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Cent limites ou sans limites?

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Depuis quelque temps, je me questionne beaucoup sur les limites que nous nous imposons parfois, qu’elles concernent tant nos réalités concrètes que nos réalités rêvées (oui, je sais qu’une réalité rêvée est un oxymore… quoi que!). À quoi s’arrête-t-on et pourquoi ?

Je reviens tout juste d’une semaine de retraite au Mexique, le genre de retraite qui se multiplient depuis les dernières années, axées sur le yoga pour les unes, le bien-être en général pour les autres. J’en ai vu passer au moins une bonne dizaine auxquelles j’aurais rêvé participer. Seulement voilà, mes finances ne me le permettaient pas. Et puis, comme plusieurs d’entre nous l’avons appris, il faut choisir ses priorités. Alors quand est arrivée l’opportunité de partir dans le cadre d’un séjour d’apprentissage organisé par l’école où j’étudie la maîtrise du système énergétique, ma première réaction a été l’envie viscérale d’y aller, suivie immédiatement par l’idée que je ne pouvais pas, le tout conclu par un petit soupir… Par chance, une amie qui étudie avec moi a rallumé la flamme en mentionnant que l’on allait faire des levées de fonds pour financer notre retraite. Elle a changé ma perception limitante et j’ai pu vivre cette aventure, qui s’est avérée initiatique…
Les schémas conscients et inconscients

J’ai passé bien du temps, l’année de mes 30 ans, à me lamenter sur ma situation sentimentale, scénario digne de Bridget Jones, en plus plate et sans happy end à mon goût. Je cherchais désespérément à finir ma période de célibat, je crois que c’en était à un point où c’était écrit sur mon front. Non pas que j’étais si mal toute seule, mais je capotais sur le fait de ne pas avoir d’enfant. Dans ma tête, il y avait cet espèce d’âge limite avant lequel il faut faire certaines choses. Je ne voulais pas être une «vieille maman». Je ne sais pas d’où venait ce conditionnement, mais je sais que je me suis pourri la vie avec pendant une grande période. Pour rien. J’étais seule responsable de mon malheur. J’ai eu ma fille à 36 ans. Selon mes critères d’avant je suis donc une vieille maman !
Les excuses

Pendant ma formation en massage yoga thaï, j’ai appris un grand nombre de postures parmi lesquelles choisir quand une personne s’assoit sur mon tapis. L’une d’elles me donnait du fil à retordre. La patience n’étant pas mon fort, j’ai dit à ma professeure que je ne pouvais probablement pas réaliser ladite posture, à cause de mon mètre 55, qui me limitait. Non sans malice, elle m’a coupé dans mes récriminations en me rappelant que les thaïlandaises pratiquant ce massage n’étaient pas plus grandes que moi. Fin de la discussion (et apprentissage d’une bonne leçon) !

Évidemment j’ai encore des limites, mais ce qui a changé c’est mon regard sur elles. Est-ce que je peux les contourner ? Est-ce qu’elles m’appartiennent ? Est-ce que c’est le signe d’aller voir ailleurs ? C’est à moi de voir…

Sylvie Michelon
Source : myvirtualyoga
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