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Un texte inspirant qui incite à réfléchir à nos choix de vie

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Découvrez ce magnifique conte raconté par l'un des plus grands penseurs chinois, Tchouang-Tseu. Et vous, que portez-vous dans votre sac à dos ?Je viens de découvrir, sur le très joli blog Du bonheur et des livres, un texte très inspirant.

Il est extrait du livre Le bonheur selon Tchouang-Tseu de Yu Dan. Tchouang-Tseu, est un grand penseur chinois, moins connu que Confucius.

Maître du taoïsme qui a donné naissance à la sagesse, la culture, la poésie et aux arts martiaux que la Chine a développés, puis exportés dans le monde entier, son enseignement incite à sortir des cadres imposés, des règles sociales qui nous oppressent, et à trouver une profonde liberté.

Quand on pense qu’il a vécu il y a plus de 2500 ans : c’est dingue comme ce qu’il propose est toujours d’une redoutable modernité !

Tchouang-Tseu délivre ses enseignements à travers de nombreux contes ou histoires courtes qui rendent tellement parlants nos biais de comportements que cela fait réfléchir.

Le conte que je vais vous partager ici parle de nos choix tout au long de notre vie, et de l’importance de consacrer du temps régulièrement à faire des pas de côté pour vérifier qu’on est toujours en ligne avec nous-même… afin de rectifier ce qui est rectifiable !

Voici le conte :

« Faisons l’hypothèse d’une vie qui durerait 80 ans.

Au tout début, l’être humain dont nous parlons déborde d’enthousiasme ; son sac de voyage est bien lourd, rempli à craquer d’idéaux, d’ambitions et de nombreux espoirs.

Prêt à braver les épreuves et les dangers, il pose son pied sur la première marche, entamant son ascension. Et il grimpe ainsi jusqu’à l’âge de 20 ans, c’est-à-dire jusqu’au moment de faire ses premiers pas seul dans la société.

Il commence alors à en identifier les règles et constate que la société lui impose un bien lourd fardeau. Il lutte d’arrache-pied, mais déjà il éprouve de la fatigue.

À ce stade-là, qui voudrait encore porter tant de rêves sur son dos ? Il décide alors de s’en délester provisoirement et de s’occuper d’abord d’assurer le nécessaire, de se créer une situation.

« Je reprendrai mes rêves plus tard, se dit-il, j’en ai bien encore le temps. »

Il se sent aussitôt beaucoup plus léger et poursuit donc son chemin. Il continue à prendre de l’âge.

La fatigue s’accumule, la lutte s’intensifie, les soucis se multiplient. Inévitablement, il commence à se plaindre. Il se sent trahi par la société, il a beaucoup trop donné de sa personne, la récompense est bien faible. Il panique et le doute s’installe. Mais, tout en maugréant il poursuit son chemin.

À 40 ans, l’âge auquel, dit Confucius, on n’éprouve plus de doutes, ce qui jadis le faisait déborder d’enthousiasme n’est plus. L’homme est épuisé, abattu. Il s’appuie désormais sur les autres pour poursuivre son chemin.

Ayant atteint l’âge de 60 ans, il se dit que le soir de la vie doit être bien beau, qu’il faut le chérir. Il décide alors de s’apaiser et de cesser de se plaindre. Ce stade de la vie correspond à celui où – là encore citons Confucius – l’homme pénètre le sens profond de ce qu’il entend. Désormais son coeur est à l’écoute, les reproches n’ont plus lieu d’être.

Enfin, l’homme atteint l’âge de 80 ans. Arrivé à cette autre extrémité de son existence, ressentant soudain une immense déception, il se souvient que ce à quoi il tenait le plus dans la vie, il l’a laissé dans le sac de voyage de ses vingt ans.

Tous ces rêves qu’il n’a jamais réalisés, auxquels il n’a jamais laissé libre cours, qui ne l’ont jamais accompagné. Toute cette vie, il l’aura parcouru en vain. Mais, ses 20 ans sont partis à jamais, car sur le chemin de la vie on ne peut retourner sur ses pas. »

Retrouvons et réalisons nos rêves !!
Source valerie etincelle
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