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Maladie de Lyme et médecines douces : quelles solutions pour les patients ?

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Maladie transmise par les tiques, la borréliose de Lyme peut s’avérer grave. La médecine conventionnelle n’étant pas toujours efficace, de nombreux malades se tournent vers les médecines alternatives, comme la phytothérapie, l'homéopathie… Mais il faut tâtonner pour trouver la bonne approche.
La maladie de Lyme peut provoquer des troubles graves et chroniques. Or, le traitement médical “classique”, basé sur les antibiotiques, ne parvient pas toujours à soulager les malades. Las d’errer de médecin en médecin, ils se tournent vers des solutions alternatives qui, officiellement, ne sont pas reconnues efficaces et peuvent coûter cher, favorisant un business parallèle. Pourtant, de nombreux patients se sentant abandonnés par la médecine conventionnelle, déclarent être soulagés.
Des plantes anti-infectieuses pour réduire le risque de rechute

Face à ce vide de la médecine allopathique, la phytothérapie est, de l’avis des praticiens, la solution la plus efficace.

Le choix de la plante dépend de l’état de la personne et de ses symptômes. En traitement d’attaque, différentes plantes semblent efficaces comme les extraits de pépins de pamplemousse ou encore les feuilles de ginkgo biloba, « deux produits naturels dont les propriétés anti-infectieuses ont été montrées en laboratoire », reprend le Pr Perronne.

L’extrait de pépins de pamplemousse est à prendre de préférence sous forme liquide, affichant une teneur en flavonoïdes au moins de 500 mg/100 ml, à raison de 15 gouttes matin et soir dans un peu d’eau.
Pour le ginkgo biloba, la posologie standard est de 120 à 240 mg d’extrait normalisé par jour, en deux ou trois fois au moment des repas, pendant au moins
trois mois avant de constater des effets positifs.

« Les premiers jours, ces plantes entraînent de temps en temps des exacerbations violentes des symptômes, exactement comme un antibiotique », prévient le Pr Perronne.
Renouée du Japon et "griffe de chat" contre les symptômes de l'arthrite de Lyme

Autre plante intéressante, la renouée du Japon, prescrite pour son action antibactérienne, qui renforce celle des antibiotiques ; et pour ses vertus anti-inflammatoires, qui aident à gérer les symptômes de l’arthrite de Lyme. Disponible en gélules de 250 mg, on augmente la dose jusqu’à 12 gélules par jour maximum durant quatre à six mois.

« Comme le préconise l’herboriste américain, Stephan Buhner, auteur d’un protocole de soin à base de renouée du Japon, on peut y associer 1 gélule matin et soir de 500 mg de “griffe de chat” afin de , 1 capsule de 400 mg, trois fois par jour d’Andrographis paniculata, et ½ c. à c. d’éleuthérocoque en teinture mère, trois fois par jour, pour lutter contre la fatigue », explique le Dr Béatrice Milbert, médecin généraliste vers lequel oriente l’association France Lyme.

Ce traitement doit durer quatre à six mois, en sachant « qu’il faut y aller progressivement et proposer une ou plusieurs plantes selon les symptômes, à prendre au fil de la journée », précise le Dr Milbert.
Les huiles essentielles, plutôt en traitement de soutien

Les huiles essentielles (HE) sont plutôt prescrites en traitement de soutien, sous forme de mélanges (clou de girofle, origan...) commercialisés déjà faits, tels le complexe Anti’Bact HE 3D ou Alternativ’aroma. La posologie est d’une à trois gouttes par jour diluées dans un verre d’eau pour le premier, de 15 gouttes dans un verre d’eau avant chaque repas pour le second et ce, durant quatre mois environ.

« On peut aussi utiliser des HE plus spécifiques aux symptômes de la maladie, telle la Lavandula pour sa forme articulaire », dit le Dr Irène Lafont, médecin généraliste homéopathe.

Attention, certains supportent mal ces traitements : des effets secondaires comme des maux de ventre imposent l’arrêt du traitement !
L’homéopathie pour fragiliser la bactérie Borrelia ?

Certains médecins prescrivent des médicaments homéopathiques, basés sur des dilutions importantes de Borrelia burgdorferi, une souche responsable de la maladie de Lyme.

Aucune validité scientifique n’a encore été reconnue pour ces traitements et on ne peut pas exclure qu’il s’agit d’un effet placebo. Mais, pour le Dr Lafont, « il peut aider à venir à bout de la bactérie ». L’homéopathie propose aussi des traitements spécifiques aux symptômes de la maladie, articulaires notamment.

Source santé magazine
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