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L’azuki, un haricot pour le dessert

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se trouve toute l’année en magasin bio. Ce petit haricot rouge se mange aussi bien salé en accompagnement du riz, que sucré, au dessert. Bon pour la santé, il est notamment très riche en protéines, fibres, calcium, fer et vitamines.

Un haricot rouge en dessert ! En France, l’azuki reste assez peu connu. Son utilisation sucrée surprend toujours. Il est bien plus souvent utilisé comme accompagnement salé en plat de résistance.

Bien que délaissé par les cuisinières françaises, ce petit haricot ne demande pas une préparation très compliquée. Il se trouve très facilement tout au long de l’année dans les magasins bio.

Au Japon, l’azuki est utilisé de plusieurs façons. Il est parfois cuit et mélangé à du riz. Le rouge de l’azuki et le blanc du riz symbolisent le bonheur, d’où la forte consommation de riz à l’azuki lors des mariages et des fêtes. Il est aussi cuit et réduit en purée très sucrée, appelée Anko.

Cependant, l’azuki se prête tout à fait au jeu des recettes originales. Pour tous les plats à l’azuki, la base de la préparation reste la même. Comme la majorité des légumes secs, il faut laisser tremper les petits haricots toute une nuit dans de l’eau. Le lendemain, rincez-les et séchez-les soigneusement.

Facile à cuisiner

La cuisson de cet aliment est d’une simplicité enfantine. Dans une casserole, mettez un verre d’azuki pour trois verres d’eau. Laissez bouillir durant une à deux minutes. Égouttez les haricots pour éliminer l’eau chargée de particules. Remettez-les dans la casserole et versez quatre verres d’eau.Dès que l’eau commence à bouillir, baissez le feu et laissez cuire au moins deux heures en veillant à garder toujours la même quantité d’eau. Les haricots doivent devenir très mous. Ils sont alors faciles à écraser, même avec les doigts.

Pour confectionner ensuite la célèbre confiture d’azukis, souvent proposée en dessert dans les restaurants japonais (comme accompagnement sur une crêpe par exemple), il suffit d’un verre de sucre de canne. Ajoutez dans un premier temps le tiers du sucre et remuez. Répétez l’opération encore deux fois sans cesser de remuer le mélange pour que les haricots et le sucre n’accrochent pas au fond de la casserole. Ajoutez une pincée de sel, selon votre goût.

En plus d’être douce et originale, cette préparation est très bonne pour la santé. Elle est riche en protéines, fibres, potassium, calcium et fer, et ne contient pas de gras ! Bien sûr, vous pouvez ajouter plus de sucre que la recette traditionnelle ne l’indique. Dans ce cas, si la quantité de sucre dépasse la moitié du poids des haricots, la préparation se conserve comme n’importe quelle confiture : en bocaux, à la cave, puis au frigo une fois entamée. En revanche, si la quantité de sucre est inférieure à la moitié, conservez-la en bocaux et au frigo, et consommez-la rapidement.

Et n’oubliez pas, une fois votre sachet d’azukis ouvert, de le refermer soigneusement et de le conserver dans un placard, à l’abri de l’humidité.

Un peu d’histoire

L’azuki est originaire de Chine. Il y a plus de deux mille ans que ce petit haricot rouge a été introduit au Japon. Un ancien manuscrit, datant du VIe ou VIIe siècle, le « Keiso Saijiki », indique qu’en Chine l’azuki se consommait le jour du solstice d’hiver. Quelque temps après, la coutume est arrivée au Japon où, années après années, la consommation d’azuki est devenue courante lors d’événements particuliers comme les fêtes et les cérémonies.
Ce n’est que bien plus tard, vers le XVIIe siècle que l’azuki a été utilisé très régulièrement en recette sucrée.Source : soignez vous
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