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Heures de sommeil et syndrome métabolique

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Diabète

De nombreuses personnes considèrent le sommeil comme du temps perdu. C’est méconnaître les nombreux processus essentiels qui se déroulent en chacun(e) de nous pendant que nous dormons. À la lumière des connaissances actuelles, la science recommande une durée de sommeil de 7 à 8 heures pour un(e) adulte.

Selon le baromètre 2019 de Santé publique France, le temps de sommeil des Français est pourtant passé pour la première fois sous la barre des 7 heures par nuit (jours de repos compris) . Nous aurions perdu, d’après les données disponibles, plus d’une heure de sommeil en cinquante ans.

Sur la même période, le surpoids, les maladies cardiovasculaires et le diabète, dont le syndrome métabolique est un préliminaire, n’ont cessé de progresser. Dernièrement, une étude américaine s’est donc intéressée à l’influence de la durée du sommeil sur le risque de syndrome métabolique dans le cadre du National Health and Nutrition Examination Survey des années 2013 et 2014.

Sur un échantillon de 2 737 personnes âgées de 18 à 80 ans, ce sont les sujets dormant 7 heures par nuit qui ont présenté le risque le plus faible de développer un syndrome métabolique.

Ceux qui dorment moins de 7 heures par nuit augmentent leur risque de syndrome métabolique et la sévérité de ses symptômes, de manière égale entre hommes et femmes.

Curieusement, c’est également le cas lorsqu’on dort plus de 7 heures par nuit, mais dans ce sens, c’est plus dommageable aux femmes qu’aux hommes.

Les auteurs de l’étude précisent que :

- La phase de sommeil profond (qui vient après l’endormissement et le sommeil léger) est la plus importante en termes de récupération . C’est durant cette phase que l’hormone de croissance est à son pic, et que les processus de brûlage des graisses, de construction osseuse et de régénération cellulaire culminent. Or la phase de sommeil profond la plus longue a lieu avant minuit. Les observations indiquent que retarder l’endormissement de telle sorte que cette phase commence après minuit en limite l’efficacité.

- La privation de sommeil induit une augmentation des niveaux de ghreline (l’hormone de l’appétit) et une baisse de ceux de la leptine (l’hormone de la satiété) . Globalement, le manque de sommeil nuit à tous les processus métaboliques, les rendant pro-inflammatoires et pro-oxydants, y compris au niveau cognitif et nerveux.

Alors, toujours pas envie d’aller se coucher ?!

Source alternative santé
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