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Diabète : le verriez-vous venir ?

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Le diabète de type 2 ne s’attrape pas du jour au lendemain comme un rhume. Il se « fabrique » pendant des années, jusqu’à ce qu’un malaise ou que certaines complications ne révèlent le pot aux roses. Auparavant, certains voyants se seront allumés pour indiquer qu’il se trame quelque chose. Sauriez-vous les reconnaître ?
Article mis à jour le 10/02/2023 par La rédaction
Comment débute un diabète ?

Ça commence sans qu’on ne remarque rien. Enfin, tout au début. On profite de la vie, on mange avec plaisir, sans trop se soucier ni du sucre, ni du gras, ni du sel, qui sont désormais nichés partout. Et on fait la même chose avec ses enfants : ils adorent les pâtes, les frites, les petits encas du rayon biscuiterie industrielle, les bonbons, les sodas, les sirops, etc., alors pourquoi les en priver ? Après tout, c’est en vente libre.

Au départ donc, rien à signaler. Mais au bout d’un certain temps – variable selon les personnes, car nous avons tous un métabolisme différent –, l’une des fonctions les plus importantes, si ce n’est la plus importante, se dérègle : la gestion de la glycémie. Sous les coups de boutoir d’une surconsommation permanente de glucides, le métabolisme perd tout bonnement les pédales.


Le diabète de type 2 touche des personnes de plus en plus jeunes
Le diabète de type 2 touche des personnes de plus en plus jeunes


Diabète

Le diabète de type 2 ne s’attrape pas du jour au lendemain comme un rhume. Il se « fabrique » pendant des années, jusqu’à ce qu’un malaise ou que certaines complications ne révèlent le pot aux roses. Auparavant, certains voyants se seront allumés pour indiquer qu’il se trame quelque chose. Sauriez-vous les reconnaître ?
Article mis à jour le 10/02/2023 par La rédaction
Comment débute un diabète ?

Ça commence sans qu’on ne remarque rien. Enfin, tout au début. On profite de la vie, on mange avec plaisir, sans trop se soucier ni du sucre, ni du gras, ni du sel, qui sont désormais nichés partout. Et on fait la même chose avec ses enfants : ils adorent les pâtes, les frites, les petits encas du rayon biscuiterie industrielle, les bonbons, les sodas, les sirops, etc., alors pourquoi les en priver ? Après tout, c’est en vente libre.

Au départ donc, rien à signaler. Mais au bout d’un certain temps – variable selon les personnes, car nous avons tous un métabolisme différent –, l’une des fonctions les plus importantes, si ce n’est la plus importante, se dérègle : la gestion de la glycémie. Sous les coups de boutoir d’une surconsommation permanente de glucides, le métabolisme perd tout bonnement les pédales.

Lire aussi Diabète : le combat de tous les types
Le syndrome métabolique, étape préliminaire

Le syndrome métabolique est défini par l’Organisation mondiale de la santé et le National Cholesterol Education Program américain selon un tableau clinique précis portant sur le tour de taille, les niveaux de triglycérides et de HDL cholestérol, la pression artérielle et la glycémie à jeun. Il est considéré comme avéré lorsque trois de ces cinq critères dépassent les normes. Si cette conjonction d’anomalies physiologiques n’est pas considérée comme une maladie en soi, elle est tout de même assimilable à un état pré-diabétique et multiplie par trois le risque de maladie cardio-vasculaire.

Il faut savoir que le syndrome métabolique n’est lui-même que l’aboutissement d’un dysfonctionnement antérieur. Repérer ses premiers indices va permettre de corriger le tir et de rétablir la situation assez facilement. En particulier chez les enfants, de plus en plus touchés – ceci expliquant pourquoi de nombreuses études tentent actuellement de mieux cerner les premières manifestations du syndrome métabolique pédiatrique. Des indicateurs relatifs à la tolérance au glucose et à l’insuline, ainsi que des marqueurs de l’inflammation, semblent ici pertinents1.
J’ai du diabète ?!

Il est courant qu’une personne ayant développé un diabète reste incrédule à l’annonce du diagnostic. Car le diabète est une maladie qui avance masquée, jusqu’à ce que l’une de ses manifestations s’impose. C’est pourquoi la plupart des malades ne sentent rien venir. On estime d’ailleurs à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent, rien qu’en France. Il est donc important de connaître un tant soit peu le sujet et, si l’on a le moindre doute (et passé 40 ans), de faire tester sa glycémie à jeun une fois tous les deux ans.

Une bien insignifiante contrainte en regard des conséquences potentielles du diabète. Car ne croyez surtout pas que grâce aux progrès médicaux vous vivrez confortablement avec la maladie – c’est possible au début, mais avec l’âge, le diabète conduit, encore aujourd’hui, à des amputations, de la dialyse, de la cécité et des infarctus. On peut rêver mieux pour ses vieux jours… D’autant que des études laissent (enfin) entrevoir que le diabète de type 2 est réversible2Des voyants qui doivent alerter

Voici quelques-uns des principaux signaux mentionnés dans la littérature médicale3. Si vous en cumulez plusieurs, il est temps d’en toucher un mot à votre médecin.

La prise de poids : pour l’enfant comme pour l’adulte, un surpoids associé à un changement de morphologie (ventre proéminent et poignées d’amour notamment) sont souvent les premiers indicateurs visibles du processus.
La perte de poids : elle est plutôt liée au diabète de type 1, mais peut aussi se rencontrer chez certains profils métaboliques sujets au diabète de type 2.
La bouche sèche et une soif permanente.
Des envies pressantes d’uriner et des urines concentrées, tirant sur l’orange.
Une fatigue inexpliquée. Chez la personne diabétique, le métabolisme ne peut plus utiliser le sucre en tant que carburant.
Un comportement perturbé. Chez les enfants, les troubles de la glycémie ont souvent des répercussions sur leur comportement : sautes d’humeur, instabilité, difficulté à apprendre à l’école… Chez l’adulte, on observe de la morosité, voire de la déprime.
Une forte envie de dormir après les repas.
Des envies irrépressibles de sucré, même entre les repas.
Une transpiration au moindre effort, ou à la moindre émotion.
L’infection urinaire ou une miction douloureuse sont un signal possiblement relié à une consommation excessive de sucre. En effet, les métabolites excrétés via l’urine sont irritants, et le sucre favorise la prolifération de mauvaises bactéries.
Des troubles de la vision.
Des zones de peau sombre et épaissie au niveau du cou, des coudes, des genoux, des aisselles ou sur les doigts…
Une cicatrisation plus lente des plaies.
Des fourmillements, en particulier dans les jambes.
Des troubles sexuels, en particulier de la fonction érectile chez l’homme.
Les erreurs qui favorisent le dérapage

Du point de vue nutritionnel, deux comportements jalonnent immanquablement le chemin conduisant au diabète : consommer trop de sucre (sous toutes ses formes, depuis les féculents jusqu’aux produits de boulangerie, en passant par les confiseries, les sodas et l’alcool) ou d’édulcorants, et manger (ou grignoter) à toute heure, de façon désordonnée. Ces erreurs ne laissent aucun répit au pancréas, qui produit de l’insuline quasi en continu. Ce faisant, il s’épuise, et ses cellules y deviennent insensibles. Plus surprenant, l’utilisation quotidienne d’une solution rince-bouche antiseptique pourrait favoriser le développement d’un diabète de type 2.

Un autre paramètre joue un rôle fondateur dans la genèse du diabète : le manque d’exercice. En l’espace de soixante-dix ans, la dépense calorique de l’être humain associée à un travail musculaire est devenue minime, pour ne pas dire inexistante. Alors que, parallèlement, la nourriture est devenue surabondante, et d’une qualité toujours plus médiocre. S’il en était besoin, une récente étude pointe les méfaits des aliments ultratransformés4. Nous ne sommes pas passés par hasard de 108 millions de diabétiques dans le monde en 1980 à 442 millions en 2014 !

Si vous voulez éviter de glisser dans la spirale de l’instabilité glycémique, du prédiabète puis du diabète de type 2, suivez les conseils ci-dessus. Vous devriez également introduire dans votre alimentation ces 15 aliments bénéfiques. Si le diabète est déjà installé, il faudra adopter un régime de santé beaucoup plus strict. Enfin, un nombre croissant d’observations montrent que la pratique du jeûne intermittent serait extrêmement utile pour rééduquer le pancréas et faire régresser le diabète (au point de pouvoir, dans certains cas, se passer totalement de médicaments au bout de trois mois).n aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Source alternatives sante.

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Je connais quelqu'un qui l'avait déclenché après une grosse frayeur, il parait que ça peut?
Wolf!
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