Le stress et l’anxiété induisent un état d’hyper-éveil, qui, souvent, contrarie l’endormissement et fragilise le sommeil. Tout n’est pas perdu. Des stratégies non médicamenteuses peuvent vous aider à dormir.
Améliorer son sommeil passe parfois par des choses toutes simples. Comme supprimer les excitants après 17 heures (café, thé fort, boissons énergisantes, alcool). C’est aussi, comme le conseille le Dr Teulières, médecin phytothérapeute, « faire une promenade de quinze minutes après le dîner, qui apporte une vraie détente ».
Ou encore pratiquer une activité physique régulière, bénéfique à la fois sur le stress et sur la qualité du sommeil « mais avant 19 heures car, au-delà, elle risque de perturber l’endormissement », signale Meriem Salmi, psychologue à l'Institut national du sport et de l'éducation physique.
En cas de troubles du sommeil ponctuels
L’autohypnose
« Utilisez votre imagination et visualisez-vous en train de mettre vos préoccupations dans un sac, l’une après l’autre. Imaginez ensuite que vous fermez ce sac et que vous le posez sur votre table de nuit », dit le Dr Jean-Marc Benhaïem, médecin hypnothérapeute.
L'homéopathie
« De nombreux remèdes ciblés sur les symptômes peuvent apporter une amélioration », indique le Dr Geneviève Ziegel, psychiatre homéopathe.
Quelques exemples :
insomnie liée à un épuisement psychique et physique : Kalium phosphoricum 4 CH ; à une contrariété : Staphysagria 7 CH ; à une sensation d’oppression : Ignatia 7 CH ; à la crainte de ne pas dormir : Gelsemium 9 CH. A chaque fois, 3 granules au coucher, renouveler dans la nuit si besoin.
difficulté à s’endormir liée à une forte excitation le soir : Coffea 7 CH ; à une surcharge de travail : Nux vomica 7 CH.
réveil vers 1 heure du matin lié à une très forte angoisse, avec impossibilité de se rendormir : Arsenicum album 5 CH. À chaque fois, 3 granules au coucher, renouveler dans la nuit si besoin.
La phytothérapie
« L’association passiflore, valériane et escholtzia, à parts égales, donne en général de bons résultats », indique le Dr Teulières, qui les préconise en infusion à raison d’un bol à 18 heures, puis d’un autre vers 22 heures ; ou en gélules (Sérénopax, Labo. Sunrex, boîte de 60 gélules) : une vers 20 heures, une autre au coucher.
En cas de troubles du sommeil persistants
La relaxation musculaire progressive
« Pratiquée chaque soir au coucher, assis ou allongé, de préférence les yeux fermés, elle diminue la vigilance et l’activité mentale, et met le corps hors tension », affirme le Dr Servant.
Cette technique, qui prend 15 à 20 minutes, consiste à contracter (3 à 5 secondes) puis à décontracter (5 à 7 s) plusieurs groupes musculaires : la main droite puis la gauche, les avant-bras et les bras, puis le front, les yeux, la bouche, les épaules, le ventre, les fesses... « Il faut être bien concentré sur l’état de détente musculaire de la partie du corps concernée. »
Consulter un spécialiste
D’abord pour vérifier qu’il n’y a pas de pathologie sous-jacente (apnée du sommeil, hypertension…), ensuite pour être guidé vers une méthode adaptée à votre personnalité : « La relaxation musculaire progressive, l’hypnose, l’imagerie mentale ou la méditati
Source santémagazine