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Comment se concentrer ?

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Saviez-vous que ce n'est pas parce qu'on est attentif qu'on est concentré ?
par Valérie


On parle souvent d’attention et de concentration pour désigner la même chose.

Et pourtant non, ce n’est pas la même chose.

Jean-Philippe Lachaux, neuroscientifique, se passionne pour ces sujets.

Etre attentif ne veut pas dire être concentré

Il explique qu’on peut être attentif SANS être concentré.

Parce qu’on est toujours attentif à quelque chose.

Peut-être pas à la bonne chose.

Mais attentif à quelque chose quand même.

Un élève qui n’écoute pas un cours n’est pas attentif au cours, mais est certainement attentif à autre chose : ses rêves, le dessin qu’il est en train de faire sur sa main, ou encore le message que lui a fait passé son voisin sous la table.

L’attention, c’est un peu comme une lampe qu’on promène dans le noir et qui éclaire des objets les uns après les autres.

Pourquoi ? Parce que notre cerveau ne peut pas traiter toutes les informations qui lui arrivent. Cela ferait beaucoup trop.

Alors, il choisit ce sur quoi il met son attention : un son, une image, une odeur…

On peut avoir une attention plus ou moins large, plus ou moins focus.

Un peu comme notre lampe de poche : on peut décider d’éclairer largement la pièce, et dans ce cas, on voit beaucoup d’objets mais on ne les distingue pas précisément. On peut aussi se rapprocher d’un objet pour l’éclairer plus particulièrement.

De la même même manière, on peut choisir de mettre notre attention sur un point (un son, une image, une odeur, un concept, une discussion…) très précise, ou, au contraire, garder une attention plus large sur un environnement plus global.
Et la concentration ?

La concentration, c’est de l’attention en mode « concentré« , de l’attention stable.

En fait, lorsqu’on est concentré, on stabilise son attention sur quelque chose, avec une intention claire de faire quelque chose.

Par exemple : on est concentré quand on lit un livre. On est attentif aux mots dans le but de comprendre l’histoire.

On pourrait être attentif au livre, sans être concentré. Cela voudrait dire qu’on voit bien le livre (on ne pourrait pas nous le voler), mais on ne comprendrait pas l’histoire.

En fait, tout le principe de la concentration, c’est

d’avoir une intention claire : si on ne sait pas ce qu’on veut, difficile de savoir à quoi être attentif
de réussir à garder son attention stable sur la chose à laquelle on veut être attentif. Lorsqu’on a un réseau internet instable, c’est difficile de travailler. Et bien, se concentrer c’est comme conserver le réseau internet stable, établir une connexion stable avec l’objet de son attention.

« Muscler » son attention pour améliorer sa concentration

En fait, pour apprendre à se concentrer, il faut s’entraîner.

S’entraîner à repérer nos moments de distraction.

A repérer quand notre attention est déroutée ailleurs.

Une chose intéressante que Jean-Philippe Lachaux nous apprend, est que notre attention est systématiquement couplée à notre corps (mouvement des yeux, de la tête…).

Quand notre attention dévie, notre corps bouge.

On peut donc s’entrainer à se rendre sensible aux signes de notre corps qui nous indiquent que notre attention se déplace.

Et, comme un funambule, apprendre à la rétablir.

Plus on va apprendre à faire ce va-et-vient, plus il va devenir automatique, et, comme le funambule, nous allons pouvoir garder l’équilibre de notre attention…
La joie de la concentration

Et ce qui est génial, c’est que la concentration n’est pas quelque chose de fatigant ou de douloureux.

C’est, au contraire hyper enthousiasmant.

Jean-Philippe Lachaux a interrogé des sportifs de haut niveau et des musiciens professionnels pour mieux comprendre leur rapport à l’attention.

Ce sont des personnes qui ne peuvent absolument pas perdre une miette de leur concentration.

On aurait pu penser que cela leur demande un effort intense.

Ils ont, au contraire, parlé de rapport calme à l’attention, de maitrise, d’une attention posée sur un objet à la fois.

Ils ont exprimé un sentiment à la fois de grande tranquillité et d’une joie intense.

Ca donne envie, non ?

En attendant, je vous mets quelques liens pour écouter Jean-Philippe Lachaux : il est passionnant !!
Source valerie de etincelle

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Tout dépend de l'intérêt qu'on porte à l'objet. 
Il y a par exemple à la télé des diffusions qui captent totalement mon attention. C'est plutôt agréable, je trouve, car mon corps est proche de la méditation.
   Je le sens relâché. Aucune pensée vient dériver cette attention. 

La méditation fonctionne de cette manière.  
Je pense que la télévision plaît par son effet captivant. C'est une fenêtre qui peut animer l'esprit. On voit et on entend des congénaires.

On attribut la méditation à une position assise relâché avec une attention sur la respiration abdominale en sentant le corps et en laissant passer le titre de nos pensées sans les développer.

Il est intéressant de mettre cette attention en pratique dans les gestes du quotidien par exemple,  
Il m'arrive de faire le vide lorsque je descends les escaliers de chez moi.  Je me concentre sur mes mouvements et je laisse ma tête tranquille si je puis dire. C'est le moment que je vis maintenant à l'instant présent. 
Mon regard verra les escaliers, les murs, la rampe, sans projeter de pensées.  Je verrais cette architecte à son bureau à travers la fenêtre du premier.  Je ne projetterai aucunes pensées.
Je n'y arrive pas non plus à tous coups.
Cette  concentration sur le moment présent peut se faire dans plein d'autres domaines parfois dans des courts instant. 
Le but est de sentir son corps à l'instant présent.





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