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5 trucs pour cultiver Ahimsa dans son quotidien

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Ahimsa est le premier des yamas, ou principe éthique de vie en société. Il est traduit comme la non-violence. On le définit comme étant le respect de toute forme de vie et l’absence de toute intention de nuire. Même si agir dans l’esprit d’Ahimsa peut d’abord ressembler à de la passivité ou de la naïveté, cultiver la non-violence, c’est mettre en place un terreau fertile qui pourra accueillir des actions vraies et alignées, qui invitent au respect d’autrui et à la paix intérieure.

» Ahimsa nous invite à avancer avec légèreté, à ne pas nuire et à honorer la relation que nous avons avec la terre, avec les autres et avec nous-mêmes. » – Deborah Adele

La violence peut se manifester de manière horrible. Nous sommes d’ailleurs témoins, beaucoup trop souvent, de plusieurs exemples chaque jour. Elle peut aussi prendre des formes plus subtiles comme l’impatience, l’irritabilité, l’autocritique ou le jugement des autres.

Pour mettre fin à la violence, il faut commencer par cultiver Ahimsa pour soi, en changeant nos pensées, nos paroles et nos actions, afin de les rendre plus pacifiques à notre égard. Lorsque nous faisons preuve d’amour et de compassion envers nous-mêmes, il devient plus facile de faire de même avec les autres et de stopper la roue qui engendre la violence, sous toutes ses formes.

Voici cinq trucs pour cultiver Ahimsa dans sa vie de tous les jours :

Soigner son langage intérieur

« Je suis nul.le! » « Je suis gros.se et laid.e! » Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous dire ça? Nous sommes bons pour nous injurier des pires façons. Parfois, nous utilisons pour nous des mots que nous n’oserions dire à personne. Est-ce que vous oseriez dire à quelqu’un qu’il est nul ou qu’il est gros et laid? Vous vous garderiez probablement une petite gêne, n’est-ce pas? Alors, pourquoi utiliser ce langage envers vous-même? La prochaine fois que vous vous proférerez une insulte de ce genre, posez-vous la question : « Est-ce que j’oserais dire ça à quelqu’un? ». Si la réponse est non, changez tout de suite ces propos et cessez immédiatement de vous faire violence!

Tomber en amour avec soi

Vous souvenez-vous de comment vous vous sentiez lorsque vous avez rencontré votre amoureux ou votre amoureuse? Lors des premiers rendez-vous, cette personne semble si parfaite, vous voudriez toujours être en sa présence. Vous ne vous en lassez pas, quitte à passer des nuits blanches à discuter et à vous regarder dans le blanc des yeux. Imaginez si vous pouviez ressentir ce même sentiment pour vous-même, littéralement tomber en amour avec la personne que vous êtes…

Tomber en amour élimine toute forme de violence, de jugement et d’attente. Si vous arrivez à tomber chaque jour en amour avec votre être entier, pourquoi ne serait-il pas possible de tomber en amour avec tous les êtres? Commencez en vous regardant dans le miroir le matin en vous disant : « Je m’aime et je suis fier de moi! » Nommez vos qualités, celles qui font de vous un être unique et inspirant. Voyez comment tomber en amour avec vous peut transformer votre quotidien et vos rapports avec les autres… Attention! On ne parle pas ici d’un amour démesuré et égocentrique qui vous place au-dessus des autres… Non! Juste un amour bienveillant et indulgent, qui peut pardonner et accepter, avec humour et compassion, toutes vos petites (et grandes!) imperfections.

« La non-violence, sous sa forme active, consiste en une bienveillance envers tout ce qui existe. C’est l’amour pur. » – Gandhi

Respecter ses limites

Vous est-il déjà arrivé de vous pousser au point de terminer une semaine exténué, vidé, sans plus aucune énergie? Ou encore, de maintenir une cadence effrénée bien que vous souffrez d’un gros rhume? Ou alors de prendre une posture de yoga malgré une blessure? Il peut être intéressant de tester ses limites à l’occasion pour voir tout ce que nous pouvons accomplir lorsque nous osons sortir de notre zone de confort, mais ne pas respecter son niveau d’énergie et se pousser sans arrêt sans tenir compte de nos réels besoins, c’est se faire violence et ne pas se respecter. Se donner le droit de prendre une pause, de ne rien faire lorsque nous sommes fatigués pour recharger notre batterie et remplir notre réservoir d’énergie, c’est une façon de cultiver Ahimsa.

Prendre ses responsabilités

Nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive, autant de nos bons coups que des moins bons. Combien de fois nous accusons les autres de ce qui arrive de désagréable dans nos vies? Au lieu de nommer nos besoins et notre ressenti et de prendre la pleine responsabilité de nos faits et gestes, nous la remettons entre les mains des autres et adoptons un discours accusateur et réprobateur rempli de jugement. Prendre ses responsabilités, c’est se mettre au volant de sa vie. C’est reconnaître ses forces et ses limites. C’est faire preuve de courage et de maturité. Bref, c’est agir de manière non violente.

Changer sa perception de la performance

Est-ce que nous exigeons des autres qu’ils soient toujours parfaits? Bien sûr que non! Alors pourquoi l’exigeons-nous de nous-mêmes? Nous vivons dans une société où la performance est valorisée. Plus on en fait et plus on est bons! Vraiment? En changeant notre perception de la performance et en modifiant nos croyances par rapport à elle nous pouvons arriver à réussir malgré le fait qu’on ne se désâme pas à l’ouvrage. En faire moins, c’est souvent faire mieux. Une autre façon de faire preuve de non-violence à notre égard et à l’égard des autres.

Ces trucs peuvent sembler difficiles à appliquer au quotidien. Pour le prochain mois, pas de pression! Tentez de les amener à votre conscience et de vivre chaque journée avec l’intention d’être doux avec vous-même et les autres. Chaque fois que vous remarquez un comportement « violent » envers vous ou envers une autre personne, prenez une pause et respirez quelques instants. Sans vous juger, voyez comment vous auriez pu faire mieux. Si vous devez vous excuser auprès de quelqu’un, faites-le sans vous critiquer et avec beaucoup de bienveillance. Tranquillement, Ahimsa se frayera un chemin dans votre quotidien et vous pourrez commencer à ressentir une certaine forme de paix intérieure.

Comment cultivez-vous Ahimsa? Venez partager vos propres trucs et vos expériences dans les commentaires. J’ai hâte de vous lire!

Bonne exploration! À bientôt!

Annie ?

Source myvirtualyoga
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