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Vivre zen Se nourrir en conscience pour mieux se ressourcer

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Faire passer le message de bien-être et de santé de la naturopathie, voici ce qui anime Ariane Rocques, auteur d'un joli coffret de cartes à jouer paru aux éditions du Souffle d'Or, intutilé Se nourrir en conscience. Rencontre avec l'auteur pour mieux comprendre ce que signifie se nourrir en conscience.Après un parcours aux multiples bifurcations, Ariane Rocques a trouvé sa voie : la naturopathie. Elle apprécie particulièrement l’idée de pouvoir naturellement appliquer dans son quotidien ce qu’elle découvre. « Cette approche holistique de la santé correspond à ce que je cherchais : prendre soi individuellement mais aussi rayonner », assure-t-elle.

Après ses trois années d’études, Ariane ne se voyait pas exercer en cabinet. « Je voulais surtout contribuer à faire passer le message de la naturopathie. J’ai donc cherché le support qui me correspondait le mieux ». Ce sont finalement les cartes à jouer, ou plutôt à vivre, qui s’imposent. « Les cartes sont intéressantes car elles peuvent s’appréhender une à la fois ou comme faisant partie d’un ensemble. Elles se suffisent à elles-mêmes puisqu’elles contiennent toute l’information nécessaire pour aborder un exercice et ont un côté ludique ». Alors qu'est paru aux éditions du Souffle d'or son joli coffret de cartes à jouer Se nourrir en conscience, nous l’avons donc rencontrée pour mieux comprendre ce que cela veut dire.

Crédit GIF : www.lovelyveggie.com

Qu’entendez-vous par « se nourrir en conscience » ?
C’est différent de la pleine conscience. Je veux inviter les gens à avoir conscience de ce qu’ils mangent, de l’origine de leur nourriture… La pleine conscience, c’est être pleinement présent à soi, avec son attention focalisée sur ses sens. On est dans l’observation pleine. Etre en conscience, c’est au quotidien, tout le temps. C’est la curiosité intellectuelle de s’interroger sur ce qui nous entoure, la provenance de ce que l’on a face à nous. Si l’on pratique seul et avec régularité les exercices que je propose, on est peu à peu plus présent aussi lorsque l’on est en groupe.

Vous limitez-vous à la nourriture comme une question d’alimentation ?
Non, bien entendu. Se nourrir, ce n’est pas simplement se remplir l’estomac ! Certaines cartes proposent des pratiques pour mettre le corps en mouvement. Le jeu est construit sur l’approche de la naturopathie. Il mêle donc l’art de manger, l’art de bouger et l’art de penser. En fait, en créant le jeu, je pensais nourritures au sens littéraire : ce qui vient nous nourrir. Ce peut être l’alimentation, mais aussi le mouvement, une rencontre, la présence à soi…

Vous parlez d’un sixième sens. Quel est-il et pourquoi vous intéresse-t-il ?
Quand je parle de sixième sens, je parle de l’intuition. Pour moi, c’est un sens complémentaire. Les cinq sens traditionnels nous donnent de l’info sur ce qui vient de l’extérieur, ils permettent de capter l’environnement. L’intuition vient de l’intérieur. C’est un sens émergent. Il est intéressant de les mettre ensemble pour se sentier en harmonie. Lorsque l’on a conscience de ses besoins et de la meilleure manière de les remplir, on sait consommer intelligemment.

Vous avez choisi un jeu de cartes pour inviter à explorer des pistes pour se nourrir en conscience, quel est l’intérêt de piocher plusieurs fois la même carte ?
Je pars du principe qu’une expérience renouvelée 10 fois, c’est en fait 10 expériences différentes. Lorsque l’on débute, tout est à explorer. Lorsque l’on a déjà avancé sur le chemin, on aura une autre approche des exercices proposés, une lecture plus poussées de nos ressentis.

Comment inviter ses proches, famille et amis, à rentrer dans la démarche ?
Les propositions faites pour inviter les autres à participer sont plutôt ludiques. Par exemple, une des cartes s’appelle « Chéri, ce soir on mange les yeux bandés ». C’est une approche sensorielle de l’alimentation. Mais au-delà, elle nous invite à observer ce qu’il se passe quand on masque le sens qui nous guide le plus. La carte de la gratitude est sympa à faire avec des amis, car elle permet de remonter la filière : notre repas n’arrive pas sur la table par miracle ! Sinon, manger avec sa main non-dominante permet de prendre conscience du geste de se nourrir. C’est peut-être un peu long pour tout un repas, mais rien que l’entrée, c’est amusant et plein d’enseignements ! Le jeu n’a pas vocation à vous transformer en acète qui mange seul. Certaines cartes invitent à manger seul, mais manger est aussi une fête, donc il faut de la convivialité.

Source femininbio
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