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La maladie chronique : incurable ? Vraiment ? Voici mon histoire. Première partie.

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Une connaissance, qui œuvre dans le domaine du développement personnel, cherchait récemment des rescapés de maladies chroniques. Grandement inspirée par cette demande, j’amorce une réflexion non pas pour me vanter ni pour prouver que je suis belle, fine et meilleure que tout le monde. Si je peux en témoigner aujourd’hui, c’est que j’ai trouvé les ressources nécessaires pour me guérir. À mon tour, s’il m’est possible d’inspirer ne serait-ce qu’une seule personne, ce billet aura sa raison d’exister. Dans ce monde de surconsommation où la maladie est davantage une perte de temps qu’une prise de conscience, il faut se tenir serrés, les coudes collés aux autres, ne pas se lâcher et s’encourager. Ce que j’accomplis aujourd’hui, quelqu’un le fera au centuple demain. C’est mon souhait.
Le mal a dit.

C’était en 2008. Mon aînée avait 4 ans, mon plus jeune à peu près 2 ans. Mon état de santé générale, tant physique que mental, n’était pas au plus fort. J’étais fatiguée, épuisée, stressée, névrosée, carencée, constamment à l’affut d’un bonheur qui m’échappait à tout instant. C’était la faute des autres. Surtout pas la mienne.

À cette époque, j’ai commencé à souffrir d’une maladie gynécologique inflammatoire extrêmement douloureuse. Je ne m’étendrai pas sur la nature de cette maladie, mais si certaines parmi vous désirent m’interroger en privé, n’hésitez surtout pas. Bref, le mal en question n’est pas bien compris par la médecine moderne. On le qualifie encore aujourd’hui « d’énigmatique » et de « mystérieux ». Ce n’est en général pas bon signe quand on lit ce genre de truc. Moi, ça me donne froid dans le dos. Ce qui me désole encore plus, par contre, c’est qu’en 2016, bon nombre de femmes se terrent en silence en pensant que si la science ne peut rien faire, il n’y a plus qu’à endurer. J’ai de la misère à admettre ou à comprendre, peu importe, cette satanée scissure entre la médecine moderne et la médecine holistique. Quand donc allons-nous nous réveiller ?
Je poursuis.

Les statistiques de cette maladie sont vagues, les recherches médicales encore plus. Les médicaments sont plus ou moins efficaces, laborieux pour certains et même franchement douloureux pour d’autres. Les conséquences de la maladie sont désastreuses pour les femmes, bref, c’est le genre de truc qu’on ne souhaite pas à sa pire ennemie. En résumé, je consulte mon doc pour un problème et j’en ressors avec un autre, deux prescriptions à la main parce que cette maladie, vous savez, on n’est pas trop sûr de ce que ça prend pour la guérir.
Interminable ronde médicale

J’insère donc dans ma trousse de guerre quelques armes qu’on prétend fatales pour l’ennemie en question. Entre autres, un régime alimentaire draconien, faible en oxalates. Terminé, les végétaux, les noix et tout ce que j’aime. Bienvenue l’excès de protéines, la viande et les produits laitiers ! À cette époque, je mangeais encore des animaux, mais j’avais déjà un fort penchant pour la nourriture végétarienne. Imaginez ma déconvenue et mon scepticisme, alors que j’étais persuadée que diminuer la quantité de protéines carnées et augmenter la consommation de végétaux était une solution bénéfique pour la santé, tant physique que mentale et spirituelle. Également, me voilà armée de ma crème Premarin, à base d’œstrogène. L’arme fatale, au bout d’un certain temps, s’avère complètement inefficace. Statistiquement, si je me rappelle bien, je fais partie de ces pauvres femmes pour qui le traitement fonctionne zéro. En partant, les statistiques n’ont jamais été ma tasse de thé. Par chance, il existe un plan B : une crème à base de cortisone. La cortisone, ça amincit la peau. Donc à utiliser avec prudence si je ne veux pas avoir d’autres effets secondaires. Qu’à cela ne tienne ! Je suis peut-être sauvée. J’essaie cette crème, aussi inefficace que des bottes sans semelles pour nous protéger de la neige.

La médecine ayant plus d’un tour dans son sac, on me trouve une autre solution : les injections. AYOYE. Ça, les amis, ça ne vous donne même pas envie d’en recevoir. Entre-temps, la zone enflammée devient de plus en plus critique. Plus rien ne va. Je me sens aussi bien dans ma peau que douze adolescentes en pleine crise hormonale. Et là commencent les injections hebdomadaires. Onéreuses. Douloureuses. Désagréables. Bref, un mal nécessaire. Une chance que j’ai une bonne assurance et des nerfs d’acier. Rendez-vous à l’hôpital chaque semaine avec ma seringue et mon sourire pour recevoir une série d’injections (une dizaine peut-être à la fois) dans cette zone. Croyez-vous que souffrir autant a porté fruit ? Pas du tout. Un gros zéro. J’étais un genre de cobaye. Statistiquement, encore, j’étais du clan de celles pour qui ça ne fonctionne pas, le faible pourcentage des malchanceuses. Pauvre p’tite, hein ? Mais j’étais bien entourée ! Ça oui ! J’avais toute une équipe pour moi, gynécos de tout acabit, de tout âge et même de toute race. Bref, la planète médicale était penchée sur moi.

Découragés, les docs ont proposé le volet chirurgie qui consiste à l’ablation de la partie enflammée et à une greffe de peau. Réussite de l’opération d’environ 50 %. 50 %, ce n’est même pas le taux de passage à l’école, quand on y pense. C’est à ce moment que j’ai rugi comme une lionne qu’on massacre : FOUTEZ-MOI LA PAIX. Je souhaitais qu’on me laisse enfin tranquille. Je ne voulais rien savoir de la chirurgie. L’inflammation était si pénible que j’avais de la difficulté à m’asseoir et même à marcher. Les docs n’avaient rien vu de tel jusqu’à présent. Mon médecin de famille a insisté, à son tour : « Tu sais, il ne s’agit que d’enlever un morceau de peau pour en mettre un autre. T’es certaine que ça ne te tente pas ? » NON. NON. NON. Ça ne me tentait pas. J’en avais marre. Vraiment marre. Qu’on me laisse avec ma souffrance, merci, bonsoir. Mon navire était en train de couler. S.v.p., prière de me laisser tranquille.
Mais ce n’est pas tout.

Un malheur ne vient jamais seul. Autrement, la vie serait plate, hein ? Entre-temps, ou avant, je ne sais plus trop, j’ai développé des symptômes sévères d’allergie. Dès que j’allais à l’extérieur ou je mangeais des noix et des végétaux, je devenais rouge comme une cerise, boursouflée, enflée, et ça grattait, et j’éternuais, et mon pauvre nez coulait. Je ressemblais à un sapin de Noël avec ces plaques cramoisies sur mon corps. Ou bien à une Marie-Madeleine larmoyante, le nez en compote et les yeux rougis. Pour vous faire sourire, imaginez le topo : je marchais comme un cow-boy qui a été piqué par une nuée d’abeilles. Vraiment glamour !

À la suite d’une crise intense où j’ai dû enfermer mon enfant dans sa chambre et me coucher en attendant l’Amoureux, l’allergologue m’annonce finalement que je suis allergique au bouleau. L’arbre, là. Comme on retrouve son pollen dans l’air et dans les végétaux (les fruits à noyau, certains légumes, les noix, etc., etc.), je devais m’abstenir de sortir à l’extérieur (ARRRG !), fermer toutes mes fenêtres (NOOON !), faire cuire mes fruits (EURK !), éviter les noix (SNIF !) et garder un EpiPen à portée de main. Bref, ça n’allait pas très bien.

Je ne franchissais jamais ma porte de maison sans deux ou trois petites pilules miracles dans ma poche. Bien entendu, l’EpiPen aurait pu me sauver la vie. Le Benadryl, que j’employais parfois, ralentissait ou stoppait carrément un début de crise. Dans un moment critique, ces médicaments peuvent être d’une grande utilité. Mais à la longue, nous finissons par tourner en rond à force de faire taire les symptômes qui reviennent en force, de toute façon. J’avais donc mis les pieds dans une roue infernale et j’étais prise dans mon propre piège, incapable d’en sortir. Plus je cherchais la solution à l’extérieur de moi en prenant des médicaments pour colmater les symptômes, plus ma santé physique, émotionnelle et spirituelle périclitait.

Plus rien n’allait, je le remarquais bien. Intuitivement, je dirais que les médicaments sont comme une patch qu’on met sur le bobo en attendant que ça aille mieux. C’est mieux que rien, mais bon, la solution se trouve ailleurs. Je devais aller à la source et prendre le taureau par les cornes. Très bien. Mais comment ? Ma santé ne m’appartenait plus. J’avais cédé mon pouvoir à mes peurs et à mon incompréhension de la maladie.

Comme si ce n’était pas assez, mon sommeil était carrément déficient depuis l’adolescence. Dormir 3 h par nuit, c’était la grasse matinée. Parce que je gardais le moral et le sourire malgré une fatigue intense et une difficulté à vivre ma vie, la médecine moderne, encore une fois, me certifiait qu’il n’y en avait pas, de problème. « Pourquoi consultes-tu ? On ne comprend pas ! Tu n’es même pas cernée ! Au pire, veux-tu un antidépresseur ou un somnifère ? » Eh oui ! J’ai déjà vu mon médecin, stylo à la main, insister pour que j’accepte ce genre de potion magique. Ai-je accepté ? Non. Pourquoi ? Parce que je savais, intuitivement, que la solution était ailleurs.

Chaque fois, je repartais, le sourire aux lèvres, mais le cœur à l’envers.
Youhouuuu ! Réveille-toi ! Ça ne peut pas continuer ainsi !

À cette époque déjà, je commençais un début d’éveil. Quelque chose en moi sonnait faux dans l’information que je recevais. C’était insensé de ne manger que des protéines animales et d’oublier tous les végétaux sous prétexte que ça allait me tuer. Ça ne fonctionnait pas. Ce conseil ne concordait aucunement avec mes lectures et mes recherches personnelles. Mon ressenti ne valait-il plus rien ?

Logiquement, entre un fruit frais et une conserve, quel serait votre choix ? Ce qui était bon pour ma santé (les végétaux crus), je devais les éviter pour toutes ma vie durant. Ça n’avait aucun sens ! Après ma crise, j’ai rencontré mon chiropraticien, un vieil ami. Nous avons parlé et jasé, à la recherche d’une solution au problème. Son traitement, ce jour-là, consistait à augmenter de manière naturelle mes défenses immunitaires. Son conseil : combattre le mal par le mal et continuer à manger, en petites quantités, les fruits défendus pour justement faire travailler mon immunité. Un peu comme un vaccin naturel, quoi !
Y a kek chose kia changé !?!

J’ai la chance d’avoir une voisine en or. Massothérapeute de profession, elle a développé avec le temps des techniques en soins énergétiques. Elle me demandait déjà depuis un moment, d’aller la voir. « Oui oui, promis ». Mais je ne le faisais pas. Un matin, j’étais dehors avec les enfants. Je jouais avec eux et je marchais lentement, comme un cow-boy après une longue chevauchée. Elle me regarde par sa fenêtre et m’appelle. « Maintenant, ça suffit. Viens-t’en. » Je prends rendez-vous avec elle, n’ayant aucune attente particulière.

Dans sa salle de soin, tapissée d’affiches représentant des silhouettes humaines à l’intérieur d’un corps de lumière multicolore, elle commence à me parler des chakras. Et là, je pouffe de rire. Ah ah ah ! Très drôle ! Chakra est un mot qui m’a toujours fait sourire. Finalement, j’écoute ses propos avec un intérêt accru : le fonctionnement des chakras, et blablabla, et ce qui se passe dans le corps lorsque la circulation énergétique ne se fait plus. Pour moi, c’était rempli de sens. Je commençais enfin à comprendre l’abc du corps humain.

Après ce petit cours 101 des plus instructifs, très réceptive, je me couche sur sa table de soin et elle passe ses mains au-dessus de mon corps, lentement, sans me toucher. En sortant du bureau, une sensation étrange m’assaillit. J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose. Pourtant, mes quatre membres sont encore attachés à mon corps. La tête est bien vissée sur les épaules. Je me rappelle mon prénom. J’habite la planète Terre. Tout semble bien aller de ce côté. Et c’est alors qu’en marchant pour regagner la maison, je remarque ce qui s’est réellement passé durant le traitement : ma douleur physique avait complètement disparu. Complètement. Je vous dis l’entière vérité. Cette douleur atroce qui me poursuivait, jour après jour, nuit après nuit, depuis plus d’une année, cette douleur qui devait être scotchée à moi pour l’éternité, ma vieille ennemie, avait disparu en même pas une heure de traitement. Les injections, les crèmes, les gels, le régime forcé… je n’avais même pas perçu l’ombre d’un changement. Et maintenant, plusieurs mois plus tard, cette éternelle douleur se volatilise en un seul traitement énergétique. Les chakras, finalement, ce n’était pas si bête que ça.

J’arrête ici pour l’instant. Je vous invite cordialement à me rejoindre, le mois prochain, pour la suite de cet épisode à la fois tortueux et bienheureux de ma vie. Suis-je guérie entièrement ou partiellement, selon vous, de ces petites bêtes noires ? Existe-t-il une recette magique pour reprendre enfin notre pouvoir ? Si oui, quelle est-elle ? Patience, donc, et je vous souhaite une excellente fin de mois. De retour en mars !

Source : monvirtualyoga
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