« On a 2 vies et la 2e commence le jour où on constate qu’on en n’a qu’une ». – Confucius.
L’âme nomade et l’esprit d’aventure, bohémienne des temps modernes, j’ai choisi mon mode de vie, comme on choisit ses pensées. Je n’ai pas 20 ans et je ne m’offre pas 6 mois de voyages en fin d’étude avant de me « lancer dans la vie ». Non, j’ai travaillé, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie des années durant, dans des domaines qui m’allumaient. De bons salaires à la clef et de faramineuses dépenses allant de paire.
Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de prouver mes capacités.
Aujourd’ hui, je sais que « d’en avoir plein les placards », comme dit A.Souchon, ne rend pas plus heureux.
Aujourd’hui, paradoxe, mon bas de laine s’est rempli comme il ne l’a jamais été.
Aujourd’hui je choisis ma vie, comme je choisis mes pensées.
Si à 20 ans ma notion de la réussite passait par un travail prestigieux, aujourd’hui, enseignante de méditation et guide spirituel Asie, ma notion de la réussite a bien changé.
La conquérante s’est transformée en accompagnatrice.
Et je guide à travers notre belle planète des personnes en quête de sens et de rencontres.
Je suis désormais une Accro au » Vivre » plutôt qu’à « l’Avoir »
Avoir la dernière voiture toute neuve ou le dernier iPhone ne fait pas parti de mes priorités.
D’ailleurs je n’ai pas de cellulaire ! En 2017 comment est-ce possible ? Me rétorque-t-on souvent. Et bien, je suis un dinosaure, je n’ai pas créé ce besoin. Choix de la sobriété bienheureuse. Admiration de certains regards.
Ma priorité c’est VIVRE, avec un grand V. Vivre maintenant, et non dans 10 ans. Savourer l’Instant Présent. Croquer à pleine dent l’Instant. Alors oui, le voyage apparaît clairement comme une solution. Ne plus attendre 10 ans pour se payer le voyage de ses rêves. Le faire maintenant quitte à… se serrer la ceinture sur certains plans.
Eurasienne, au carrefour entre l’Orient et l’Occident les récits de vie de l’enfance de ma mère en Indochine ont certainement fait germer cette graine d’aventure.
Un nouveau mode de vie… J’ai résidé aux 4 coins du monde et réinventé ma vie tant de fois. Libre de toute idée ou attachement locaux ou nationaux. Je rêve de cartes sans frontières et je me sens chez moi partout sur notre belle planète . Franco-Indo-Canadienne je suis citoyenne du monde.
Serais je cette assoiffée de liberté ?
Cette douce rêveuse, qui n’obéit pas aux règles de la société, qui vit un peu la tête dans les nuages ?
Prendre le temps de voyager, lorsque le voyage en lui-même est plus important que la destination, perdre la notion du temps, partir sans compter les jours, prendre le temps de se perdre. Prendre le temps de se poser des jours durant au pied d’un volcan, sous un fucus ou un baobab.
Lorsque l’on prend conscience que l’univers peut déclencher des émotions d’une intensité qui va au-delà des mots…
Le voyage me laisse tant de souvenirs indélébiles! Comme cette fois où j’ai nomadisé avec les Touaregs au cœur du Sahara ou lorsque j’ai fêté mes 30 ans de mariage sur le toit du l’Afrique, au sommet du Kilimandjaro et que dire de cette terrible ascension nocturne du Cotopaxi, me laissant au petit jour éblouie et reine du monde. J’ai besoin de vivre ce genre d’expériences plus que toute autre et je n’ai pas peur de faire mon sac et partir à l’aventure. L’âme nomade et aventurière découvrir l’ailleurs est une nécessité.
Réaliser ses rêves pour ne rien regretter.
Réaliser mes rêves et ainsi enseigner à mes enfants d’aller jusqu’au bout des leurs.
Rien, je ne changerais rien… mes rêves, je les vis.
Et puis, voyager n’est il pas avant tout un état d’esprit ?
En voyage, on s’apprivoise… on devient qui l’on est.
UN SEUL MOT D’ORDRE : VIBRER INTENSÉMENT ET NOURRIR LE CHAMP DE « L’ÊTRE »
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns ». – Jacques Brel
Catherine Agostini
Source myvirtualyoga
