormonale centrale (hypothalamus et hypophyse) tente de monter en puissance, impactant ce faisant la thyroïde. Ici, on préfèrera s’attacher à travailler sur les déséquilibres en œstrogènes en amont, en accompagnant sa ménopause avec les plantes avant de considérer la thyroïde elle-même,

Et même quand les marqueurs indiquent une maladie auto-immune (Hashimoto ou ce que vous voulez...) il est encore possible d'agir. Evidemment, une thyroïdie n'est pas un rhume : c'est un problème de santé qui exige la plus grande vigilance car il peut avoir de nombreuses répercussions. D'où l'intérêt de comprendre de quoi il retourne, de savoir comment s'en prémunir et le traiter quand c'est possible naturellement et sans danger ! Il faut d'abord réfléchir aux causes :
Les pollutions environnementales : l'ennemi public n°1

On constate cinq fois plus de problèmes de thyroïde depuis 1985. Les autorités répondent que c’est du fait d’un meilleur dépistage. « On se moque du monde », réagit André Cicolella, toxicologue et spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires. Bien sûr, il y a eu le nuage de Tchernobyl, et l’ingestion d’aliments contaminés par de grandes quantités d’iode 131 et de césium 137, produisant cancers et thyroïdites d’Hashimoto.

Mais si on s’est un temps focalisés sur les radiations en circulation pour expliquer l’augmentation des problèmes thyroïdiens, bien d’autres polluants environnementaux ont hélas pris la relève depuis. Il y a ainsi des milliers de perturbateurs endocriniens comme le glyphosate qui sont susceptibles de dérégler nos glandes endocrines, la thyroïde étant particulièrement visée (c'est la plus volumineuse de nos glandes et une des plus accessibles).

Est-il utile de préciser que la plupart des aliments issus de l'agriculture intensive en contiennent. Le choix d'une alimentation bio est donc un must quand on souffre de la thyroïde.

Il y a aussi les médicaments. Ceux qui contiennent de l'iode peuvent détraquer la thyroïde et certains l'impactent directement comme l'amiodarone (Cordarone), les glucocorticoïdes, les contraceptifs hormonaux, le lithium, les interférons... Voilà autant de facteurs exogènes bien identifiés. A la pollution s'ajoutent d'importants facteurs endogènes comme un stress intense, un conflit psycho-affectif, une insuffisance hépatique ou rénale fonctionnelle, un déséquilibre immunitaire, des prédispositions génétiques...

Mais la cause de plus en plus impliquée, ce sont sans doute les métaux lourds. La thyroïde est une glande qui capte beaucoup d'éléments de notre environnement, en particulier buccal. C'est une éponge ! Outre les radionucléides, les métaux lourds se fixent dans la thyroïde. Le corps déclenche alors une activité immunitaire excessive responsable d’emballements et de pathologies auto-immunes. Quand la glande surstocke des éléments toxiques, le corps les prend en chasse, c'est logique. Et si l'on ne supprime pas la cause, cette chasse ne cessera de se poursuivre.

Lire aussi Levothyrox. Que cesse cette prise d'otage
La détection de l'hypothyroïdie

La thyroïde reste un organe assez mystérieux dont on ne sait pas dépister les petits troubles. Pour déceler un dysfonctionnement, on se contente souvent d'un dosage de la TSH qui indiquera simplement les plus grosses défaillances, mais c'est très insuffisant. On peut être atteint sans le savoir parce qu'il est difficile de réaliser que l'on a un problème au seul examen des troubles récurrents que l'on ressent. Les symptômes et les signes cliniques sont trop divers et variés.

La détection de l'hypothyroïdie consiste à faire pour commencer,le dosage sanguin de la thyréostimuline (TSH). La mesure normale se situe entre 0.3 et 5 µUI/ml. Au dessus et au dessous, de ces valeurs on considère qu'il y a un dysfonctionnement de la thyroïde. Mais de nombreuses personnes passent sous le radar de la détection avec cette simple mesure et il convient de lui en ajouter de nombreuses autres pour affiner le diagnostic. Vous trouverez les plus communes dans cet article sur le bilan thyroïdien.

D’autres encore sont parfois nécessaires. En effet, dans certains cas la thyroïde ne métabolise plus correctement l’hormone T4 (thyroxine) : au lieu de la transformer en quantité suffisante en hormone T3 (tri-iodo-thyroxine), elle a tendance à l’orienter en excès vers une forme inactive et inutilisable par l’organisme, la T3 reverse (rT3). Pour ces profils de patientes, les tests de mesure usuels du fonctionnement thyroïdien (TSH, ou TSH et T4) ne décèlent parfois rien d’anormal…

D’autres facteurs peuvent favoriser la transformation excessive de T4 en T3 inactive :

Traitement aux corticoïdes et production excessive de cortisol (stress chronique)

Taux de ferritine bas

Traitements médicamenteux, dont certains bêtabloquants (Propanolol) et même certains antidépresseurs (Clomipramine), ce qui complexifie d’autant plus le diagnostic (le traitement symptomatique pouvant ici amplifier la cause)

En France, la surveillance de routine par les endocrinologues repose souvent simplement sur un dosage de la TSH, en accord avec les préconisations de la Haute Autorité de Santé (HAS), mais il est intéressant, et souvent nécessaire pour détecter les problèmes de thyroïde, de faire mesurer également d’autres indicateurs hormonaux (T3 et T3 reverses, T3 et T4 libres, anticorps, etc. ) pour mettre au jour et appréhender au plus près les déséquilibres. Une autre mesure, souvent sous-estimée, est l'augmentation rapide du cholestérol sans raison apparente.
Hypothyroïdie : vérifier la solution préventive la plus simple

Si vous présentez des symptômes comme une frilosité, une fatigue et une prise de poids ou si votre thyroïde augmente en volume alors que votre fonction thyroïdienne (TSH) est normale, demandez à votre médecin de vérifier que vous ne soyez pas carencé en iode. Pour le savoir il suffit de faire un petit test urinaire, une iodurie (une vingtaine d'euros non remboursés).

En cas de test positif prenez de l'iode en gélules ou mangez des algues. Les médecins d'antan donnaient de l'iode avec du lait pour dégonfler les goitres. C'était aussi une mesure prophylactique. Cette solution est aussi utile en cas de thyroïdite autoimmune : dans ce cas la thyroïde est diminuée dans son fonctionnement non seulement en raison des attaques autoimmunes mais en plus parce qu'elle manque d'iode, l'élément qui lui apporte ses « briques de base » : si vous n'avez pas d'iode, vous ne fabriquez pas d'hormones thyroïdiennes. La solution des gélules est la plus sûre (en termes de quantité et de qualité) : on les trouve en pharmacie et en compléments alimentaires.

Si vous ne souhaitez pas manger des algues à chaque repas, vous pouvez choisir un complément alimentaire à base d'algues. Je vous recommande particulièrement l'algue brune Laminaria japonica que vous pouvez acheter dans certaines boutiques bio ou sur internet. Elle apporte un taux d'iode organique intéressant tout en régulant, grâce à d'autres composants, le métabolisme thyroïdien et le système nerveux. En plus, elle favorise la chélation des métaux lourds (sans doute plus responsable de la multiplication des cas d'hypothyroïdie que Tchernobyl).

La Laminaria (qui, bien qu'elle porte le nom de "japonica" ne provient pas toujours du Japon) contient des alginates qui sont des composés polysaccharides ayant la capacité de se lier, dans l'intestin grêle, aux métaux lourds et aux substances radioactives. Les alginates ne pouvant être digérés, ils sont éliminés par l'organisme et entraînent les molécules toxiques avec eux, sans qu'elles puissent être absorbées.

Si vous choisissez d'acheter de la Laminaria, vérifiez si elle contient bien un pourcentage d'iode compris entre 0,1 et 0,3%, pas plus, ni moins. Et assurez-vous également qu'elle contient bien un minimum de ces fameux polysaccharides (5% au moins).

C'est à la fois une solution préventive et un traitement en cas d'hypothyroïdie légère. Une TSH normale doit être comprise entre 0,3 et 5 µU/L. Lorsque le taux est tout juste inférieur à 0,3 (jusqu'à 0,3 compris) le traitement par la laminaria peut suffire.

Lire aussi Levothyrox : une nouvelle étude donne raison aux plaignants
Un traitement naturel pour éviter, retarder ou diminuer la prise de Levothyrox.

Vous avez (ou on vous a) détecté une hypothyroïdie ? Vous souffrez d'une hypothyroïdie autoimmune ? C'est le moment où jamais d'essayer un protocole naturel qui peut vous éviter bien des tracas. La médecine officielle ne prend en compte que les apports en iode. Pourtant d'autres nutriments sont indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde. En voici trois, essentiels :

- La L-tyrosine : cet acide aminé que l'organisme peine à fabriquer en vieillissant est un précurseur des hormones thyroïdiennes (thyronine, thyroxine ou T4).

- Le zinc : il intervient dans la conversion de la T4 en T3 (et comme il est principalement présent dans les aliments carnés, les végétaliens et les végétariens en manquent plus souvent).

- Le sélénium : il entre dans la composition de l'enzyme qui active cette conversion et participe aux défenses antioxydantes locales (la thyroïde est de tous les organes celui qui concentre le plus le sélénium). De nombreuses études ont mis en évidence son utilité, y compris dans les maladies autoimmunes de la thyroïde et dans l'hyperthyroïdie.

- Fer : des carences en fer freine la bonne conversion entre T4 et T3.

On pensera aussi à des co-facteurs importants comme les vitamines B. Vous pouvez vous procurer chacun de ces nutriments séparément, mais il existe aussi des compléments qui associent ces éléments (voir carnet d'adresse).

En complément de ce fond nutritionnel, faites régulièrement vérifier votre taux de TSH. Si il demeure nettement au dessus de 5 après deux mois de traitement, c'est que ce traitement n'est pas suffisant et il vous faudra sans doute vous tourner vers le Levothyrox insistez pour avoir le plus faible dosage au début.

Il existe aussi des plantes classiques de la médecine indienne réputées pour réguler la thyroïde, à l'instar de l'ashwaghanda (Withania somnifera), réputée augmenter la production de T4, et le guggul (Commiphora mukul), dont des études ont montré qu’il a un effet stimulant sur la thyroïde : meilleure métabolisation de l’iode, augmentation de la production de T3 et meilleur ratio T3/T4 grâce à un de ses principes actifs, la guugulsterone.

A noter tout de même : l’activité de la thyroïde est commandée par les TSH (thyréo-stimulines) sécrétées par l’hypophyse. En présence du Lévothyrox, l’hypophyse qui mesure en permanence les taux de T3 et T4, corrige la libération des TSH en fonction. Il convient donc de suivre de près l’évolution de paramètres du sang surtout au début des prises de compléments naturels pour la thyroïde.

Hashimoto vous condamne-t-il au Levo ?

En cas d'hypothyroïdie autoimmune confirmée (thyroïdite de Hashimoto), on vous dira qu'il n'y a aucun issue autre que le Levothyrox. Ce n'est pas totalement faux.

Mais de nombreuses patientes constatent une baisse significative de leurs anticorps anti TPO lorsqu'elles entament un régime sans gluten, ou entament une complémentation en sélénium. A tester, donc, avant d'entamer des traitements lourds !
On n'arrête jamais d'un coup le Lévothyrox

Il est important d'introduire ces produits naturels en gardant dans un premier temps la même dose de Lévothyrox. Dans la foulée on testera régulièrement l'activité de la thyroïde et si les marqueurs sanguins se stabilisent on peut alors progressivement baisser la dose de thyroxine par pallier jusqu'à s'en passer. Sans cesser de la supplémenter avec des « briques de base » qui vont lui permettre de se remettre au travail.

Le pire qui puisse arriver c'est que ce traitement naturel ne suffise pas. On a toujours devant soi quelques semaines de latence et si ça ne va pas il suffit de reprendre de la thyroxine, c'est tout. Ce n'est pas bien grave. Cela arrive dans certains cas, quand la thyroïde est trop démolie ou quand on l'a laissée trop longtemps sous Lévothyrox (cette molécule faisant le travail à sa place elle finit pas se scléroser en quelque sorte).

Evidemment, si vos marqueurs signalent une aggravation au bout de quelques semaines, allez vite consulter ou revenez vite à votre hormone de synthèse. On ne plaisante avec la thyroïde. Mais au nom de ce même principe, ne pensez-vous pas que cela vaille le coup d'essayer autre chose que les hormones de synthèse à perpète ?







Carnet d'adresse :

- Laminaire

- Sélénium

- L tyrosine

- Oméga 3 marins

- Maca

- Ashwaghanda

- Guggul.

- Hypothyr (tyrosine, laminaire, vitamines B et E, maca)



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