Un grand MERCI pour vos messages. Doucement je reprends un peu ma plume après ce mois passé à l'hosto. Ma santé semble s'améliorer au fil des jours, mais la prudence est de rigueur. Je voudrais rendre hommage à tout le personnel hospitalier (Infirmiers, infirmières, aides-soignants, aides-soignantes) pour le travail extraordinaire qu'ils ou qu'elles accomplissent chaque jour. Il faut l'avoir vécu pour le croire, mais depuis très longtemps je le savais. Nuit et jour ils sont présents, prêts à réagir au moindre coup de sonnette et dieu sait si certains malades appuient sur cette alarme pour peu de chose. La nuit deux infirmières passent dans les chambres pour voir si tout va bien, vous aider à vous remonter dans le lit, car dans un lit médical ce n'est pas évident de s'y habituer et je n'en garde pas un bon souvenir. A 6h du matin c'est le réveil pour prise de sang, ce n'est pas très long, mais encore faut-il trouver les veines et chez moi elles jouent souvent à cache-cache, bras droit ou gauche ! Je m'excuse d'insister,je ne vous fais pas trop mal ? Non, non, c'est votre travail, vous n'avez pas le choix ! Un jour, j'ai même poussé l'audace de dessiner une veine au stylo, j'avoue que l'on en a bien rigolé, mais je n'ai pas échappé à la prise de sang pour autant.
Toutes plus belles les unes que les autres, souvent très jeunes, elles essayent de garder le sourire au maximum pour parler aux malades, les encourager, leur remonter le moral et c'est énorme de se sentir soutenu. Je me souviens qu'un soir à l?hôpital de Romans, je n'étais pas bien du tout, je tremblais comme une feuille, je n'arrivais plus à respirer, un infirmier qui passait s'en est aperçu, m'a vite mis un masque à oxygène et j'ai entendu crier, venez vite, appelez le docteur. Étant encore conscient, j'ai vu arriver 5 infirmières et le médecin et puis le trou noir et lorsque je me suis réveillé en service réanimation, je me trouvais à Valence. Un infirmier me montra une ardoise sur laquelle il avait écrit : « ne vous inquiétez pas, vous êtes à l?hôpital » ! Je le savais, mais j'ignorais avoir été transféré. Et toujours ce personnel formidable à l'écoute. Évidemment pour moi au début ce n'était pas évident car j'ai toujours peur de demander de l'aide, de déranger, mais il arrive un moment où c'est une obligation et lorsque cette aide se fait avec le sourire, avec la compétence professionnelle, on se sent soulagé, mais l'on ne doit pas en profiter pour autant. Certaines infirmières m'ont avoué que parfois elles souhaiteraient être plus nombreuses et surtout les week-ends, mieux soutenues et reconnues, mais toutes et tous adorent leur métier.
Oui, j'ai toujours eu une très grande reconnaissance pour tout le personnel hospitalier, qu'il soit de Romans, Valence, Lyon ou d'autres villes, nous devons les respecter. Trop facile de critiquer une erreur, un échec, mais remercier le personnel hospitalier ne relève pas d?une tache insurmontable......