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Le Noël du vieux cordonnier Par Jean-Baptiste

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Le Noël du vieux cordonnier : une jolie histoire de Noël à raconter aux enfants, adaptée d’un conte de Charles Dickens.

Un Noël, un vieux cordonnier se reposa dans son petit magasin et lut : La visite des hommes sages à l’Enfant Jésus, et des cadeaux qu’ils avaient apportés. Il se dit : « si demain était le premier Noël, et si Jésus devait être né ce soir dans cette ville, je sais ce que je lui donnerais ! ».

Il se leva et prit d’une étagère deux petites chaussures en cuir neige-blanc le plus mou, avec des boucles argentées lumineuses : « Je lui donnerais cela, mon travail le plus fin. Que sa mère sera heureuse ! Mais je suis un vieil homme idiot, pensa-t-il avec un sourire. Le Maître n’a aucun besoin de mes pauvres cadeaux. »

Remettant les chaussures à leur place, il souffla la bougie, et alla se reposer. Il ferma ses yeux, quand il entendit une voix qui appelait son nom. « Martin ! »

Intuitivement, il reconnut de qui était cette voix.

« Martin, tu as envie de Me voir. Demain je passerai par ta fenêtre. Si tu me vois, offre-moi ton hospitalité : je serai ton invité et m’assiérai à ta table ».

Il n’a pas dormi cette nuit-là à cause de la joie et l’excitation qu’il éprouvait. Avant que l’aube ne se lève, il se leva et rangea son petit magasin. Il déploya du sable fin sur le parquet, et il tressa des combles sur les arcs verts du sapin. Il plaça un morceau de pain blanc, une fiole de miel, un pichet de lait sur la table, et, au-dessus du feu, il accrocha un pot de café. Ses préparations simples étaient complètes.

Quand tout était dans la promptitude, il a pris son vigile à la fenêtre. Il était sûr qu’il connaîtrait le Maître. Comme il observait le verglas et la pluie dans le froid, la rue abandonnée, il pensa à la joie qu’il aura quand il sera assis et mangera le pain avec son Invité.
Le vieux balayeur

Il aperçut un vieux balayeur qui passa près de là, soufflant sur sa main mince pour les chauffer. Pauvre homme ! Il doit être à moitié gelé pensa Martin. Ouvrant la porte, il lui dit :

– Entre, mon ami, et chauffe-toi, et boit une tasse de café chaud.

Plus de demandes n’étaient pas nécessaires, et l’homme accepta l’invitation avec reconnaissance.
Une maman pauvre

Une heure passa, et Martin vit une femme pauvre, vêtue tristement et portant un bébé. Elle fit une pause, d’un air fatigué, pour se reposer dans l’abri de sa porte. Rapidement il ouvra sa porte :

– Entre et chauffe-toi, repose-toi. Tu ne te sens pas bien ? lui demanda-t-il.

– Je vais à l’hôpital. J’espère qu’ils me laisseront entrer, mon bébé et moi expliqua-t-elle. Mon mari est en mer, et je suis malade, sans une âme à qui je puisse aller.

– Pauvre enfant ! pleura le vieil homme. Mange quelque chose et réchauffe-toi. Je vais donner une tasse de lait au petit.

– Quel joli enfant ! Pourquoi n’a-t-il aucune chaussure sur lui !

– Je n’ai aucune chaussure pour lui, soupira la mère. Alors il aura cette belle paire que j’ai finie hier.

Et Martin prit les chaussures molles, petites, neiges blanches qu’il avait regardé la soirée auparavant, et les glissa sur les pieds de l’enfant. Elles lui allaient comme un gant. Et la jeune mère s’en alla, pleine de gratitude, Martin retourna à son poste, près de la fenêtre

Source lumieredenoel.
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