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Entretenir l’équilibre du masculin et féminin sacré

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Ce mois-ci, j’ai été inspirée par l’équilibre. Car oui, nous avons tous en tant qu’hommes ou femmes deux forces énergétiques, soit la force masculine et la force féminine : le yin et le yang, Ida et Pingala en yoga, ou l’énergie Rajasique (force active) et Tamasique (Inertie) que l’on retrouve dans les Gunas (trois types d’énergies que l’on retrouve dans les aliments en Ayurveda). On réalise que c’est deux pôles se retrouvent de façon omniprésente en nous, autour de nous et dans notre alimentation. C’est pourquoi il est important d’observer si nous avons un débalancement, et de ramener l’équilibre en priorisant une alimentation Satvique; c’est à dire des aliments frais, souvent crus, légers et faciles à digérer.

Une petite description tout d’abord, de nos deux forces énergétiques intrinsèques.
Premièrement, aucune des deux forces n’est meilleure que l’autre, nous avons besoin des deux pour un fonctionnement optimal. La force masculine nous aide à être dans l’action, elle nous propulse et nous rationalise. C’est une énergie plus cartésienne et stratégique. Elle nous ramène dans l’encrage, nous aide au dépassement, à l’évolution et à la matérialisation à tous les niveaux. L’énergie féminine, elle, en est une d’introspection, de créativité, de fertilité, de sensibilité, de douceur, d’écoute, de compassion, d’intégration et de réceptivité. Pour les Gunas en nutrition, nous avons tendance à consommer les forces opposées ou similaires à nos débalancements. Par exemple: les aliments Rajasiques sont salés, épicés, amers, sûrs, secs et frits et procurent une augmentation et une excitation de l’organisme. Tandis que les aliments du groupe Tamasique sont hautement transformés, congelés, empaquetés et surtout sucrés. Ils nécessitent une grande quantité d’énergie pour être digérés. Ils nous rendent donc amorphes.

Notre société priorise et encourage davantage la force masculine qui est reliée à la performance, le besoin de toujours aller de l’avant, de consommer et de vouloir plus.

Ce qui nous amène souvent sur un mode yang – en débalancement. Le sport aussi s’oriente vers cette tendance de la société, par les entrainements intensifs (sans les nommer): le besoin de sculpter, raffermir en des temps records, transpirer au maximum et de pousser le corps au plus loin de sa capacité. Le déséquilibre énergétique amène souvent son lot de désavantages, que ce soit au de l’ordre: physique, psychique ou émotionnel. Par exemple, un grand besoin de contrôler s’empare de nous, une impatience, du jugement pour soi et pour les autres. C’est alors l’ego qui ressort: la comparaison, l’insatisfaction, la non-reconnaissance et ses limites physiques, etc. Ce sont des signes de fatigue du corps. En fait, cette culpabilité nous indique lorsque nous avons besoin de ralentir. De son côté, le débalancement de l’énergie féminine nous pousse vers la sédentarité et l’hypersensibilité. Nous sommes accablés par les peurs, les doutes, le pessimisme, l’extrême vulnérabilité et nous plongeons dans une faible estime de soi.

Il est important de nourrir, de valoriser et d’équilibrer ces deux pôles. Remarquez lorsque vous avez un débalancement et priorisez une force opposée. Par exemple, si vous sentez que vous êtes trop dans l’énergie masculine, faite quelque chose de doux. Ça peut être une classe de yoga plus restaurative, un bain chaud, une méditation consciente en nature, etc. Même chose si vous êtes trop dans votre force féminine: passez à l’action pour briser vos peurs et la sédentarité. Il s’agit de la meilleure solution contre l’inertie. Pour ce déséquilibre, on peut dynamiser davantage le corps vers une pratique de yoga plus active, comme un vinyasa ou une classe d’Ashtanga pour retrouver son centre.

Les situations de la vie nous amènent souvent d’un pôle à l’autre. Ces extrêmes sont des tests ou des outils, nous permettant d’explorer délibérément nos deux énergies. C’est ainsi que nous évoluons, à travers le cycle des deux polarités. Chaque période d’actions requiert sa période d’assimilation, de digestion, d’introspection; c’est pourquoi nous nous devons de promouvoir nos deux forces de l’avant dans un grand TOUT.

Mais surtout, valorisez les phases plus féminines qui, la plupart du temps, peuvent être refoulées. La sensibilité, le recueillement, la douceur doivent autant être privilégiés et encouragés, autant chez l’homme que chez la femme. De cette façon, nous ne brûlons pas d’étapes. La plupart du temps, nous pensons que de ralentir nous fera perdre notre temps, mais c’est tout le contraire. Par exemple, lorsque nous voulons propulser notre vitesse de croisière, nous devons faire le plein, nous accorder les soins nécessaires pour avoir force et énergie pour continuer.

En vous souhaitant de très belles périodes équilibrées vers la venue de votre été ! Que cette période soit teintée d’autant d’actions que de ressourcements, pour une plus grande stabilité vers la poursuite de votre essence.

Namasté
Auteur Sandrine Desbiens

Source : monvirtualyoga
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