Pendant longtemps, je ne savais plus quoi répondre à cette question en ce qui concernait ma vie professionnelle. Pendant longtemps, j’ai cherché à trouver la réponse dans les descriptions de tâches des offres d’emploi. Puis, un jour, je me suis dit que ce que je voulais n’existait pas et que j’aurais à le créer. En travaillant sur un projet professionnel de travailleur autonome, j’ai dû me poser bien des questions et détailler de façon très précise, très pointue, ce que je voulais. Ce que je voulais faire, pourquoi, pour qui je voulais le faire, avec qui et comment. J’y ai travaillé pendant des semaines. C’est là que c’est devenu clair. C’est là que j’ai trouvé mes réponses.
Puis, la vie ayant plus d’un tour dans son sac m’a fait changer de direction. Maintenant que j’avais les réponses à mes questions, elle m’a redirigé en entreprise et non pas à mon compte. Et c’est une fois que j’ai commencé mon nouvel emploi que j’ai trouvé la réponse qui englobait tout ce que je voulais, tout ce que j’avais passé des semaines à détailler. Ce que je voulais, c’est une famille professionnelle. Le mot-clé de cette phrase, c’est famille. J’ai besoin de faire partie d’une famille. J’ai envie de faire partie d’une famille. C’est en famille que je déploie mes ailes et que je m’épanouis, et ce, dans toutes les sphères de ma vie.
Ce que je cherchais sautait aux yeux. Pourtant je n’y voyais rien, aveuglée par le tourbillon de questions qui hantaient mon esprit. Je ne me posais pas les bonnes questions. Je cherchais quoi, mais la réponse se trouvait dans le comment et avec qui. Comment avais-je envie de me sentir dans ma vie professionnelle? Rétrospectivement, je vois clairement que les réponses se trouvaient déjà devant moi. Dans tout ce que j’écrivais, dans les lignes de mon site Internet, dans les publications que je faisais sur ma page Facebook professionnelle, dans le discours que je tenais à mes amis et à ma famille. Même dans la lettre que j’ai envoyée quand j’ai posé ma candidature sur le poste que j’occupe aujourd’hui et qui se lit ainsi : « J’ai une vie personnelle qui me comble et cherche à ressentir le même contentement au niveau professionnel. »
Personnellement, je suis comblée par un amour qui dure depuis près de 14 ans et qui a donné vie à deux beaux enfants. J’ai des liens étroits avec les membres de ma famille de sang, mais également avec ma famille de cœur, des gens que j’ai choisis pour faire partie du clan dans lequel je m’épanouis. Et particulièrement avec une sœur que je me suis choisie il y a un peu plus de cinq ans. Une femme sensationnelle qui a accepté de devenir ma sœur et dont le lien est si fort que nos entourages respectifs ont embarqué dans l’aventure singulière qui nous lie, mais tellement riche de sens et d’amour vrai, sincère et simple.
La seule sphère de ma vie où l’esprit de communauté, où la force du groupe, me manquait était professionnellement. La vie m’aura donc conduit dans une équipe formée d’une dizaine de personnes de mon groupe d’âge, avec des personnalités qui se complètent et amènent un climat de travail où tout est possible, des gens de cœur travaillant de concert vers un but commun. Moi qui avais construit mon entreprise autour de cette phrase : « En tant qu’adjointe virtuelle, mon rêve, c’est de t’aider à réaliser le tien! » J’occupe aujourd’hui un emploi d’adjointe dans une jeune entreprise qui fêtera bientôt son premier anniversaire et dont le rêve des partenaires sera soutenu par mon appui.
N’est-elle pas merveilleuse la vie?
Sourc myvirtualyoga Isabelle st jacques
