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La candidose chronique, maladie insidieuse et mal diagnostiquée

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Tout le monde en parle, mais le corps médical connaît encore mal la candidose, cette affection chronique due à la prolifération excessive du Candida albicans dans l’intestin. Elle reste donc rarement diagnotiquée en France. Aux États-Unis, où elle est en revanche officiellement identifiée, 80 millions de personnes en seraient atteintes. En cause ? L’effet combiné de certains médicaments (antibiotiques, corticoïdes, pilule contraceptive…) et d’une alimentation trop riche en sucres raffinés. Pas d’inquiétude cependant, des traitements naturels sont là pour vous en débarrasser.

armi les nombreux microbes habitant notre corps, il existe un champignon microscopique commun, le Candida albicans, qui réside dans notre intestin. Celui-ci, pour différentes raisons, peut se développer de façon excessive et engendrer divers symptômes, qui constituent le syndrome de candidose chronique.

Le développement de cette levure est, le plus souvent, la conséquence de l’usage répétitif d’antibiotiques qui, à force d'usage, déstabilise la flore intestinale microbienne. Or, une des fonctions de celle-ci est d’empêcher la multiplication excessive des champignons. Toutes les zones lessivées par les antibiotiques pourront voir se développer le candida, désormais sans concurrents.

D’autres causes peuvent être à l’origine d’un développement excessif du candida dans l’intestin, telles la prise de certains médicaments (corticoïdes, pilule contraceptive, chimiothérapie anticancéreuse…) ou une alimentation trop riche en sucres.

Une pathologie fréquente mais méconnue

L’ampleur réelle de cette maladie insidieuse est surtout reconnue aux États-Unis. Selon les études épidémiologiques les plus récentes, environ 80 millions d’Américains souffrent de candidose chronique.

En France, il n’existe aucune étude permettant de mesurer l’incidence de la maladie mais, selon les estimations, un tiers de la population française, en particulier féminine, souffrirait d’une manière ou d’une autre de candidose chronique.

Malgré l’étendue du problème, le corps médical n’a pas réellement cherché de protocole spécifique à cette pathologie. En général, le médecin propose un antifongique ou un antibactérien. Le Daktarin, le Pévaryl, le Mycostr, l’Amycor ou la Lamisil – des médicaments contenant de l’écolazole ou du miconazole –, sont les plus fréquemment prescrits. Sauf qu’en général, si le problème semble résolu, il réapparaît rapidement.

Il existe pourtant des traitements naturels efficaces pour éviter la récidive. Nous décrivons leur mode d’action un peu plus loin dans cet article, mais sachez déjà que le protocole classique contient :

des probiotiques
de l’acide caprylique
des huiles essentielles antifongiques
de l’huile d'origan

Sachez aussi que rien ne sera vraiment efficace si vous ne modifiez pas votre alimentation (voir plus loin).
Symptômes provoqués par le Candida albicans

Les champignons produisent des agents chimiques toxiques, responsables des symptômes très variés que l’on retrouve en cas de candidose chronique :

Troubles digestifs chroniques : aigreurs d’estomac, sensation d’être rassasié dès les premières bouchées, ballonnements, constipations, diarrhées ou alternance des deux.

Fatigue chronique inexplicable : on se lève et on se couche fatigué, alors que tous les examens médicaux sont normaux. Cette fatigue peut entraîner par la suite des troubles de l’humeur (irritabilité), voire une légère dépression. La candidose chronique est l’un des facteurs déclenchants le plus souvent cité dans le syndrome de fatigue chronique.

Troubles nerveux : difficultés de concentration, troubles de mémoire, irritabilité ou agitation, changements d’humeur fréquents, anxiété, sommeil irrégulier ou insomnies, migraines.

Troubles allergiques : apparition progressive de petites allergies à certains aliments, à certains cosmétiques ou parfums, à des produits de nettoyage, aux odeurs de peinture ou d’essence, à la fumée de cigarette, au soleil…

Prise de poids inexpliquée ou impossibilité de perdre du poids malgré un régime alimentaire. Après avoir facilement perdu les premiers kilos, on reste bloqué à un poids qui ne varie plus, ou très difficilement.

Troubles cutanés ou génito-urinaires : acné, gingivite, prurit anal et cutané, mycoses urinaires ou infections vaginales à répétition, irrégularités menstruelles, etc.

Il n’y a malheureusement pas de test permettant le diagnostic de candidose chronique. La recherche du Candida albicans dans les selles (coproculture) peut apporter une confirmation comme elle peut rester négative (faux négatifs). On considère qu’une personne présentant trois familles de symptômes décrits plus haut est atteinte de candidose chronique.
Un régime alimentaire spécifique

Pour obtenir un résultat durable et venir à bout du déséquilibre de notre flore intestinale en faveur des champignons, il est indispensable d’associer des mesures hygiénodiététiques à un traitement naturel suffisamment long.

Insistons d’ores et déjà sur le fait que tout traitement des candidoses chroniques doit être poursuivi fidèlement pendant plusieurs mois pour obtenir des résultats durables. L’alimentation surtout, une fois corrigée, ne doit pas à nouveau se dégrader et revenir aux anciennes habitudes d’excès de sucres, sous peine de rechute.

Les mycoses, dont fait partie le Candida albicans, surviennent en terrain acide. Alcaniser le terrain est également nécessaire pour enrayer le processus. Pour cela :

Éliminez des sucres raffinés qui favorisent la croissance des champignons.
Évitez les aliments ayant une teneur importante en levure ou en moisissures comme le pain et les fromages fermentés, les boissons alcoolisées, les fruits secs, les cacahuètes.
Évitez les produits laitiers, car ils sont riches en lactose (le sucre du lait).
Privilégiez l’ail, qui présente une activité anti-candida importante.
Le traitement naturel anti-candida

Si le candida est naturellement présent dans tous les intestins, il ne peut se développer de manière excessive face à une flore intestinale saine et équilibrée.

Il faut donc avoir en permanence cette notion à l’esprit si l’on veut lutter contre le Candida albicans à long terme. Et aucun traitement ne sera efficace sans le réensemencement de la flore intestinale. Mais, surtout en cas d'antibiothérapie, ne prenez pas les probiotiques n'importe comment.

Attention : soyez vigilants sur la qualité des probiotiques que vous achetez :

Vérifiez qu’ils contiennent plusieurs souches de bactéries (Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus rhamnosus en particulier, en milliards de bactéries).
Préférez les formules qui ajoutent des prébiotiques (la nourriture des probiotiques).
Et surtout, assurez-vous que vos probiotiques sont vivants. Pour ce faire, videz une gélule dans un verre d’eau le soir et sentez le mélange le lendemain : si ça ne sent rien, c’est que les bactéries contenues dans les gélules sont mortes.

Nous avons, pour notre part, sélectionné le Probioplex (voir carnet d’adresses en fin d’article), mais il existe d’autres marques tout aussi performantes.

Lorsque la candidose est seulement débutante ou qu’elle n’est pas trop prononcée, une cure de probiotiques permet souvent de rétablir l’équilibre instestinal. S’il s’agit d’une candidose chronique, il vous faudra en revanche recourir à des remèdes plus puissants. Dans ce cas, réservez vos probiotiques pour le deuxième temps de la cure, afin de réensemencer votre flore après traitement.
Les traitements naturels les plus puissants

Nous avons sélectionné ici un certains nombre de remèdes naturels ayant tous une action sur le Candida albicans.

Par ordre de pertinence :
1. L’acide caprylique

L’acide caprylique est recommandé par Simon Martin dans son livre Vaincre la candidose (éd. Modus Vivendi). C’est un acide gras naturellement présent dans la noix de coco, le lait maternel et l’huile le palme. Mais si l’huile de noix de coco est un remède de choix dans la lutte contre Candida albicans et tout autre type d’infection fongique, elle ne se suffit pas à elle seule.

L’acide caprylique doit être pris sous forme de capsules gastro-résistantes pour parvenir jusqu’au bas des intestins et y être absorbé. Sous forme liquide, il sera absorbé par le haut des intestins, et sera donc moins efficace. Cet acide a la même forme que les acides gras produits par la flore intestinale saine, qui sont des facteurs majeurs de contrôle du candida par l’organisme.

Il est recommandé à la place d’antifongiques médicamenteux comme la Nystatine, par exemple. Des recherches menées à l’université de médecine de Washington montrent que lorsque le traitement de Nystatine est stoppé, il y a encore plus de colonies de candida en développement qu’auparavant. Un effet rebond absent lorsqu’on arrête la prise d’acide caprylique.

Plusieurs études scientifiques ont démontré l’action anti-candida de cet acide au niveau de l’intestin, sans affecter la croissance de la flore intestinale normale. C’est actuellement le meilleur supplément nutritionnel contre les candidas.

Nous recommandons ici le complément alimentaire Candiclean (lien d’achat en fin d’article) : prendre une capsule dix minutes avant chacun des trois repas, pendant douze semaines.
2. Les huiles essentielles

Les huiles essentielles sont un remède de choix contre le candida. Outre leur action antifongique et antibactérienne puissante, elles ne présentent pas les mêmes risques de destruction aveugle que les médicaments de synthèse (car nos organismes sont habitués à l’ingestion d’huiles essentielles).

Plusieurs HE ont une efficacité prouvée : laurier noble, cannelle, clou de girofle, origan... Mais ne vous lancez pas à la légère, car des huiles essentielles comme celle de l’origan, prises à trop fortes doses, peuvent être dangereuses. Demandez conseil à un aromathérapeute, un médecin ou un pharmacien formé aux huiles essentielles.

Une formule à large spectre étudiée spécifiquement pour les cas de dysbiose intestinale peut être recommandée, car elle ne présente aucun danger. Elle a pour nom Dysbios'aroma. On la trouve peu dans les commerces, mais on peut aussi s’en procurer sur internet (voir carnet d’adresses).
3. L’huile végétale d’origan

L’origan (Origanum vulgare ou Origanum compactum) a des propriétés antifongiques et antibactériennes. Son huile ne présente pas les dangers de l’huile essentielle, qui ne doit jamais être prise pure en bouche ! Demander conseil à votre praticien de santé ou lisez cet autre article sur l’huile d’origan pour en savoir plus sur cette reine des antifongiques.
Les autres traitements naturels recommandables

L'extrait de pépins de pamplemousse est le plus connu des remèdes naturels anti-bactériens et anti-fongiques. Comme pour tous les remèdes, il faut veiller à prendre un produit de haute qualité, sans additifs ou excipients. Il y a de nombreux articles sur Internet.
L’ail : Vous pouvez le consommer sous plusieurs formes (cru, en vin, en décoction, en teinture... (lire l'article de Plantes & Santé à ce sujet). Mais vous pouvez aussi vous procurer de l'ail frais en capsules (ex : Bakanasan). Il est très efficace contre les levures en général, mais c'est aussi un puissant antibiotique naturel efficace contre les bactéries pathogènes (y compris les bactéries responsables de la maladie de Lyme). Il favorise aussi la neutralisation et l'élimination des toxines, permet d' éliminer les biofilms

La Berbérine : c'est une substance produite par certains végétaux. Elle a des propriétés antifongiques et antibactériennes à large spectre. Par sa fragilisation de la membrane extérieure de nombreuses levures, l’action de la berbérine contre le Candida est plus puissante que beaucoup des antifongiques naturels.On trouve notamment cette substance dans les extraits d'Epine-vinette.

La propolis: La propolis possède une action anti-fongique, anti-bactérienne et anti-virale. Elle est active sur le Candida albicans. Elle aide à la réparation des tissus. Elle peut être prise pure, en goutte. Attention; n'achetez pas n'importe quoi ! Lisez aussi cet article sur la propolis.

Le jus d'Aloe Vera : Attention il faut choisir du jus d'Aloé Vera de haute qualité, sans additif et vérifiez bien que l'Aloïne et l'émodine ont été filtrées du produit. Ne pas utiliser l'Aloé Vera si vous souffrez d'un manque d'acidité gastrique. En plus d’avoir une action antifongique, l’Aloé Vera favorise la bonne santé de la flore intestinale. Il peut aussi être utilisé localement : il a le même effet sur les infections bactériennes ou les mycoses de la peau.

Le curcuma : Il a de très nombreuses propriétés , parmi lesquelles la lutte efficace contre le Candida albicans. Il favorise aussi l'accroissement de la population des bonnes bactéries et levures (qui luttent contre le candida). Il peut être pris sous forme de poudre pure. Pas besoin de poivre ou de formules complexes et onéreuses qui ne servent que si l'on veut obtenir les propriétés anti-inflammatoires du curcuma. Ici on recherche ses propriétés sur le système digestif. Un pot de curcuma pur bio fera l'affaire. On peut mettre 1 cuillère à thé rase dans un verre d'eau tiède avec un filet d'huile pour facilité l'absorption, bien brasser et boire de suite, 1 à 3 fois par jour. Si le curcuma vous provoque des troubles digestifs, c'est qu'il agit ! Diminuer les doses ou attendez d'avoir avancer dans votre traitement pour pouvoir en reprendre.

Attention : Je le repète, n'employez les probiotiques qu'après que ces traitements "puissants" auront été pris. Sinon, les probiotiques seraient détruits avant d'avoir pu faire leur travail de réensemencement de la flore.

Lire aussi La candidose chronique, son traitement naturel
Présentez-vous les symptômes de la candidose chronique ?

Pour le savoir répondez à ces questions et additionnez les points indiqués chaque fois que vous répondez oui.

La présence de parfums, insecticides, odeurs de textiles et autres produits chimiques provoque-t-elle des allergies ? - 3
Est-ce que vos malaises empirent les jours gris et humides ou dans les endroits où il y a des moisissures ? - 3
Avez-vous eu le pied d’athlète (champignons sur les pieds) ou autres infections fongiques (champignons) chroniques de la peau ou des ongles ? - 3
Avez-vous souffert de prostatite chronique, de vaginite ou autres problèmes affectant les organes génitaux ? - 3
Fatigue chronique inexplicable - 3
Ressentez-vous un besoin intense de manger du sucre ? - 2
Ressentez-vous un besoin intense de manger du pain ? - 2
Prises de poids inexpliquées - 2
Impossibilité de perdre du poids - 2
Règles douloureuses et/ou irrégularités menstruelles - 1
Tensions prémenstruelles - 1
Crise d’anxiété ou de larmes - 1
Pieds ou mains froids et/ou frilosité - 1
Tremblements ou irritabilité quand on a faim - 1
Étourdissements - 1
Manque de concentration ou difficultés de mémorisation - 2
Changements d’humeur fréquents - 1
Maux de tête - 1
Étourdissements, perte d’équilibre - 1
Pression au-dessus des oreilles, sentiment que la tête enfle - 1
Irritations ou démangeaisons chroniques de la peau - 3
Engourdissements, picotements - 1
Indigestions ou brûlures d’estomac - 2
Grande sensibilité ou intolérance alimentaire - 2
Constipation ou diarrhée ou alternance des deux - 3
Démangeaisons de l’anus - 3
Bouche ou gorge sèche - 1
Démangeaisons ou ulcération dans la bouche (aphtes) - 2
Mauvaise haleine - 1
Mauvaise odeur des pieds, du corps et du cuir chevelu - 2
Congestion nasale et écoulement postnatal - 2
Démangeaison nasale - 2
Mal de gorge - 1
Laryngite, extinction de voix - 1
Toux, bronchite récidivante - 1
Sensation de brûlure quand on urine - 1
Des points devant les yeux ou une vue capricieuse - 1
Les yeux qui chauffent ou qui sont larmoyants - 1
Infections chroniques ou liquides dans les oreilles - 1
Maux d’oreilles ou surdité - 1


Votre total

Vous pouvez aussi répondre au questionnaire et additionner les points de vos réponses affirmatives :

– en dessous de 20 points, test négatif ;

– entre 20 et 25 points : candidose probable

– et au-dessus de 25 points, vous souffrez certainement de candidose chronique.
La candidose « externe », celle du candida albicans de monsieur

La candidose « externe » contrairement à la candidose intestinale est, quant à elle, bien diagnostiquée et connue. Dans ce domaine également, les solutions naturelles ont une grande efficacité.

Cette candidose se développe surtout dans les plis inguinaux, à la commissure des lèvres, dans la muqueuse buccale et surtout vaginale. Même s’ils ne présentent aucun symptôme, les hommes atteints de candida albicans transmettent la levure à leur partenaire ; il est donc nécessaire que le couple se soigne en même temps.



Une culture de Lactobacillus acidophilus

Faire, plusieurs fois de suite, des applications de Lactobacillus mélangé à du yaourt. Quand les Lactobacilli se développent, les champignons ne réapparaissent presque jamais, sinon lors d’une administration d’antibiotiques.

En cas d’infection vaginale traitée très tôt, des applications fréquentes de yaourt et de Lactobacillus acidophilus résolvent le problème sans qu’il soit nécessaire de recourir à des médicaments.

La culture d’acidophilus peut également soulager lorsqu’elle est prise par voie orale. Prendre alors plusieurs doses quotidiennes de culture d’acidophilus sous forme de comprimés, avec du yaourt nature.

Les vitamines B semblent également renforcer le terrain même dans des cas où une carence absolue de ces vitamines ne semble guère en cause.

Une formule d’huiles essentielles

Dans un bol, verser 1 goutte de chaque huile essentielle: Cèdre, Lavande aspic, tea tree et 1 c. à soupe de yaourt. Diluer avec 1 c. à café d’eau et appliquer sur la région infectée.

Deux prescriptions spécifiques

Mycoses cutanées :

Cannelle de Chine 2 ml

tea tree 5 ml

Géranium rosat 3 ml

Girofle 2 ml

H.V. de Germe de blé : 30 ml

2 à 3 applications locales (5 à 8 gouttes) par jour pendant 2 à 3 semaines.

Mycoses unguéales :

Laurier noble 3 ml

Lavande vraie 3 ml

Thym à thymol 3 ml

Cannelle de Chine 1 ml

H.V. de Germe de blé : 30 ml

2 à 3 applications locales par jour jusqu’à disparition complète
L'homéopathie anti candida

L’homéopathie apporte souvent la guérison définitive grâce à la trilogie suivante, à condition qu’elle soit poursuivie sans interruption pendant 2 ou 3 mois au moins :

remèdes de terrain : Psorinum toujours et Sepia parfois.

Psorinum : Biothérapique de la psore (diathèse d’élimination cutanée), prescrit sur un ensemble de données (maigre, frileux, pessimiste, introverti, dépressif…) : 1 dose hebdomadaire en 9 ou 15 CH

Sepia : Si le malade voit tout en noir, a le teint blême, terreux, recherche la solitude, est indifférent à tout : 1 dose hebdomadaire en 15 ou 30 CH

remède étiologique (de la cause)

Les mycoses cutanées ou unguéales sont très souvent dues à un trichophyton ou à un microsporon, et les mycoses vaginales au Candida albicans. On donnera donc 1 fois par semaine 1 dose en 9 ou 15 CH du biothérapique indiqué par les examens de laboratoire.

remèdes symptomatiques :

Helonias 5 CH pour les mycoses vaginales.

Arsenicum iodatum : Ce remède est particulièrement adapté aux mycoses cutanées avec des desquamations érythématosquameuses d’aspect semblable à celui des mycoses cutanées. Prendre 5 granules en 7 ou 9 CH, au réveil et au coucher.

Graphites 7 CH : ce remède est indiqué dans les mycoses suintantes des plis en général et interdigitales en particulier (pied d’athlète), 5 granules 2 fois par jour, 3 semaines.

• Dans les mycoses unguéales Silicea 9 CH et Thuya 9 CH (1 dose par semaine pendant 1 mois) seront présents en complément.
Remèdes locaux

• Localement, sur la peau ou les ongles, badigeonner 1 ou 2 fois par jour avec la solution suivante :

– Iode métalloïdique : 0,5 g

– Alcool à 45° : qsp 100 ml
Bicarbonate de soude :

Dans une bassine ou un bidet, dissoudre 4 comprimés de bicarbonate de soude dans 4 litres d’eau chaude. Prendre un bain de siège pendant 10 minutes en veillant à ce que le liquide pénètre le plus profondément possible dans la muqueuse vaginale.



Vous pouvez également tester cette méthode complète et facile à suivre pour vous débarrasser une bonne fois pour toute de votre candidose. Il s'agit de la méthode TriDimentionnelle© pour en savoir plus sur ce protocole, rendez-vous ici.
Mieux connaître les différents types de candidose
Les candidoses superficielles

Les candidoses superficielles sont les manifestations les plus communes et sont très variées. Elles peuvent atteindre les surfaces épidermiques et les muqueuses telles que la cavité buccale, le pharynx, l’oesophage, les intestins, le système urinaire, et la muqueuse vaginale.

Les candidoses digestives :

Ce sont les affections les plus représentées. C’est au niveau de l’intestin et de l’estomac, les plus importants réservoirs de Candida albicans, que se multiplient les levures. Ceci entraîne des troubles digestifs qui peuvent devenir chroniques : aigreurs, douleurs oesophagiennes, douleurs stomacales, diarrhées, constipation, colite intestinale. Parmi les affections digestives on distingue :

- La candidose orale : manifestation la plus fréquente des candidoses, concerne à la fois les sujets non immunodéprimés et les sujets immunodéprimés, avec un caractère de gravité systématique chez ces derniers. L’intérêt porté à cette infection s’est accru ces dernières années, car elle constitue l’une des manifestations orales de l’infection par le VIH, mais elle peut aussi survenir chez des patients leucémiques ou cancéreux ;

- La candidose au niveau de la muqueuse oesophagienne : cliniquement, elle se traduit par une dysphagie douloureuse, un pyrosis et une sensation de brûlure au passage des aliments. L’examen révèle des membranes blanchâtres reposant sur une muqueuse très inflammatoire ;

- La candidose au niveau de la muqueuse gastro-intestinale : elle intéresse tout l’intestin, de l’estomac au colon. Les lésions se présentent comme un muguet intestinal avec des ulcérations. Elle se manifeste par des douleurs abdominales atypiques, des nausées et des vomissements.

La candidose orale et VIH :

Parmi les infections opportunistes du malade VIH+, les candidoses oropharyngées sont les plus fréquentes : plus de 80 % des patients VIH+ développent une candidose orale à un stade quelconque de la maladie . Elle peut être un signe révélateur de la maladie, être récurrente et s’aggraver par extension à l’oesophage.

En effet, l’intensité de l’effondrement des lymphocytes T CD4+ est en relation presque directe avec la forme clinique de la maladie : entre 300 et 700 CD4+/mm3 les candidoses uniquement oropharyngées sont les plus fréquentes. En dessous de 100 CD4+/mm3, l’oesophagite candidosique apparaît.

Toutefois, la prévalence de ce type de lésions orales a diminué avec l’introduction dans les années 90 de la trithérapie. Ce traitement antirétroviral diminue la réplication virale et augmente le taux de lymphocytes TCD4+, entraînant une amélioration de l’immunité et une réduction de l’incidence des infections opportunistes.

Les candidoses urogénitales :

La vulvo-vaginite est une affection extrêmement fréquente chez la femme. En effet, on estime qu’environ 75% des femmes en activité génitale feront un épisode de candidose vulvo-vaginale. Les symptômes les plus évocateurs sont l’existence de leucorrhées abondantes blanchâtres, d’aspect granuleux, et d’un prurit vulvaire souvent intense. Le point de départ d’une telle infection reposerait sur un dysfonctionnement hormonal ou immunitaire local. La récidive de la candidose vulvo-vaginale est un phénomène assez fréquent. Le caractère récidivant des infections candidosiques chez la femme est susceptible d’induire, lors de traitements répétés, des phénomènes de résistance aux traitements passant par l’émergence de souches moins sensibles

Chez l’homme, l’atteinte génitale par Candida albicans est plus rare et correspond à une balanite mycosique ou balanoposthite, qui débute au niveau du sillon balano-prépucial, puis s’étend au gland et au prépuce. L’homme n’est pas porteur sain de la levure au niveau génital. Le développement de ces symptômes cliniques est plutôt secondaire à un rapport sexuel.

Une cystite candidosique peut s’observer essentiellement chez le patient diabétique ainsi que sur des malades porteurs d’une sonde vésicale à demeure. La lésion est localisée au niveau du bassinet avec la formation d’une boule fongique. Elle s’accompagne d’une inflammation du méat urinaire et d’une urétrite.

Les candidoses cutanées et unguéales :

Ces candidoses des plis se manifestent par un érythème, associé à un enduit crémeux blanchâtre, et sont souvent prurigineuses. Elles sont favorisées par l’obésité, l’humidité et la macération, ainsi que le manque d’hygiène. On distingue classiquement deux grands types :

- l’intertrigo des grands plis : concerne les plis inguinaux, axillaires, abdominaux, sous- mammaires, interfessiers…

- l’intertrigo des petits plis : concerne les plis interdigitaux palmaires, plus rarement les plis interdigitaux plantaires.

Les onyxis et périonyxis candidosiques siègent préférentiellement aux mains. Candida albicans pénètre d’abord le bourrelet péri-unguéal et provoque un périonyxis. L’onyxis fait habituellement suite au périonyxis. La contamination se fait le plus souvent à partir d’un réservoir chez l’individu même.

Les candidoses cutanéo -muqueuses chroniques :

Ces candidoses sont relativement rares et peuvent toucher des enfants dans les premières années de leur vie. La première infection à Candida albicans est généralement bien contrôlée par le système immunitaire de l’hôte. Cependant chez certains patients, dont le système immunitaire est fragilisé, ces infections deviennent récidivantes. Peu à peu, les symptômes deviennent chroniques et les défenses immunitaires trop sollicitées tolèrent désormais un pathogène qu’elles sont incapables d’éliminer. Ces affections chroniques touchent principalement les muqueuses buccales, les ongles et la peau.
Le facteur colonisation par le candida

La colonisation préalable du tube digestif à Candida est vraissemblablement un des premiers facteurs du développement éventuel d’une infection. Ainsi, le risque de développer une candidose invasive augmente de façon significative dès que plus de deux sites sont colonisés.

L’origine de la colonisation est essentiellement endogène, cependant dans des observations de rechute après traitement antifongique, il a été montré que les souches étaient différentes entre les infections successives, suggérant une infection d’origine exogène. En clinique, la survenue d’épidémies dans des unités à haut risque a suggéré que les levures du genre Candida puissent se propager par transmission exogène entre les patients via les professionnels de la santé. On parle alors de contamination croisée.Toutefois, cette contamination croisée semble rare et la responsabilité de cette voie de contamination nosocomiale n’est pas forcément établie.
Les candidoses profondes

Les candidoses profondes, encore appelées systémiques, recouvrent les septicémies à Candida et les affections viscérales profondes dont le point de départ est le plus souvent une dissémination hématogène. Rares il y a quelques années, elles surviennent surtout chez des patients hospitalisés dans les unités de soins intensifs, dans les services de réanimation médicale ainsi que dans les unités d’onco-hématologie. A ce titre, elles occupent désormais le 4ème rang des infections nosocomiales en Europe et aux Etats-Unis.

Les septicémies à Candida albicans peuvent avoir deux origines :

- une origine endogène à partir d’une infection préexistante au niveau digestif. La dissémination se fait alors par le système porte pour atteindre des organes plus profonds, et notamment le foie, la rate, et plus rarement les poumons.

- Une origine exogène, à partir d’un acte thérapeutique impliquant un traumatisme vasculaire (cathéters, prothèses). Dans ce cas, l’origine de la levure est exogène. Elle va adhérer au cathéter, le coloniser pour former un biofilm, puis franchir la voie veineuse pour atteindre des organes tels que la rétine de l’œil, le cœur, le foie et les reins.

La symptomatologie est aspécifique. Elle se présente habituellement comme une fièvre persistante ne répondant pas à une antibiothérapie antibactérienne à large spectre. L’état est en général dégradé et associé à des douleurs diffuses. Cet état peut entraîner un choc septique conduisant à la mort du patient
Facteurs prédisposant à l’infection candidosique

Les candidoses sont des maladies opportunistes profitant de la déstabilisation du fragile équilibre de commensalisme installé entre le parasite et l’hôte pour se disséminer. En cela, certains facteurs, propres ou étrangers à l’hôte, favorisent le développement de la forme invasive.

Les facteurs physiologiques

Les candidoses orales sont plus fréquentes aux âges extrêmes de la vie.

Les nouveaux-nés sont exposés aux candidoses du fait de la combinaison de l’immaturité de leur système immunitaire associé au développement encore incomplet de leur flore microbienne. La contamination candidosique est le plus souvent d’origine maternelle, lors de l’accouchement.
Chez les personnes âgées en revanche, le facteur de l’âge ne semble pas être le seul impliqué dans la fréquence des candidoses orales. D’autres facteurs sont décrits comme responsables tels que le dysfonctionnement de la motricité oesophagienne, l‘appauvrissement des fonctions immunitaires, les anomalies du métabolisme hydrocarboné, les nombreuses associations médicamenteuses, ainsi qu’une mauvaise hygiène buccale liée au port de prothèses dentaires.
La grossesse correspond à une période physiologique durant laquelle le développement des levures est favorisé en raison notamment d’une modification du pH vaginal. Chez la femme enceinte, en particulier au 3ème trimestre de la grossesse, la fréquence des candidoses est 3 à 4 fois plus élevée.

Les terrains qui favorisent candida albicans

Toute maladie affaiblissant les défenses immunitaires de l’hôte est susceptible d’induire le déclenchement d’une candidose. L’immunodéficience peut être due à la maladie (SIDA), ou plus souvent encore, peut être secondaire au traitement mis en œuvre pour obtenir ou consolider la rémission (cancer).

Les cancers

Plusieurs facteurs favorisent l’apparition d’infections opportunistes au cours d’un cancer.

- La maladie elle-même peut provoquer des ulcérations, ouvertures constituant de véritables portes d’entrée dans les épithélia ou dans les muqueuses. C’est le cas dans les cavités non- stériles telles que la bouche, la gorge, les bronches, le tube digestif, les organes génitaux externes… L’ulcération du cancer du côlon peut conduire à une invasion par Candida albicans par contact avec les matières fécales porteuses de bactéries et de levures.

- Le cancer des cellules du sang (Leucémie) entraîne une insuffisance de l’immunité cellulaire ou humorale favorisant le développement de maladies opportunistes telle que la candidose.

- Un déficit immunitaire peut aussi être du à la toxicité des traitements mis en œuvre pour lutter contre le cancer. Les progrès accomplis dans le traitement des hémopathies malignes et des cancers sont liés à l’utilisation de traitements de plus en plus intensifs (radiothérapie, chimiothérapie, greffes), affaiblissant les défenses de l’hôte et favorisant le développement de maladies opportunistes telles que la candidose. Ainsi, la neutropénie constitue le principal facteur favorisant au cours d’un cancer ou d’une hémopathie. Les candidoses orales sont très fréquentes chez des patients sous radiothérapie. Les complications associées à ces traitements se traduisent par des infections fongiques qui représentent la première cause de décès chez ces patients, et qui sont particulièrement redoutées en raison des difficultés de diagnostique.

Le diabète et les maladies endocriniennes :

La fréquence des patients diabétiques contractant une candidose est très élevée. Ceci peut être expliqué par une très forte glycémie, une diminution de l’activité des polynucléaires et par une diminution de la salive.

Pathologie cardiaque :

Les valvulopathies et l’introduction de prothèses valvulaires peuvent favoriser le développement de candidoses par adhésion des levures aux plastiques.

La xérostomie :

La xérostomie se définit par une sensation de sècheresse buccale due à une diminution du flux salivaire. La salive remplie deux fonctions essentielles : elle joue un rôle protecteur, assuré par la présence de protéines antimicrobiennes, ainsi qu’un rôle de lavage. Lorsque ces fonctions sont réduites, la fréquence des candidoses orales augmente.

L'alimentation

La consommation de glucides en grande quantité semble propice à l’augmentation du saprophytisme intestinal. Certaines carences nutritionnelles, telles que les déficits en fer, sont associées à des candidoses chroniques sans que le mécanisme en soit bien connu.

Par ailleurs, la dénutrition semble être impliquée dans la genèse d’autres facteurs de risque tels que l’inadaptation des prothèses dentaires, la macération due à l’immobilité, les escarres, et c…

Les traitements médicamenteux

Antibiotiques :

La prise d’antibiotiques à large spectre favorise la survenue d’une candidose en altérant la flore bactérienne et en déstabilisant l’équilibre commensal. Ainsi, la modification qualitative et quantitative de ces bactéries commensales des muqueuses, réputées protectrices, favorise la prolifération et par voie de conséquence la pathogénicité des saprophytes du genre Candida par exemple. Donc, l’antibiothérapie, surtout si elle est prolongée, peut être à l’origine du déclenchement d’une candidose digestive.

Traitements médicamenteux : immunosuppresseurs et anti-cancéreux :

Des médicaments immunosuppresseurs ou des agents cytotoxiques utilisés en traitement de certains cancers, entraînent des diminutions des défenses immunitaires de l’hôte le prédisposant ainsi aux développement de pathologies opportunistes telles que les candidoses.

Ainsi, par exemple, la corticothérapie est un facteur de risque majeur pour les patients leucémiques comme pour les patients transplantés. Ce traitement entraîne une diminution du nombre des cellules mononucléées, une altération des capacités chimiotactiques et cytotoxiques de ces cellules, une réduction de leur migration vers les sites d’infections, et donc une diminution de la phagocytose et de la toxicité vis-à-vis de Candida albicans. Par ailleurs, la corticothérapie diminue le nombre de lymphocytes T circulants, sans modifier les lymphocytes B.



Carnet d’adresses

Candiclean

Probioplex

Dysbios’aroma

L’huile d’Origan

Berbérine

Propolis

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