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Résilience L'énergithérapie pour soigner les blessures de l'âme, interview d'Agnès Stévenin

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La vie ne l’a pas épargnée. Sa résilience, Agnès Stévenin la découvre dans une connexion particulière à l’invisible, au grand tout, et développe ses dons de guérison. À travers les mots choisis de son dernier livre, elle partage et témoigne de sa pratique et invite chacun de nous à faire émerger ses pouvoirs guérisseurs.

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Agnès Stévenin est énergithérapeuthe, elle utilise son énergie pour soigner les âmes blessées et invite chacun à cultiver son pouvoir d'auto-guérison.

Quelle est l’intention de votre livre "Splendeur des âmes blessées" ?

C’est un élan, un appel, une force. J’ai commencé à écrire en 2000 un premier livre méconnu du grand public, motivée par les demandes de mes amis de témoigner de ma pratique. Ce premier pas m’a ouvert toutes les portes. Dans De la douleur à la douceur, paru en 2014, j’invite le lecteur à me suivre dans la découverte de mon activité d’énergithérapeute. Enfin, Splendeur des âmes blessées a été écrit en réponse à tous les merveilleux témoignages de lecteurs que j’ai reçus, que le livre avait beaucoup aidés.
Un jour, un astrologue m'a dit :"Vous allez toucher beaucoup plus de monde avec vos mots qu’avec vos mains." Aujourd’hui j’ai compris. Lorsque j’écris, je me sens comme un instrument, et la même énergie me traverse que pendant mes séances. Ce livre est imprégné de l’énergie du soin.
L’énergithérapie est votre pratique. En quoi est-elle différente de celle d’un magnétiseur ?

Comme je soigne avec l’énergie, ce terme me correspond bien. Un magnétiseur peut entrer en résonance avec un organe en difficulté, par exemple.
Quand je reçois quelqu’un, il me vient un ensemble de sensations et de perceptions qui concernent l’être dans son entier, surtout sur le plan émotionnel. C’est l’émotion-racine qui a provoqué l’affaiblissement d’un organe, c'est à elle que je vais me connecter. Cela se fait uniquement avec le travail de l’énergie.
Le magnétiseur exerce dans le physique et moi dans les corps plus éloignés : corps émotionnel, corps spirituel, pour les âmes blessées.
Ressentez-vous ce que la personne ressent, même physiquement ?

Souvent, oui, mais brièvement. Une fois les énergies ajustées je peux ressentir exactement le type de douleur ressenti par l’autre. Une fois localisée, la douleur cesse pour moi, et heureusement, car il s’agit juste d’informations que je reçois. Il me vient à l’esprit mon tout premier travail avec une jeune femme qui souffrait d’une fibromyalgie. J’ai ressenti ce qu’elle vivait dans tout le corps. Je pouvais témoigner de son haut seuil de douleur physique !
Pour quelles raisons vient-on généralement vous consulter ?

Ceux qui font appel à moi ont envie d’avancer. Ils cherchent à guérir leur histoire, leur enfance, leurs blessures du passé, de vies antérieures, dans un chemin plus spirituel. Tout cela se passe dans l’invisible.
Par exemple, beaucoup de personnes qui ont soigné par les plantes au cours de leurs vies successives ont été pourchassées par le passé. Pour elles, être exposées à la lumière correspond à la panique voire à la terreur. En séance avec moi, ces choses-là sont alors relâchées.
>> A lire sur FemininBio : 7 règles pour guérir grâce à l'énergie

N’en déplaise à la déconsidération spirituelle de nos temps modernes, n’importe quel enfant qui vient au monde détient cela en lui. La guérison énergétique est un art de l’ordre de l'ineffable et de l’indicible, qui transforme la vie. Cela peut aussi se travailler, même si on ne l’a pas en soi. Pour ma part, j’ai dû attendre quarante-quatre ans pour le voir s’éveiller !
À quel moment avez-vous compris que vous aviez ces dons et que vous pouviez vous en servir pour aider l’autre ?

À la suite d’un choc traumatique j’ai découvert une part terrible de mon enfance. Un mois plus tard je voyais des choses de "l’invisible", comme par exemple l’aura des personnes de mon entourage. J’ai eu une révélation, j’y ai vu une évidence, une connaissance profonde qui vient de la nuit des temps. Un jour, j’ai su que j’avais ces pouvoirs, sans pouvoir l’expliquer.
Étiez-vous déjà sur votre chemin de connaissance de vous-même avant ce choc ?

Plus ou moins, en effet. À 35 ans j’ai ressenti un très grand manque intérieur malgré ma vie agréable. J’ai fini par comprendre qu’il s’agissait d’un appel spirituel ; je n’ai ressenti aucune peur à me diriger vers l’inconnu.
Est-on obligé de souffrir et d’accéder à ses ombres pour arriver à la lumière ?

J’ai longtemps pensé que c’était un passage inévitable. Pourtant, j’ai évolué et je n’en suis plus aussi sûre. Il est certain qu’une épreuve "aide" en mettant un vrai coup de fouet à la vie. On peut aussi considérer que si l’on accède à cette ouverture dès l’enfance, on peut y revenir sans passer par des épreuves majeures.
"Splendeur des âmes blessées"... pourquoi ce titre ?

Le premier mot qui m’est venu fut “splendeur”. Je voulais montrer à quel point ces mondes, ces niveaux de conscience, et nous-mêmes, dans notre version de lumière, sommes splendides. Chaque jour, au cours de ma pratique, je rencontre des gens vraiment blessés. Bien souvent, en séance, lorsque quelqu’un est abîmé par sa vie, son histoire, et que l'énergie peut l’apaiser, il se met à resplendir. De temps en temps j’ouvre les yeux et je vois un visage rayonnant. Une fois guéri, toute sa lumière peut rayonner de lui. Ce que je retiens, c’est que derrière toutes nos blessures et difficultés de petite personne humaine, la splendeur est là.
Avez-vous la capacité de vous autoguérir ?

Pendant très longtemps j’ai confié mes douleurs à des thérapeutes, et j’ai eu l’impression d’avoir été très "nourrie". Quand la vie m’a contrainte à faire des choix, j’ai pratiqué les constellations familiales, l’EMDR et d’autres thérapies brèves.
Régulièrement je me rends encore chez mon amie ostéopathe énergéticienne, et également en séance d’hypnothérapie humaniste, une ou deux fois par an, pour me laisser guider vers les plans supérieurs.
>> A lire sur FemininBio : Métanoïa : notre capacité d'auto-guérison

Aujourd’hui, il ne me reste plus trop de zones d’ombre à débroussailler, mais en cas de moments difficiles j’ai maintenant le réflexe de me demander ce que cela "signifie". La réponse est de plus en plus immédiate lorsqu’on a beaucoup travaillé sur soi. C’est un peu comme si, adulte, nous étions une cuve nauséabonde qu’il faut vider en comprenant d’où l’on vient, les blessures qu’il faut guérir. Une fois la cuve vidée, la vie peut nous envoyer des petites douleurs qui la remplissent à nouveau. Nous avons alors un nouvel effort à faire, mais pas aussi important que pour vider toute la cuve.
Y a-t-il des personnes pour lesquelles vous ne pouvez rien ?

Oui, cela arrive, mais rarement. Il s’agit de personnes complètement verrouillées. Je pose ma main et je ne peux pas "passer". Pour diffuser la belle énergie des plans supérieurs, il faut une ouverture. Malheureusement, il arrive que des personnes en grande difficulté, ayant beaucoup souffert, se replient sur elles-mêmes. Peut-être qu’un autre thérapeute ou une autre pratique pourra alors les aider.
Êtes-vous parfois submergée par la douleur de l’autre ?

Oui, et cela me paraît inévitable si les douleurs résonnent avec les miennes. Heureusement, aujourd’hui cela reste du domaine de l’empathie. Ces douleurs ne se répercutent plus en moi, car ce sont des plans que j’ai énormément travaillés. La distanciation est très importante pour pouvoir rester utile aux personnes.
Que peut-on conseiller à quelqu’un qui voudrait s’ouvrir à l’invisible et à ses propres pouvoirs de guérison ?

Je conseille de laisser parler son intuition. Pour aller plus loin, il existe également de nombreux livres sur ce sujet. Ceux qui m’ont personnellement marquée ne sont pas axés sur la pratique, car cela ne correspondait jamais à mes sensations. Pour moi, ce sont plus des livres à dimension spirituelle. À chacun de trouver comment se connecter à l’invisible, que ce soit en se rendant dans des lieux sacrés ou en rencontrant des maîtres qui vibrent cette énergie divine. On peut aussi trouver beaucoup de réconfort et d’affinement de nos capacités en pleine nature.

Mais le passage incontournable, c’est d’abord de se soigner soi-même. Plus on se soigne, plus nos scories disparaissent, plus notre canal s’élargit. Si vous apprenez la pratique mais que vos souffrances sont enfermées, vous ne pouvez pas laisser passer la lumière. Il est vraiment primordial de ne pas faire l’économie d’un travail personnel sur son histoire, afin de faire de la place à la paix et à la joie de vivre. Bien sûr, cela n’empêche pas de recevoir des coups de la vie, mais je les interprète aujourd’hui comme des tests.
Qu’évoque pour vous l’énergie du féminin ?

La note qui me caractérise est très maternelle, enveloppante, consolatrice, nourricière des sens subtils. J’ai vraiment la sensation d’être reliée à l’aspect féminin de là-haut et de la guérison.

Résumé du livre


Agnès Stevenin signe un nouveau témoignage à travers son dernier livre "Splendeur des âmes blessées", paru aux Mama Editions, qui nous dévoile un univers aussi mystérieux que bienfaisant : "Apaiser ce qui souffre, redonner un sens au chemin, soulager le corps, calmer, adoucir permettent à notre âme de retrouver sa lumière, celle qui, lors d’une séance, se met souvent à irradier. À resplendir. Parfois, même, à flamboyer".


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