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Plantes et vitamine C pour soigner la goutte

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Caractérisée par des douleurs articulaires intenses et récurrentes, la goutte fait souvent déborder le vase. La pathologie, qui affecte surtout les hommes, s’explique par une surcharge de l’organisme en acide urique. Une synergie de plantes (bardane, cassis, Harpagophytum) et de vitamine C peut aider à s’en débarrasser.

La goutte touche 1 à 2 % des adultes. Cette pathologie atteint principalement l’homme actif, stressé, s’alimentant mal, abusant des plaisirs de la table et sédentaire. Le malade présente généralement un excès pondéral et son foie et son pancréas sont fort sollicités. Il a tendance à faire de l’hypertension, et son intestin est irrité par des déséquilibres alimentaires chroniques. Un drainage rénal sera toujours le bienvenu, d’autant que l’acide urique intoxique le parenchyme rénal.
Qui est le plus touché ?

Plus de 80 % des goutteux sont des hommes (le plus souvent entre 50 et 60 ans), les femmes sont presque exclusivement touchées après la ménopause, les oestrogènes étant uricosuriques.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la goutte. Des facteurs génétiques (gènes codant pour les transporteurs urinaires d’acide urique) sont également en cause.

La goutte est due à une surcharge de l’organisme en acide urique. Cliniquement, elle se traduit par des atteintes articulaires inflammatoires, biologiquement, par une hyperuricémie (plus de 70 mg/l d’acide urique dans le sang). La crise de goutte touche particulièrement certaines régions, telles que le gros orteil, la région du coude et les cartilages du pavillon de l’oreille. Elles sont la plupart du temps monoarticulaires.

La goutte s’installe insidieusement. Les crises, d’abord brèves et localisées, deviennent plus fréquentes, d’intensité moindre, de durée plus longue.
Quelles conséquences ?

L’acide urique provient surtout de l’alimentation, mais aussi de la synthèse organique. Il est en majeure partie éliminé par les reins, le reste passant dans les selles. Une mauvaise élimination rénale d’acide urique, par défaut de diurèse, entraîne son accumulation, et la formation de lithiases. L’acide urique en excès dans le sang se dépose soit au niveau des reins (ce qui peut donner des calculs rénaux), soit au niveau des articulations – c’est ainsi que la goutte apparaît.

Le déséquilibre du régime alimentaire est également générateur de goutte. Ce sont surtout les viandes qui sont responsables, du fait de leur richesse en protéines. Plus rarement, on retrouve les leucémies et les anémies hémolytiques, qui provoquent une accumulation d’acide urique par destruction des cellules. De la même manière, les chimiothérapies anti-cancéreuses ont pour effet une élévation du taux d’acide urique dans le sang. L’hyperuricémie peut aussi survenir, de façon transitoire, après un traitement diurétique prolongé ou après une utilisation abusive de laxatif.

Les prodromes sont inconstants. Ils surviennent un à trois jours avant la crise et s’accompagnent parfois d’une sensation de gêne au niveau du gros orteil. Lors de la crise, de vives douleurs articulaires apparaissant durant la nuit, aggravées au moindre contact et par toute tentative de mobilisation. On observe souvent un oedème dur et une rougeur au niveau de l’articulation. Le sujet éprouve une chaleur locale, des battements et une dilatation veineuse au voisinage de la zone touchée. Après la crise, la douleur régresse, soit sous l’effet du traitement, soit spontanément, en 5 à 10 jours.
Éléments déclencheurs

Les facteurs sont variés. Sont impliqués  : la consommation de fructose (sodas), une consommation excessive d’aliments riches en purine, d’alcool, un traumatisme local, les infections aiguës, l’alitement prolongé, une intervention chirurgicale, la mise en route d’un traitement hypo-uricémiant sans prévention par la colchicine, certains médicaments (diurétiques, aspirine et salicylés à faible dose, oméprazole, pyrazinamide, chimiothérapie anticancéreuse, ciclosporine, etc.).

Les accès sont récidivants et, en l’absence de traitement, apparaît un tophus (dépôt cutané d’acide urique). Les tophi se manifestent par des tuméfactions de taille croissante, fermes à la palpation, blanchâtres et indolores. À la longue, les dépôts peuvent provoquer des complications articulaires : enraidissement, douleurs chroniques, déformation, voire destruction des articulations.

La principale complication est rénale, avec des lithiases urinaires et une néphropathie goutteuse (dépôt d’urate dans le rein), conduisant à un risque d’insuffisance rénale.
Diagnostic

Le taux d’acide urique dans le plasma ne permet ni de confirmer, ni d’exclure le diagnostic de goutte. Toutefois, l’uricémie sert de guide au traitement.

Les bilans inflammatoires montrent une vitesse de sédimentation et des protéines C réactives élevées.

Le liquide articulaire, prélevé par ponction, met en évidence la présence de cristaux d’acide urique ce qui confirme le diagnostic.

Le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque d’hyperuricémie. Il faut donc veiller à corriger la surcharge pondérale.
Traitement par les plantes médicinales

En complément à un régime adapté, en dehors des traitements classiques, le traitement de la goutte ne peut être qu’un traitement prolongé.

Il doit débuter un mois après la dernière crise de goutte. Il peut être basé sur l’association d’un régime diététique et de phytothérapie.

La vitamine C a un effet uricosurique à la dose recommandée de 500 mg par jour, idéalement sous forme d’acerola.

Arctium lappa : la bardane, issue de la famille des astéracées, dont on utilise la racine, contient 25 à 45 % d’inuline. Elle a un effet diurétique. Ses propriétés dépuratives améliorent le métabolisme des purines ; de là découle son action anti-inflammatoire.

Harpagohytum procumbens : son action anti-inflammatoire due aux harpagosides est bien connue.

Le Cassis (Ribes nigrum). Les feuilles de cassis sont riches en flavonoïdes et en vitamines C et P. Elles possèdent une action anti­-inflammatoire couplée à une action diurétique qui favorise l’élimination des déchets de l’organisme (acide urique, acide lactique, toxines).
Limiter la douleur

Se manifestant par des crises particulièrement douloureuses, la goutte est infernale à vivre. Atténuer la douleur qu’elle procure est donc une priorité. Nous vous conseillons, dans ce cadre, le repos au lit avec, si possible, un arceau au-dessus du pied. Il faut modérer l’exercice musculaire, car il peut entraîner une augmentation de l’uricémie (liée à une hyperlactacidémie) et immobiliser l’articulation touchée. Localement, on peut appliquer du froid (poche de glace ou gel pack) 3 fois par jour pendant vingt minutes, ce qui permet de compléter l’action antalgique des médicaments.

Source alternative santé
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