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Le manque de confiance en soi: causes, symptômes et que faire

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Manquez-vous de confiance en soi?

Vous demandez-vous pourquoi et comment cela vous est-il arrivé et, surtout, s'il existe des solutions?

Dans cet article, vous découvrirez les causes et les symptômes du manque de confiance en soi et vous découvrirez des ressources pour savoir que faire.Pourquoi manquons-nous confiance en soi: les causes

Si vous mettez une mouche dans une bouteille, cette dernière volera jusqu’à s’épuiser pour essayer de sortir mais, même si elle peut littéralement repasser par le goulot d’où elle est entrée, elle ne retrouvera jamais la sortie…

Ce manque de cervelle des mouches peut faire sourire…

Pourtant, si on regarde bien, nous nous enfermons nous aussi très souvent dans des comportements improductifs qui nous rendent malheureux et dont nous avons peine à nous libérer.

Nous ne réalisons pas combien, trop souvent, les solutions à nos problèmes « insolubles » nous pendent au bout du nez…

Si de nombreux contextes sont propres à manquer de confiance en soi, d’autres peuvent aller jusqu’à nous la faire perdre…

Une des croyances très répandues chez les personnes qui manquent de confiance et qui ne se réalisent pas consiste à penser qu’elles n’ont pas la volonté ni la discipline nécessaires pour réussir.

Or, si cela semble vrai en apparence, quand on creuse un peu, rien n’est plus faux.

Voici d'abord une vidéo qui pourrait vous intéresser:


l y a donc bien d’autres choses qui peuvent réduire à néant la confiance.

Nous pouvons agir de manière très semblable à la mouche dans la bouteille…

Ça vous dit d’essayer ?

De manière ironique, le texte qui suit présente d'abord les causes qui portent au manque de confiance en soi.

Alors pour manquer de confiance, vous n’avez qu’à suivre les 6 «conseils» suivants...

Notez que je développe BEAUCOUP plus de stratégies et d'exercices dans mon livre sur la confiance en soi.
Conseil (cause) numéro 1: Jouez au jeu de la société de superformance…

Dans la société dans laquelle nous vivons, la consommation comme la performance ont été érigées en lois ultimes.

Pour avoir droit à la considération et pour être heureux, il semble que nous devions tous être des astrophysiciens (ou médecins, etc.), parents exemplaires, millionnaires et marathoniens, entre autres…

Personnellement, je trouve cette poursuite de la performance sinon absurde, au pire carrément dangereuse.

Bien sûr, il peut être bien de se réaliser si on le fait par et pour soi-même, en toute authenticité.

Et je n’ai rien contre les parents, les médecins, les marathoniens ou les astrophysiciens…

Je n’ai rien non plus contre la perspective de réaliser des rêves et de s’accomplir, c’est même le sujet d’une partie de mon site Internet...

Mais réussir plein de choses seulement pour montrer aux autres à quel point nous avons de la valeur est absolument vide et ne rend pas heureux ni épanoui.

Cette surenchère de la performance, quand on décide de jouer à ce jeu pourri, ne peut donner que des résultats gagnant-perdant…

Ça veut dire que si je suis meilleur que l’autre selon le critère X (choisissez ici le critère social de performance/valeur que vous désirez), l’autre est aussi moins bon que moi selon ce critère.

Alors pour chaque personne qui réussit bien quelque chose, une autre personne réussit moins bien.

Et des critères superficiels, vous en trouverez des tas un peu partout, particulièrement dans les annonces publicitaires (ex.: « Je dois posséder une belle voiture pour montrer aux autres combien j’ai réussi. »)

Ce jeu à somme nulle retire de la valeur autant qu’il en donne.

Mais nous pouvons aussi décider de ne pas y jouer 

C’est à ce moment que l’authenticité et l’estime de soi ont plus de facilité à montrer le bout de leur nez.

À mesure qu’on utilise des critères extérieurs à nous-mêmes pour nous évaluer, on érode notre vision de nous-mêmes et nous perdons notre authenticité et manquons de confiance en soi…

Le Dr Frédéric Fanget, dans son livre Oser: Thérapie de la confiance en soi, aborde en détail le sujet du perfectionnisme et du désir de performance à partir de la pensée absolue: «Je dois faire toujours mieux».

Cette vision tordue est probablement celle qui revient le plus souvent dans la société de la performance.

Si vous désirez approfondir ce sujet pour éviter de tomber dans le piège, je vous invite à lire tout particulièrement les pages 97 à 110 du livre du Dr Fanget.

Poursuivons maintenant les manières les plus efficaces de se saboter ou les causes du manque de confiance en soi…

Voici le second «conseil»...
Conseil (cause) numéro 2: Développez vos peurs et écoutez attentivement tout ce qui vous angoisse…

La vie est une maladie mortelle transmissible sexuellement, dit-on.

Elle comporte donc bien des dangers.

Alors de la peur de se briser un ongle à celle de se réveiller mort le matin, toutes les occasions sont bonnes pour rester transi d’anxiété dans son coin… et ne rien faire.

C’est tellement plus sécurisant.

Alors si vous voulez perdre votre confiance en soi, voici quelques peurs qu’il est bon de cultiver:

La peur de ne pas réussir. Quelle horreur ! C’est le grand petit mot de 5 lettres: ÉCHEC, celui qui fait peur même aux ogres des contes pour effrayer les enfants !
La peur de ne pas réussir assez. Vous réussissez, c’est très bien, mais d’autres réussissent mieux que vous? Quel désastre ! Par exemple, imaginez, vous achetez une nouvelle tondeuse, mais vous découvrez que cette tondeuse est moins belle que celle de votre voisin!
La peur de l’humiliation. Si vous essayez quelque chose que vous n’avez jamais fait et que vous ne réussissez pas, vous pourriez avoir peur que cet échec vous humilie aux yeux des autres. Pour cela, vous devez vous préoccuper de manière démesurée de ce que pensent les autres.
La peur de réussir. Ne rien faire est une bonne manière de ne pas avoir de surprises. Essayer de faire quelque chose de nouveau et le réussir peut être source de nouveautés, de satisfaction, d’apprentissages, etc. Ce sont autant de responsabilités qui pourront vous casser les pieds si vous réussissez…
Les peurs irrationnelles et les différentes autres fantaisies et pensées anxiogènes. Alors là, vous pouvez y mettre toute la gomme! Laissez libre cours à votre imagination. Il n’y a aucune limite à ce que nous pouvons inventer pour nous faire peur et manquer de confiance en soi.

Conseil (cause) numéro 3: Cultivez les pensées tordues qui vous freinent

Allez faire une petite visite dans n’importe quel endroit qui réunit plusieurs personnes (bar, fête, cafétéria, etc.)

Qu’entendrez-vous très souvent ?

Des plaintes, de l’amertume et du pessimisme…

Écoutez les nouvelles ou lisez l’actualité.

Qu’y trouverez-vous ?

Des délits, de la diffamation et des mensonges, de la corruption et de la guerre…

Que cela signifie-t-il (entre autres) ?

Que l’être humain (vous et moi) a une tendance naturelle à se concentrer sur tout ce qui ne lui plaît pas, sur ce qu'il n’aime pas dans sa vie.

Alors si vous voulez vraiment manquer de confiance en vous, voici pour ainsi dire la pièce de résistance, le Nord magnétique de l’autodestruction: les pensées tordues et autres distorsions cognitives.

Et je vous les offre sur un plateau d’argent !

Les pensées suivantes sont à cultiver sans modération si vous désirez vraiment perdre confiance:

Les meilleures pires pensées à entretenir pour être malheureux !

La généralisation (ou pensée tout ou rien):

Un exemple de cette pensée? « Puisque je n’ai pas réussi ce que je voulais, je ne réussirai plus jamais rien dans ma vie! »

Le filtre mental:

Ce filtre consiste à ne voir que les pensées et les événements négatifs, et à sauter sur ces derniers à bras raccourcis pour ne voir que le pire de vous-mêmes, des autres ou de situations particulières.

Voici un exemple: «J’ai commis une erreur et maintenant tout le monde croit que je ne suis pas à la hauteur!» Efficace n’est-ce pas?

L’autodénigrement (autrement dit, «s’engueuler intérieurement»):

Cela consiste à vous critiquer, à souligner vos défauts, etc.

Par exemple, vous devez réagir fortement après une erreur en vous disant «De toute manière, je ne mérite rien de mieux ! Je suis nul(le)!»

Minimiser soigneusement vos réussites passées et, idéalement, les oublier:

Puisque la confiance se construit sur les succès, rien de tel pour la détruire que d’oublier tout ce que vous avez réussi par le passé.

Une autre stratégie, si vous avez de la difficulté à oublier quelques succès récalcitrants, consiste à en minimiser la portée et l’importance.

Par exemple, «J’ai réussi, oui, mais c’est parce que c’était tellement facile. N’importe qui en aurait fait autant.»

De cette manière, vous ne permettrez pas à vos succès de vous faire reprendre confiance.

Confondre vos émotions avec des faits (réels):

Un autre truc populaire consiste à donner tellement de crédit à vos émotions négatives que vous finissez par les considérer comme des faits réels.

Comme ça, comme par magie. Ta dam!

Par exemple, «Je sens ma vie comme un échec, je suis donc un échec complet!»

Transformer le positif en négatif:

Si un peu de positif vous menace, rien de plus simple que de le faire passer dans le tordeur du négatif!

Un exemple?

«Ces personnes semblent bien m’apprécier. Ce doit être parce qu’elles veulent profiter de moi, ou elles feignent de m’apprécier pour mieux rire de moi quand je ne suis pas là.»

Sauter aux conclusions… négatives:

Une bonne conclusion négative n’a souvent pas son pareil pour nous empêcher d’avancer, même si rien ne soutient pareille conclusion.

Un exemple?

«Je n’ai pas encore eu de réponse à savoir si mon projet a été accepté. Ce doit être parce qu’il a été refusé!»
Les pensées négatives dont je viens de parler possèdent d’autres ressources «fantastiques».

Elles nous permettent entre autres de ruminer le passé et de rester accroché à tout ce qui nous a fait mal!

Le fait de nous concentrer sans cesse sur nos mauvaises expériences développe en nous une formidable force de mouvement en direction du malheur.

Quelle belle ressource pour manquer de confiance en soi, vous ne trouvez pas?

Voici quelques manières efficaces d’en profiter:

Vous sentir coupables sans arrêt pour quelque chose dont vous n’avez pas été responsables.
Ruminer les événements négatifs de votre passé, faire rejouer en boucle les souvenirs les plus douloureux sur votre écran mental et ressentir de nouveau toutes les émotions désagréables que vous avez vécues pendant ces moments difficiles.
Ne pas accepter tout ce que vous ne pouvez strictement pas changer: éviter soigneusement de voir ce que vous pouvez construire de beau et de nouveau dans votre vie et vous servant de vos échecs passés pour vous décourager.

Conseil (cause) numéro 5: Sabotez vos initiatives et mentez-vous à vous-mêmes

L’auto-sabotage est vraiment efficace pour détruire la confiance en soi.

S’il l’est autant, c’est parce qu’il s’attaque précisément à ce qui pourrait la faire grandir: la possibilité de collectionner les succès, qu’ils soient petits ou grands.

Voici quelques manières efficaces de bien vous saboter:

Agir de manière impulsive et irréfléchie (vous savez, le genre d’actions et de décisions que vous regretterez par la suite).

Tout voir comme une immense montagne à escalader (alors qu’il ne s’agit que d’une colline ou, pire encore, d’une butte…)

Se disperser, nourrir la confusion et se décentrer de ses objectifs:

De cette manière, vous faites des choses, vous avez l’impression d’avancer, mais vous n’avancez heureusement pas!

Écouter toutes les personnes qui sont négatives et qui tentent de vous décourager (par peur, par jalousie, etc.):

Et ces personnes sont habituellement nombreuses. Qui a dit qu’on ne pouvait pas compter sur les autres?

Se donner d’excellentes mauvaises raisons d’arrêter:

Se dire «À quoi bon?»;

«Je suis trop jeune / trop vieux»;

«Je ne suis pas capable»;

«Je ne suis pas né(e) pour réussir», etc.

Se décourager après un échec et ne pas continuer:

Il n’y a rien de mieux que la résilience et la persévérance pour prendre confiance en soi.

Pour vous en prémunir, si vous arrêtez tous vos efforts après le premier échec, vous aurez la garantie que votre confiance en prendra pour son rhume!

Se mentir à soi-même:

Si vous vous racontez des mensonges, et que vous les croyez, vous vous donnez la superbe occasion de rester les deux pieds dans les problèmes.

Que ce soit à propos de changements dans votre vie (comme perdre un surplus de poids) ou de rompre une relation destructrice, les mensonges vous aideront à ne faire absolument rien pour changer ni améliorer les choses.
Conseil (cause) numéro 6: Cultivez l’inaction et ne caressez aucun objectif à court, moyen ni à long terme

Je vais vous dire les choses comme elles sont, de manière brutale: pourquoi vous donner tant de mal?

Malgré toutes les stratégies que je viens de vous partager pour manquer de confiance en soi, aussi efficaces soient-elles, en voici une bien plus simple qui recouvre en quelque sorte toutes les autres:

Ne faites rien, tout simplement!

Puisque la confiance en soi se nourrit d’initiatives et de succès, pourquoi ne pas simplement lui couper les vivres?

En ne faisant rien, vous aurez la certitude que votre vie stagnera, que les insatisfactions s’accumuleront et que vous votre estime de soi et votre confiance en pâtiront.

Et que se passe-t-il, Ô miracle, lorsque vous n’avez aucun but particulier et que vous vaquez, désœuvrés, à des activités triviales qui ne vous permettent pas de vous réaliser?

Vous vous sentez coupables et vous déprimez!

Voilà!

Et le plus beau dans tout ça, c’est que la culpabilité augmente l’inaction qui nourrit à son tour la culpabilité, et ainsi de suite dans la déprime.

Le cercle vicieux fonctionne!

N’est-ce pas merveilleux?

Ici se termine cette section ironique de mon article...

Si vous aimez ce genre d’humour qui consiste à rire de nous-mêmes et des différentes manières dont nous sommes parfois nos pires ennemis, je vous suggère cet excellent livre de Paul Watzlawick: Faites vous-même votre malheur !

Avec son humour et son originalité habituels, Watzlawick nous aide à identifier les pensées qui sont propres à saboter nos efforts et à nuire à notre développement personnel
Les symptômes du manque de confiance en soi

Nous sommes convaincus de ne pas pouvoir réussir des activités que nous ne connaissons pas.
Nous sommes négatifs par rapport à ce que nous entreprenons et nous anticipons d'échouer.
Nous avons de la difficulté à nous adapter aux nouvelles situations.
Nous avons de la difficulté à tolérer des délais dans la satisfaction de nos besoins.
Nous avons de la difficulté à nous souvenir de nos réussites passées.
Nous avons de la difficulté à définir des buts et à anticiper positivement l’avenir.
Nous avons tendance à être anxieux et nous avons de la difficulté à nous détendre.
Nous avons de la difficulté à persévérer, surtout lorsque surviennent des difficultés.
Nous avons de la difficulté à tolérer l’échec sans le généraliser à notre vision de l'avenir.
Nous entretenons généralement une confiance limitée dans les autres.
Nous avons de la difficulté à reconnaître nos erreurs, à les accepter et à chercher ce que nous pouvons faire pour les éviter à l’avenir.

Les horribles conséquences du manque de confiance en soi

Dans d'autres articles, j’ai défini la confiance en soi et j’ai présenté ce qu’elle apporte à une personne qui en possède une bonne dose.

Je viens aussi d'expliquer comment nous pouvions manquer de confiance en soi et même soigneusement la détruire.

À ce stade, tant qu’à y être, j’aimerais tourner encore un peu le manque de confiance dans la plaie.

Suis-je sadique?

Peut-être un peu… mais mon objectif ici est tout sauf de vous faire souffrir.

En fait, nous nous faisons souvent incroyablement souffrir nous-mêmes, sans nous en apercevoir.

Et c’est ce dernier point qui est le plus important: nous ne savons même pas que nous sommes la cause de notre souffrance!

Et puisque nous seuls pouvons améliorer les choses, comment se fait-il que nous restions le plus souvent prostrés devant notre situation inconfortable?

Parce que nous manquons de motivation à fournir les efforts qu’il faut pour changer.

Et la motivation fonctionne fondamentalement à partir des deux pôles qui consistent à éviter la souffrance, d’un côté, et à augmenter le plaisir, de l’autre.

Je vais donc maintenant vous aider à prendre conscience de toute la souffrance qui peut découler du manque de confiance en soi.

Autrement dit, je vais vous montrer à quoi ressemble le «bâton» (éviter la souffrance) avant de vous présenter la carotte (augmenter le plaisir).

Ainsi, la manière dont nous nous évaluons influence la vision que nous avons de nous-mêmes.

Et plusieurs conséquences néfastes surviennent lorsque nous généralisons notre manque de confiance à notre vie entière.

Comme l’expliquent le psychologue Keith Magnus et ses collègues, une personne qui évalue défavorablement ses capacités inhibe ses nouvelles initiatives même si elle est en pleine possession de ses moyens et qu’elle pourrait réussir ses projets et se réaliser.1

Pour aller plus loin, voici de quoi illustrer à quel point la différence est grande entre une personne qui a de la confiance en soi et celle qui en manque:
Personne confiante

Est capable de faire ce qu’elle considère bien et bon, même si les autres la critiquent.
Est en mesure de prendre des risques et fournit des efforts supplémentaires pour réussir quand tout ne va pas si bien.
Admet ses erreurs et apprend de celles-ci.
S’attend à ce que les autres soient satisfaits de son travail et la félicite de ses accomplissements.
Est capable d’accepter les compliments des autres et de s’attribuer le mérite de son succès.

Personne non confiante

Choisis ses initiatives en fonction de ce que pensent les autres.
Ne prend aucun risque, craint l’échec et reste confortablement enfermée dans sa zone de confort.
N’assume pas ses erreurs et fait tout pour les dissimuler aux yeux des autres (donc n’apprend pas tellement non plus…)
Se vante autant que possible de ses accomplissements même s’ils ne sont pas importants (ou qu'ils sont faux).
Refuse tout compliment de la part des autres en prétextant par exemple que n’importe qui aurait pu faire pareil (fausse modestie).

Évidemment, tous ces critères ne s'applique pas nécessairement à vous si vous manquez de confiance en soi.

Certaines seulement peuvent être présentes.

Voyons maintenant les conséquences à long terme d’un manque de confiance en soi:
Les conséquences (pas mal plus) catastrophiques du manque de confiance en soi (autres symptômes):

Repli sur soi:

Perte progressive des relations interpersonnelles et vide autour de soi.

Tourments émotionnels:

Émotions négatives constantes, entretenant notamment un haut niveau d’anxiété.

Insatisfaction et frustration chronique:

Voir sa vie comme un désastre dont on ne peut sortir.

Difficulté à entrer en relation avec les autres:

Problèmes interpersonnels et professionnels.

Incapacité de se percevoir de manière claire et transparente:

Se mentir continuellement et être injuste envers soi-même.

Exagérer ce que les autres pensent de soi:

Imaginez continuellement le rejet des autres et inventer des critiques qu’ils pourraient adresser.

Avoir peur de blesser les autres alors que rien dans les paroles ni les actions ne portent à tirer pareille conclusion.

Absence de réalisation de soi:

Ne pas relever de défis ni prendre d’initiatives, ne pas faire ce dont on rêve, ne pas se faire confiance et, conséquemment, attendre peu (ou pas) de sa propre existence…

Problèmes psychologiques graves comme la dépression et les troubles alimentaires:

Négligence de soi-même, catastrophisme, démobilisation.

Lorsque la confiance n’a pas d’assises solides dans une vision (et une évaluation) positive de nous-mêmes et de nos capacités, des mécanismes de défense se manifestent constamment et nous rendent malheureux.

Par exemple, si nous avons peur de ne pas réussir ou que nous craignons que les autres nous méprisent, nous perdons notre esprit d’initiative, notre motivation, notre satisfaction et nos espoirs.

Le manque de confiance suscite aussi de la fermeture et des conclusions prématurées face à la nouveauté: « je ne peux pas réussir », par exemple.

Ces conclusions erronées adoptent une forme absolue qui limite les expériences nouvelles, les succès, et favorise le rejet et l’isolement.

Par exemple, si une personne a peur de réaliser une activité que pratiquent les autres membres de son groupe, elle se sentira exclue et se dévalorisera en se comparant à eux.

C’est bien beau les listes et les tableaux, mais ça reste un peu abstrait tout ça…

C’est pourquoi je vous présente une triste histoire qui illustre jusqu’où peut conduire le manque de confiance en soi si on ne fait rien pour améliorer les choses.

Cet exemple est complètement fictif mais, pour l’écrire, je me suis inspiré de nombreuses sources: lectures, histoires de personnes publiques, des gens que je connais, etc.

Cette histoire est malheureusement celle de bien des gens, à différents degrés, et beaucoup pourront s’y retrouver, ne serait-ce qu’en partie.
La vie « catastrophique » de François…

Laissez-moi vous présenter François, un homme d’une cinquantaine d’années maintenant.

François provient d’une famille normale, tout à fait dans la moyenne.

Ses parents étaient gentils avec lui, mais ils avaient aussi leurs limites.

François a fait des études et il a pu se rendre jusqu’à l’université.

Là-bas, il ne savait pas trop en quoi étudier, et il s’est retrouvé à réaliser un baccalauréat en anthropologie.

Mais il n’a pas terminé quelques cours et n’a jamais obtenu son diplôme…

Pendant ses études, François travaillait, mais il n’aimait pas vraiment son travail.

C’était un boulot alimentaire pendant ses études.

Pourtant, après avoir cessé ses études, puisqu’il n’avait pas obtenu son diplôme, plutôt que de se chercher un meilleur emploi, il y est resté… longtemps, se disant qu’il ne pourrait obtenir rien de vraiment mieux.

François manquait de confiance en lui-même.

Mais plutôt qu’aller chercher des ressources et prendre des initiatives pour l’augmenter, il ne faisait rien.

Il s’est donc progressivement enlisé dans ses peurs, qui ont grandi à mesure qu’il se cachait derrière elles.

Le temps a passé, et François, qui avait des rêves, les a progressivement abandonnés.

C’est alors que les insatisfactions, les frustrations et la déprime ont commencé à vraiment cogner à sa porte.

À mesure que François abdiquait à construire sa vie et à se réaliser, de nouveaux problèmes se présentaient.

Il devenait de mauvaise compagnie, il s’isolait.

Il dépensait davantage pour combler ses frustrations et ses dettes augmentaient…

François était bien entré dans cet effroyable cercle vicieux auquel il s’était condamné sans s’en apercevoir.

François était bien entré dans cet effroyable cercle vicieux auquel il s’était condamné sans s’en apercevoir.

Il a continué à s’enfoncer jusqu’à ce que la petite déprime devienne une grosse dépression et qu’il doive prendre des médicaments pour garder la tête hors de l’eau.

Puis, un jour, la vie était devenue tellement lourde et désagréable qu’il a commencé à penser attenter à ses jours.

François avait véritablement atteint le fond du baril.

C’est alors qu’un miracle se produisit !

C’est lorsque plus rien n’allait, que François était tout proche du suicide, qu’il décida d’apporter des changements majeurs dans sa vie, de se prendre en main et d’affronter ENFIN ses peurs.

En peu de temps, François avait fait machine arrière et reprenait confiance en lui, progressivement…

Qu’est-ce que l’histoire de François peut nous apprendre?

Elle nous dit que nous pouvons tous faire prendre à notre vie exactement le même chemin que le sien: nous cacher derrières nos peur et nous laisser aller.

C’est même très simple et très facile.

Vous n’avez qu’à suivre les conseils de ma section précédente pour manquer de confiance en soi  plus rapidement.

Nous pouvons aussi nous demander: pourquoi autant de personnes ont-elles besoin d’attendre aussi longtemps avant de changer quelque chose ?

Mais heureusement, malgré tout cela, il existe de nombreux moyens d’augmenter ou de reprendre confiance en soi !

C’est le sujet que je vais maintenant aborder avant de terminer.
Que faire pour cesser de manquer de confiance en soi?

Si vous manquez de confiance en vous-même, j'espère que mon article vous a été utile jusqu'à présent pour mieux en comprendre les causes et les symptômes.

Mais si vous vous trouvez dans cette situation, vous vous demandez probablement «Que faire»...

Il existe heureusement des solutions, et elles sont nombreuses.

Elles ne comportent rien de magique, elles demandent de faire des efforts, d'affronter certaines peurs, mais elles fonctionnent véritablement.

J'en suis une preuve vivante, car je les ai utilisées et j'ai littéralement vécu les résultats positifs que ces stratégies apportent.

Ces solutions sont basées sur la thérapie cognitivo-comportementale et ont fait leurs preuves.

J'en présente d'ailleurs plusieurs dans mes articles
Source nicolassarrasin.
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