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Les 5 plantes incontournables de l’hiver

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Les petits maux de l’hiver sont légion à la bonne saison de circulation des virus respiratoires. L’enjeu consiste à les éviter ou à en atténuer les symptômes, essentiellement grâce aux plantes.



Grippes, bronchites, rhumes, angines ou otites, ces infections respiratoires parfaitement contagieuses et habituellement sans gravité sont source d’inconfort passager et gérable. Chaque symptôme (toux, petite fièvre, écoulements de nez, irritations de gorge, etc.) peut être soigné pour passer le cap en douceur. Petits maux deviendront-ils grands ? Rarement, c’est alors la nécessité de consulter : pour un rhume qui se complique d’une otite par exemple, le nez étant à la croisée des chemins vers la gorge, les bronches et les oreilles. Les solutions pour combattre les virus respiratoires sont simples. En vedette : le lavage de nez systématique qui balaie à grandes eaux physiologiques les nids à virus. En appoint : un sirop pour calmer une toux, des pulvérisations ou des pastilles pour adoucir la gorge, et le tour est joué ! Les antibiotiques, qui tuent les bactéries uniquement, sont ici tout à fait inutiles. La liste des produits médicamenteux de synthèse efficaces et sûrs a été, sur ce terrain des infections respiratoires banales, considérablement raccourcie par les autorités de santé. La balance entre leur efficacité non avérée et leurs effets secondaires (en particulier chez les plus jeunes, cibles favorites de ces infections) est en effet défavorable. Place donc aux plantes, dont la connaissance et l’usage sont séculaires.


L’échinacée, la plante immunostimulante

Elle prévient et guérit. C’est dans la racine de cette plante vivace aux fleurs pourpres que l’on trouve les actifs responsables de ses effets sur l’immunité. L’échinacée est ainsi immunostimulante et anti-infectieuse. On la prend souvent en association avec le cyprès, en période critique de propagation virale.


Le lierre grimpant, anti-toux sèche

Universel dans nos forêts ! Très fortement antispasmodique, il interrompt les toux très sèches (à l’image de celle de la coqueluche). Un sirop est disponible : qui est d’ailleurs le seul que l’on puisse donner à de tout jeunes enfants.


L’eucalyptus radié, drainant

Son huile essentielle est souveraine contre les affections pulmonaires : elle permet d’éviter les surinfections (par une bactérie) des poumons fragilisés par une invasion de virus. Elle décongestionne le nez, réduit une toux d’irritation, facilite l’excrétion de mucus. En infusion ou, pour la forme huile essentielle (HE), en inhalation et diffusion.


Le sureau, antigrippal par excellence

Les fleurs, pareilles à de larges ombrelles blanc ivoire au printemps, donnent ensuite des fruits, des baies riches en polyphénols. Le jus de baies contribuerait à écourter les symptômes de la grippe. En plus de ses propriétés antivirales, on lui reconnaît des effets anti-inflammatoires et expectorants. En l’absence de données toxicologiques pour la femme enceinte et allaitante, mieux vaut s’abstenir.


Le cyprès « toujours vert », puissant antiviral

Les cônes femelles (la noix) de ce conifère renferment des tanins, à la fois virostatiques (ils empêchent le virus d’adhérer aux cellules) et virucides (ils le tuent). Ils constituent par conséquent un traitement préventif et curatif de la grippe en particulier. En infusion ou décoction, mais à éviter pendant la grossesse et l’allaitement. L’huile essentielle empêche la toux et fluidifie les sécrétions, deux effets complémentaires pour nettoyer la « sphère ORL ».

Conseils de Pharmacien

– Contre les infections respiratoires, les plantes médicinales et les plantes aromatiques rendent de précieux services : infusion, forme fluide (les extraits liquides) ou forme sèche (les gélules).

– Il existe des associations de plantes complémentaires : elles sont actives sur l’immunité et les différents signes d’un rhume (nez qui coule, toux liée à la production de mucus, tête embrumée).

– Avant de vous lancer dans l’automédication avec les huiles essentielles, surtout si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ainsi que pour un enfant de moins de 6 ans, n’hésitez pas à demander conseil ! Il existe des HE parfaitement inoffensives dans ces circonstances.

– Ces petits maux de l’hiver sont par définition sans gravité, pas de grosse fièvre, pas de difficultés respiratoires, etc. Ils ne se sont pas compliqués non plus, d’une otite notamment. Au moindre doute, et si l’on ne constate pas d’amélioration, une consultation médicale est nécessaire.

Source :bien être et santé
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