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Arrivez-vous à stopper les écrans ?

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La journée non-stop, c'est fatigant. Le coupable ? Les écrans...J’ai le sentiment de ne plus stopper de la journée.

Stopper le travail. Stopper les écrans (ordinateur, téléphone…).

Et c’est encore plus vrai depuis le début de la crise sanitaire que nous vivons.

Je n’ai plus ces « sas » qui permettaient de faire un stop comme les trajets de retour du bureau vers la maison.

J’ai beau avoir une pièce dédiée au bureau (et donc pouvoir fermer la porte), je continue souvent tard le soir. Et le week-end.

Je sais qu’il faut que je stoppe.

J’essaie de me fixer des objectifs.

De mettre des alertes sur mon téléphone pour me stopper.

Mais je n’ai encore pas réussi.

C’est dans ce contexte que j’ai découvert cette vidéo TEDx qui m’a beaucoup intéressée qui explique que les écrans nous empêchent d’avoir un signal de « fin d’activité ».
Les écrans nous « volent » notre temps libre

Adam Alter est professeur de psychologie et de marketing à la New York University. Il a voulu étudier l’effet qu’ont sur nous les écrans.

En associant les données du ministère du Travail américain et celles de l’application Moment, créée en 2014 pour mesurer et limiter l’utilisation des smartphones, Adam Alter a réussi à comparer l’évolution du temps passé devant les écrans au fil des années. Et voilà ce que ca donne :
par Valérie
juillet 8, 2021
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J’ai le sentiment de ne plus stopper de la journée.

Stopper le travail. Stopper les écrans (ordinateur, téléphone…).

Et c’est encore plus vrai depuis le début de la crise sanitaire que nous vivons.

Je n’ai plus ces « sas » qui permettaient de faire un stop comme les trajets de retour du bureau vers la maison.

J’ai beau avoir une pièce dédiée au bureau (et donc pouvoir fermer la porte), je continue souvent tard le soir. Et le week-end.

Je sais qu’il faut que je stoppe.

J’essaie de me fixer des objectifs.

De mettre des alertes sur mon téléphone pour me stopper.

Mais je n’ai encore pas réussi.

C’est dans ce contexte que j’ai découvert cette vidéo TEDx qui m’a beaucoup intéressée qui explique que les écrans nous empêchent d’avoir un signal de « fin d’activité ».
Les écrans nous « volent » notre temps libre

Adam Alter est professeur de psychologie et de marketing à la New York University. Il a voulu étudier l’effet qu’ont sur nous les écrans.

En associant les données du ministère du Travail américain et celles de l’application Moment, créée en 2014 pour mesurer et limiter l’utilisation des smartphones, Adam Alter a réussi à comparer l’évolution du temps passé devant les écrans au fil des années. Et voilà ce que ca donne :

Sur 10 ans, la majorité de nos activités habituelles (temps de sommeil, de travail, de transport ou encore ce qu’il appelle le temps de survie (manger, se laver) sont restés stables.

Tout est resté stable, sauf notre « temps libre », en blanc sur le graphique, qui s’est fait manger par les écrans.

Pour lui, une partie des applications mobiles sont utiles.

Mais certaines non.

Parce qu’elles « nous privent des signaux d’arrêts qui étaient partout au XXe siècle. Ils étaient intégrés partout. Un signal d’arrêt indique qu’il est temps de passer à autre chose, de faire quelque chose de nouveau, de différent. Pensez aux journaux : vous finissez par arriver à la fin, vous pliez le journal et le mettez de côté. Avec les magazines, les livres, vous atteignez la fin d’un chapitre et cela vus fait considérer le fait de continuer ou non. Vous regardez une série à la télé, elle prend fin et vous aurez une semaine avant le prochain épisode. Il y avait des signaux d’arrêt partout. Mais il n’y a plus de signaux d’arrêt dans notre consommation des médias. Le fil d’actualité se déroule et tout est sans fin : Twitter, Facebook, Instagram, les mails, les SMS, les actualités. » J’ajouterais : les séries peuvent se regarder sans fin sur les plateformes de contenu. Le but de ces médias est justement de conserver en ligne le plus longtemps possible.

Nous perdons donc la maîtrise de notre temps libre.

Ce temps « incroyablement important, où l’on fait des choses qui nous constituent en tant qu’individus, où l’on pratique nos hobbies, où l’on noue des relations fortes avec les autres, où l’on pense à nos vies, où on est créatifs, où on prend du recul, où on essaie de voir si nos vies ont du sens. (…) à la fin de leur vie, la plupart des gens repensent plutôt à ce qui s’est passé là, dans cet espace blanc. »
Alors comment faire pour reprendre en main notre temps ?

1/ D’abord prendre conscience de ce temps qu’on passe.

Ne vous est-il jamais arrivé de commencer à regarder un fil d’actualité sur un réseau social… et d’y passer plus d’une demie-heure sans vous en rendre compte ?

2/ Ensuite, réfléchir au temps qu’on souhaite y consacrer et mettre en place des éléments qui viendront nous obliger à stopper. Des signaux d’arrêt.

Adam Alter donne des exemples :

dans une entreprise néerlandaise de design, à 18, tous les jours, les bureaux montent au plafond. Radical pour arrêter de bosser ! L’espace libre devient un studio de yoga ou une discothèque…
chez Daimler, lorsque vous partez en vacances, tous ceux qui vous envoient des mails reçoivent un message disant « Cette personne est en vacances. Votre mail est supprimé. Cette personne ne verra jamais votre mail. Vous pouvez renvoyer un mail dans deux semaines ou l’envoyer à quelqu’un d’autre ». Quand vous êtes en vacances, vous êtes VRAIMENT en vacances !

Il nous explique qu’il faut de VRAI signaux d’arrêt. Si on se dit qu’on n’utilisera pas son téléphone à partir de 19h00, cela ne marchera pas sur la durée. Parce que ce que nous faisons à cette heure-là varie d’un jour à l’autre.

Le signal n’est pas assez fort.

Il vaut mieux ancrer ses habitudes sur des signaux plus marqués. Comme « ne pas utiliser son téléphone à table« .

Ou « le week-end, mon téléphone reste en mode avion. »

On dit que pour adopter une nouvelle habitude, il est nécessaire de l’ancrer sur des habitudes déjà établies (par exemple, si je veux me mettre à faire du sport, je peux le faire quand je pars me brosser les dents).

C’est la même chose pour le stop des écrans.

Pour s’obliger à stopper, il faut ancrer ces stops sur des signaux physiques bien visibles.

Source etincelle - valerie

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Oui, ça peut etre fatiguant, dans mon cas, perso, les docs m'ont dit de ne pas trop rester devant les écrans, après un AVC et malgré ça, j'y suis trop, " Méa- Culpa"! 
Wolf!

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Perso j'arrive a stopper oui , il faut aller ds la nature , lire et faire autre chose ....il y a plein de choses à découvrir

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Je me met des limites aussi, pour faire autre chose! 
Wolf!
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