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Connaissez-vous les bienfaits de la microkinésithérapie ?

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A la croisée de l’ostéopathie et de l’acupuncture, cette jeune médecine alternative fait de plus en plus d’émules.

Sciatique ou lumbagos, stérilité féminine ou problèmes de peau, reflux gastrique ou pleurs nocturnes des tout-petits… "la microkiné peut soulager bien des troubles structurels sur lesquels l’ostéopathie fait chou blanc", pose Philippe Petit sans ciller. Kinésithérapeute, ostéopathe, professeur d’anatomie et bien sûr microkiné, l’ancien journaliste scientifique a plusieurs casquettes mais porte une affection particulière à cette technique peu connue qu’il décrit comme une "médecine géniale et totale".
Réveiller nos capacités d’autoréparation

Elaborée il y a une quarantaine d’années par Patrice Benini et Daniel Grosjean - tous les deux kinés ostéopathes, la méthode a fait ses preuves et a été adoptée par des centaines de professionnels de la santé, médecins compris.

"Toute personne qui souffre du dérèglement d’un organe ou d’une fonction, perçu ou non par le patient au niveau physique ou psychologique, peut être traitée en microkinésithérapie, quel que soit son âge et le type de maladie dont elle est atteinte", affirment les fondateurs sur leur site.

D’après eux, la technique utilise les capacités d’autoréparation propres aux organismes vivants : "tout dérèglement d’un organe ou d’une fonction crée un symptôme. Le microkiné suit un protocole de soins en effectuant des micro-palpations sur le corps du patient qui est allongé sur une table de soin, en restant habillé (vêtements légers)". On est aux antipodes du massage !

Des correspondances issues de l’anatomie évolutive

"Il ne s’agit pas de soigner le symptôme mais de remonter à la cause du dérèglement", précise Philippe Petit, auteur de l’ouvrage Le corps, un être en devenir - Ostéopathie et paléontologie (éd. Dangles). Bien comprendre le fonctionnement de la technique implique de se pencher sur la notion d’anatomie. La microkiné s’affranchit de la carte médicale du corps au profit d’une anatomie qui intègre les évolutions des espèces, en sommeil dans notre mémoire cellulaire la plus profonde.

"Etudiée par exemple au Muséum d’Histoire Naturelle ou en embryologie, cette anatomie dite évolutive ou comparée fait le lien entre certaines zones physiques et notre héritage génétique de reptilien, de poisson ou de mammifère", pointe Philippe Petit.

Dans ce contexte, il existe des analogies entre des parties du corps qui n’ont en apparence aucun rapport les unes avec les autres. Organes et tissus résonnent entre eux, indépendamment de leur distance. "Comme en acupuncture, on peut très bien travailler sur l’oreille pour soigner une cheville, illustre le thérapeute. Le microkiné n’a donc pas forcément besoin de toucher la zone qui pose problème".
Dépasser les traumatismes enfouis

Concrètement, face à un symptôme, le microkiné cherche sous ses doigts des traces corporelles qui expliqueront l’origine du dérèglement : une dispute, un état d’indécision, une incapacité à avancer dans sa vie ou simplement une anesthésie – d’où l’importance de l’entretien préalable.

En se référant à des schémas anatomiques propres à la microkiné, le soignant palpera une zone précise en lien avec la région du corps en souffrance. L’inscription corporelle d’une composante psychique responsable de la lésion, de la maladie ou du dérèglement se décèle dans des zones de résistance non visibles à l’imagerie médicale.

"Les points où les tissus sont plus denses au toucher indiquent les zones de blocage sur lesquelles il faut intervenir", explique Philippe Petit. Comment ? Par des micro étirements qui réveillent le contexte problématique puis aide le corps à le dépasser. Le thérapeute représente ainsi manuellement l’information responsable du trouble, mais de manière diluée, exactement comme en homéopathie. Retrouvant son pouvoir d’autoguérison, l’organisme fait le reste.
Résultats spectaculaires

La microkiné est très efficace sur les dysfonctionnements déclenchés par des évènements, comme les troubles de la vue (glaucome) ou de l’audition, la fatigue ou les inflammations chroniques, les addictions. "La technique manuelle part à la recherche des émotions à l’origine du trouble pour aider le corps à les digérer", résume Philippe Petit.

La récupération peut se faire en une à deux séances, espacées de deux à trois semaines… à condition de trouver l’événement déclencheur ! "Appliquer une recette ne suffit pas ; si on ne trouve pas la bonne correspondance dans le corps du patient, autant être honnête avec lui, même en cent consultations, on ne guérira rien", prévient le microkiné.

Une séance dure entre 30 et 60 minutes, et coûte entre 50 et 100 euros, remboursées par certaines mutuelles si le thérapeute est kiné ou ostéopathe.

Source marie claire
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