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Chlamydia : l'avez-vous déjà ?

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De toutes les infections sexuellement transmissibles, l'infection à Chlamydia trachomatis est aujourd’hui la plus fréquente chez les jeunes Européens. En effet, elle affecterait désormais environ 10% des femmes (contre 4% il y a dix ans) et 5% des hommes... sans que les unes ou les autres le sachent la plupart du temps. Là où la médecine officielle n'a à proposer que les antibiotiques, la médecine alternative, a plusieurs propositions de traitements naturels du chlamydia (cliquez ici pour y accéder directement).

De toutes les infections sexuellement transmissibles (gonocoque, mycoplasmes, etc.) l'infection à Chlamydia trachomatis est aujourd’hui la plus fréquente chez les jeunes Européens. D'après les données de Santé publique France de 2017, trois fois plus d'infection à Chlamydia ont été dépistées en France entre 2012 et 2016. Pour autant, de nombreuses personnes, hommes et femmes ne le savent pas car l'infection est asymptomatique dans 60 à 70% des cas.

La contamination se fait généralement dès le début de la vie sexuelle, raison pour laquelle l'infection touche particulièrement les 18 à 25 ans (surtout les jeunes femmes). Ainsi, près d’une femme atteinte sur deux est infectée dès son premier rapport sexuel ! Certains facteurs étant susceptibles de favoriser cette contamination, comme une contraception mal dosée ou une mycose génitale négligée ou mal traitée.

La bactérie en cause, Chlamydia trachomatis, n'est pas vraiment une bactérie. Il s'agirait plutôt d'un parasite à mi-chemin entre le comportement d'un virus et d'une bactérie. Chlamydia se développe essentiellement au niveau de la muqueuse de l’urètre dans les deux sexes et du col de l’utérus chez la femme.

En général, l’infection est sournoise car elle ne génère que très peu de symptômes gênants. Toutefois, elle peut être suspectée :

chez l’homme, à l’occasion de brûlures à la miction ou d’un petit écoulement en dehors de celle-ci. Mais les signes peuvent se réduire à de simples picotements !
chez la femme, à l’occasion d’une infection urinaire, ou d’une mycose vaginale, surtout si les symptômes persistent malgré un traitement apparemment adapté. Ou encore lors d’une consultation pour douleurs pendant l’acte sexuel.

Chlamydia: on s'en aperçoit souvent trop tard

Les Chlamydiae n'endommagent pas directement les tissus, mais provoquent une réaction inflammatoire qui jugule l'infection aussi longtemps que les bactéries subsistent dans l'organisme. Cette composante inflammatoire de la réaction immunitaire n'est pas toujours spectaculaire, mais si elle perdure, il peut y avoir des dommages à long terme. Toute chlamydiose urogénitale augmente par exemple le risque d’occlusion des trompes utérines de 20% et celui de grossesse extra-utérine de 10%.

L’infection ne se révèle bien souvent que par une de ses complications qui sont multiples. Il peut s’agir :

d'une épididymite (infection du petit organe cylindrique situé derrière chaque testicule);
d’une prostatite chez l’homme;
d’une endométrite (infection du corps utérin);
d’une salpingite (infection des trompes de Fallope) chez la femme : la fièvre est alors souvent supérieure à 38°C et les douleurs intenses;
d'une rectite (inflammation du rectum);
d'une maladie de Nicolas-Favre (ulcération de la région génitale, disparaissant spontanément et suivie par une atteinte inflammatoire et douloureuse des ganglions lymphatiques inguinaux du côté où siégeait le chancre) dans les deux sexes.

Les complications peuvent concerner un autre lieu que la sphère urogénitale :

angine,
trachome (kérato-conjonctivite susceptible d’entraîner la cécité, mais rares sous nos climats),
en 2014, des chercheurs de l'Institut Max Planck ont mis en évidence une relation entre les infections à Chlamydia et les cancers abdominaux.

Enfin, des syndromes complexes peuvent apparaître comme ceux de Fiessinger-Leroy-Reiter (caractérisé par la survenue simultanée d’une urétrite, d’une atteinte poly-articulaire et d’une conjonctivite, le plus souvent dans un cadre fébrile et affectant essentiellement les personnes appartenant au groupe cellulaire HLA B27) et de Fitz-Hugh-Curtis (inflammation fébrile des tissus au voisinage du foie, souvent à la suite d’une IVG).

Le dépistage est donc essentiel. Il repose essentiellement sur la recherche de la bactérie au sein des cellules de la muqueuse urinaire. Du fait du caractère insidieux de l’infection, il est recommandé pour tout jeune adulte ayant une vie sexuelle de réaliser deux dépistages par an.
Syndrome inflammatoire pelvien (SIP), attention aux premiers signes

Les femmes se plaignent souvent de la combinaison de deux ou plusieurs signes parmi les suivants :

une douleur du bas-ventre évoluant depuis déjà quelques jours, dont la localisation n’est pas toujours facile à préciser;
des douleurs lors des nouveaux rapports;
des pertes vaginales différentes par leur aspect, leur abondance et leur odeur de la glaire;
parfois un saignement menstruel en dehors de la période prévue des règles;
des douleurs en urinant ou en allant à la selle;
de la fièvre, voire des frissons.

L’intensité de chacun de ces signes est extrêmement variable d’une femme à l’autre, mais l’association de seulement deux d’entre eux doit immédiatement alerter car il peut s’agir d’un syndrome inflammatoire pelvien (SIP) dont la chlamydiose et la gonococcie sont les premières responsables. Toute suspicion de SIP doit amener à consulter rapidement, non seulement pour se débarrasser et guérir de l’infection, mais aussi pour éviter de propager celle-ci à son ou ses partenaires et préserver sa propre fertilité.

Tous les partenaires dans les deux mois précédant l’apparition des premiers signes doivent être contactés et exhortés à consulter.

La survenue d’un SIP n’est pas rare dans les trois semaines qui suivent la pose d’un stérilet. Le plus souvent, celle-ci est révélatrice d’une chlamydiose jusque-là silencieuse. Il est donc capital de consulter rapidement plutôt que de penser que ces symptômes ne sont en relation qu’avec la présence du corps étranger qu’est le dispositif intra-utérin.
Pour toute femme qui a déjà eu une infection sexuellement transmissible, un seul des signes ci-dessus listés, même sur un mode mineur, doit amener à faire un dépistage de chlamydiose avant de se faire poser un stérilet.
L’échec progressif des antibiotiques

Le système immunitaire naturel est souvent peu efficace contre ce type d'infection. Les lymphocytes b ne parviennent pas à traquer les Chlamydiae, qui vivent à l'intérieur des cellules où les anticorps circulants ne les atteignent pas. Ainsi, l'organisme n'élimine jamais complètement la bactérie, et, d'autre part, l'immunité naturelle après une infection ne dure guère plus de six mois. Une infection, qui a apparemment disparu, peut donc se déclarer à nouveau des mois ou des années plus tard, et l'individu ne sera pas immunisé contre ces nouvelles agressions.

Pendant longtemps, la médecine officielle est parvenue à contenir la progression de cette infection avec des antibiotiques (le plus souvent azithromycine et doxycycline), mais cette bactérie, comme la plupart de ses congénères, a su s'adapter à la réponse médicamenteuse. Les chiffres officiels estiment qu'il s'agit de 10 à 15% des Chlamydiae.

Ainsi, il n'est pas rare de voir des infections à Chlamydia qui durent pendant des mois malgré les traitements antibiotiques.
Les solutions naturelles

Pour celles et ceux pour lesquels l'antibiothérapie a été inefficace, il faut évidemment penser à tous les antibiotiques naturels en soutien.

Il faut également penser à la flore vaginale. Elle est composée en majeure partie de lactobacilles. Ces bactéries transforment le lactose en acide lactique pour acidifier l’environnement et empêcher ainsi la croissance de certaines bactéries nocives. Lorsque cette flore est insuffisante ou détruite, la vaginite s’installe avec son cortège de désagréments. Le remède est donc simple : il faut alors recoloniser la flore vaginale par les lactobacilles. Ce rééquilibrage de la flore vaginale peut être réaliser aux moyens d'ovules aux probiotiques (comme Symbiovag par exemple).
Les antibiotiques naturels

Je vous renvoie à nos autres articles sur les antibiotiques naturels. Dans le cas des chlamydiae, la prise d'extrait de pépin de pamplemousse ou d'argent colloïdal pourra consolider ou prendre le relais des traitements conventionnels. Certaines huiles essentielles ou plantes sont toutefois plus spécifiquement adaptées.
Les huiles essentielles contre chlamydiae.

Les huiles essentielles de myrte (Myrtus communis), de thym (Thymus vulgaris) et d’eucalyptus (Eucalyptus cryptonifera) ont fait la preuve de leur efficacité sur les chlamydiae. Elles peuvent être employées en ovules que l'on fera préparer par le pharmacien. Vous pouvez également employer ce remède plus spécifiquement destiné aux infections urinaires mais dont l'action englobe les infections à chlamydia. Ce remède à pour nom Cystactif ( il contient du Calluna vulgaris (bruyère) en teiture-mère, Uva ursi TM (busserole), de l'huile essentielle de cajeput (Melaleuca cajeputi), de niaouli (Melaleuca quinquenervia), d'origan (Origanum compactum) et de santal (Santalum album).
Les plantes

L'Usnée barbue (Usnea barbata). On peut faire appel à cette algue/mousse qui possède des pouvoirs antiseptiques et antiviraux. L'usnée semble efficace pour se débarrasser des chlamydiae, mais on n'en trouve que très difficilement (sous forme de granules homéopathiques ou de teinture-mère en pharmacie). Attention, ne vous risquez pas à identifier ce lichen vous-même pour en faire des tisanes car deux lichens qui se ressemblent beaucoup poussent souvent côte à côte. L'usnée est médicinale mais l'autre peut être toxique, donc il faut être certain de bien reconnaître l'espèce avant de l'utiliser pour ses propriétés.
En teinture mère, il faut en prendre des doses rapprochées et d'assez bonnes quantités (adulte moyen : 1,5 à 2 ml de teinture toutes les 2 heures). Si les symptômes ne disparaissent pas ou ne diminuent pas au bout de 12 à 24 heures après le début de la prise d'usnée, ou si la fièvre revient, cela signifie que l'usnée ne fonctionne pas et il ne sert à rien de continuer le traitement. On peut commander de l'extrait d'usnée en Angleterre (voir le carnet d'adresse)
Toutes les plantes qui contiennent de la berbérine : Il y a 400 arbustes dans cette famille. Mais les extraits qui ont montré une action sur les chlamydiae sont principalement l'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), le mahonia à feuille de houx (Mahonia aquifolium) et l'épine-vinette (Berberis vulgaris).
L'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis). Cette herbe contient, en plus de la berbérine, de l'hydrastine et plus de vingt autres alcaloïdes, dont on dit qu'ils ont un effet antibactérien synergique de la berbérine.
L'épine-vinette (Berberis vulgaris) peut s'acheter plus facilement sous nos climats sous forme de baies séchées. Cette plante (et surtout son fruit) est un des classiques de la médecine indienne et chinoise. Elle a été documentée pour la première fois en 1933 justement pour son action sur le trachome (infection oculaire bactérienne causée par Chlamydia trachomatis).
Le mahonia (Mahonia aquifolium). En 2004, une étude réalisée à l'université Comenius de Bratislava (Slovaquie) a confirmé l'effet antifongique et antibactérien de cette plante. La jatrorrhizine, un des composants de Mahonia aquifolium, semble être le principe actif le plus puissant.

En accompagnement :

L'échinacée (Echinacea) tue une grande variété de pathogènes, notamment les virus, les bactéries et les infections à levures. Il renforce également les tissus et le système immunitaire en général.
Le palmier nain (Saw palmetto) est efficace dans le traitement des symptômes du tractus urinaire de la chlamydia qui survient fréquemment chez les hommes. Ses propriétés antiseptiques sont particulièrement efficaces dans la prise en charge des maladies des voies urinaires.
La gentiane. La médecine traditionnelle chinoise traite habituellement chlamydia avec une combinaison de deux ou trois herbes. La gentiane est incluse dans tous les remèdes à base de plantes pour le traitement de l'infection à chlamydia.

Mieux connaître le chlamydia

Le genre Chlamydia comprend trois espèces :
psittaci, trachomatis et pneumoniae. Ce sont des bactéries de petite taille, (0.2 micromètre) parasites cellulaires obligatoires, possédant ADN et ARN dont la paroi, mince, ressemble à celle des bactéries à Gram négatif.

Chlamydia trachomatis

C’est un pathogène presqu'exclusif de l'homme. Quatre sérotypes (A,B,Ba,C) sont responsables du trachome, infection conjonctivale sévissant dans les pays en voie de développement.
Huit sérotypes (D à K) sont en cause dans des "maladies sexuellement transmises" (M.S.T. fréquentes et souvent asymptomatiques) :

• Localisations basses,

- urétrites non spécifiques et post gonococciques, épididymites chez l'homme ;
- cervicites et urétrites chez la femme.

• Localisations hautes,
- prostatite
- salpingite aiguë ou chronique, stérilité tubaire

• Localisation extra-génitales
- conjonctivites folliculaires.
- syndrome de Fiessenger-Leroy-Reiter associant conjonctivite, urétrite et atteinte articulaire.
- conjonctivite à inclusions, pneumonie, rhinite ou otite chez le nouveau-né, contaminé au moment de l'accouchement.

Chlamydia psittaci

C. psittaci est répandu dans le monde animal (oiseaux, bovins
et ovins). l'homme n'étant qu'un hôte occasionnel.
La psittacose désigne la maladie des perroquets, perruches et serins ainsi que la maladie humaine ; le terme "ornithose"
concerne les maladies des oiseaux sauvages ou de basse cour.
La psittacose humaine donne lieu à une bronchopneumonie.

Chlamydia pneumoniae

Le diagnostic peut se fonder sur l'isolement de la bactérie par culture sur oeuf embryonné plus délicate mais plus sûre que
sur cultures cellulaires sur lesquelles l'isolement n'est parfois pas réussi. L'effet cytopathogène se manifeste sous forme de petites inclusions rondes caractéristiques.
Plus généralement, on a recours au diagnostic indirect par
la mise en évidence d'anticorps sériques (immunofluorescence
indirecte, ELISA).



Carnet d'adresse :

Symbiovag

Soluri

L’extrait d’usnée



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