Native de Provence, je suis très attachée aux auteurs de cette région où les gens ne "disent" pas les mots, mais les "chantent". Quand j'entendais mes tantes et oncles parler d'un malheur survenu à un tel ou un tel, le simple fait qu'il soit raconté de cet accent chantant, me le faisait paraître moins triste.
Je reviens à un de mes auteurs préférés : Jean Giono.
Et comme, ici, il ne fait pas beau depuis plusieurs jours et que le ciel est gris, j'ai eu envie de lire les mots qui chantent au Pays bleu. Je suis donc allée puiser trois livres dans ma bibliothèque et j'ai envie de partager avec vous ces lectures qui nous mènent là où il fait bon vivre.
Je viens de relire le premier des trois livres de la Trilogie de Pan que Jean Giono a écrit entre 1929-1930. Colline est également son premier roman.
RESUME :
Undébris de hameau où quatre maisons fleuries d’orchis émergent
des blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin
entre la plaine et le grand désert lavandier, à l’ombre des monts
de Lure. C’est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus
Gagou l’innocent.Janetest le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté
la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des
secrets. Maintenant, paralysé et couché près de l’âtre, il
parle sans arrêt, « ça coule comme un ruisseau », et ce qu’il
dit finit par faire peur aux gens des Bastides. Puis la fontaine
tarit, une petite fille tombe malade, un incendie éclate. C’en est
trop ! Le responsable doit être ce vieux sorcier de Janet. Il faut
le tuer…
Dans
Colline,premier roman de la trilogie de Pan,Jean Giono, un de nos plus grands conteurs, exalte dans une langue
riche et puissante les liens profonds qui lient les paysans à la
nature.
(Livre de Poche, 190 pages)
Demain, je vous parlerai des deux autres, plus connus puisque Jean Pagnol s'en est inspiré pour en faire deux films : Un de Baumugnes et Regain).
Bonne lecture !