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Développement personnel Cesser la recherche de la performance pour trouver le bonheur

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les conseils d'une coach feel good

On peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière", dixit Dumbledore dans "Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban". Et si, plutôt que de gérer sa vie, on allait puiser à l'intérieur pour ouvrir sa conscience ? Voici de quelle manière l'écoute de soi et l'auto-coaching peuvent vous y aider.
Vivre sa vie en pilote automatique, c’est un peu comme être dans le noir et avancer à tâtons en ignorant que la lumière existe. C’est perdre sa vie à la gagner et se lever le matin essentiellement pour payer ses factures, qui sont alimentées par des désirs sans fin : passer de l’appartement à la maison, changer de voiture, s’offrir des vacances à la mer, acheter un portable dernier cri et même adopter un chien.
Gagner plus pour dépenser plus

Cette pulsion qui nous pousse à l’acquisition de biens matériels ou immatériels va de pair avec une obsession de la performance qui frise le TOC.

D’abord réservée au monde professionnel, l’efficacité a insidieusement envahi la sphère privée pour s’y tailler une place au soleil. Exit la perte de temps, bonjour le planning minuté. Il est de bon ton désormais de se lever très tôt pour faire de chaque matin un Miracle Morning. Les enfants courent d’une activité extrascolaire à l’autre dès la sortie de l’école, et les femmes au foyer sont sommées d’être de parfaites mères slash épouses slash femmes, à défaut de justifier d’une activité rémunérée.

En réalité, la course à l’efficience des temps modernes n’est que le corolaire d’une finance sans conscience, qui nourrit exclusivement sa propre boulimie. La recherche d’une performance sans cesse meilleure se justifie peut-être d’un point de vue strictement comptable. Mais l’injonction du "toujours plus" et du "toujours plus vite"échoue à répondre à la question du "pour quoi faire".
Prononcer le divorce

Alors ? Il est grand temps de prononcer le divorce, car cette vie aveugle et sourde à notre humanité n’est pas nourrissante pour l’âme. Attention, il n’y aura pas de consentement mutuel ! La société a rarement intérêt à favoriser l’émergence d’individus éclairés qui pourraient bien remettre en cause l’ordre établi. Traduction : allumer la lumière vous coûtera. Sur le plan financier pour commencer, c’est le sort réservé à ceux qui cessent d’être des maillons supraconducteurs de la chaîne économique. Sur le plan énergétique ensuite, car nager à contre-courant demande un effort constant et soutenu. Il n’est pas exclu que vous soyez aussi confrontée à l’incompréhension, au chantage, à la colère, au mépris de vos proches.

Pour autant, il ne s’agit pas de dire f*** à la société. Après tout, subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille est dans l’ordre des choses. Il y a simplement une juste limite à trouver entre besoins et addictions, ces habitudes compulsives qui nous enchaînent au système économique et façonnent, malgré nous, notre destinée. Méfions-nous en particulier de l’habitude qui consiste à abuser des fruits de la modernité sous prétexte qu’ils représentent le progrès : demander à "Alexa" d’allumer la lumière ne fera pas de vous une personne plus libre.
La connaissance de soi, le muscle du bonheur ?

Ma proposition n’est ni la rébellion, ni la dépression mais la connaissance de soi : commencer par se comprendre plutôt que chercher à révolutionner le monde qui nous entoure. Allumer la lumière, c’est devenir la reine de son propre royaume. C’est refuser de subir sa vie pour vivre en pleine conscience et atteindre notre plein potentiel.

Comment ? Par l’introspection et l’écoute de soi, d’abord. Écouter, dans le tumulte du quotidien, ses propres émotions et états. Regarder à l’intérieur de soi lorsqu’une émotion surgit et se demander : qu’est-ce que je ressens maintenant ?

Cela permet de prendre conscience de ce qui nous agite et de ce qui nous laisse de marbre. Sans jugement. Sans culpabilité. Sans réaction. C’est cartographier nos différents états pour mieux partir à la conquête de ce territoire bien souvent laissé en friche, nous-mêmes.
>> A lire sur FemininBio Les clés de la confiance en soi

Pour mieux nous comprendre, nous avons également accès à un GPS ultrasophistiqué, quoique sous-utilisé : notre intuition. Nous avons parfois des pensées fulgurantes qui nous indiquent la direction à suivre, la décision à prendre, les personnes à fuir et celles à fréquenter. Cette forme d’intelligence présente en chacun de nous est comme une petite voix intérieure qui non seulement nous guide mais contribue à notre bonheur.
Pivoter de 180°

Pour aller encore plus loin sur le chemin de notre réalisation, il est essentiel de sortir de la confusion entre essence et apparence. En nous identifiant à notre image, nous devenons décentrées, excentrées, projetées à la périphérie de nous-mêmes. Nous en oublions notre véritable identité, notre vrai moi.

Un changement radical de perspective est possible. Le philosophe Douglas Edison Harding l’a baptisé "la Vision sans tête". Il propose de faire pivoter son attention de 180 degrés et de la porter sur ce que nous sommes vraiment, au-delà de nos masques et de nos croyances. Le grand mérite de Douglas E. Harding est de proposer des expériences pratiques pour que chacun puisse voir sa vraie nature. La plus connue est celle du doigt qui pointe (voir en fin d'article).

Dans sa vision de la non-dualité, Douglas Harding rejoint des penseurs comme Arnaud Desjardins ou Eckhart Tolle mais aussi des traditions plus anciennes telles que le zen, le soufisme ou encore le bouddhisme. Pratiquer cette vision intérieure jusqu’à ce qu’elle devienne une seconde nature reste un véritable challenge tant notre identification à notre apparence, nos émotions, nos pensées possède des racines profondes.
Allumée ou illuminée ?

Avant d’atteindre cette illumination à laquelle nous sommes conviées se pose pour chacune la question du degré d’accomplissement que nous souhaitons voir advenir dans notre vie. Allumer la lumière, c’est s’éveiller à notre nature profonde, à ce qui nous tient à cœur et nous fait vibrer. C’est sortir des ténèbres pour se mettre en marche sur le lumineux chemin du développement personnel. Un cheminement qui se fait au rythme de chacune.
Place à la pratique !

L’expérience du doigt qui pointe

1) Pointez l’index de la main droite vers le plafond. Ce que désigne votre doigt a une forme, une taille, des couleurs.
2) Pointez maintenant vers le sol. Vous pointez encore vers un objet qui a une forme une couleur, une taille.
3) Pointez le doigt vers votre pied. Ce que vous voyez a encore une taille, une forme, une couleur.
4) Maintenant, pointez le doigt dans votre direction, la personne qui lit ces pages en ce moment, ce qui se trouve au-dessus de vos épaules.

Que voyez-vous dans la direction du doigt ? Une pensée va sans doute apparaître et vous allez répondre "moi"ou bien "ma tête". Dans cette direction, voyez-vous quelque chose, une couleur, une forme ? N'est-ce pas au contraire totalement vide, sans contenu et sans forme ? Là où vous pensiez trouver une tête au-dessus de vos épaules, n'y-a-t-il pas dans cette direction absolument rien? Ce doigt révèle qu'au-dessus de vos épaules il n'y a rien, sauf un Vide éveillé infini, c'est-à-dire sans limites, vaste comme l'espace. La connaissance de soi est la connaissance que le Soi n'est pas un individu dans le monde, mais l'Espace qui accueille le monde.

Source femininbio
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