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Accueillir une nouvelle bouleversante, celle qui bouscule notre équilibre et notre vision de la vie.

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Au moment où j’écris ce texte, c’est la dernière journée de l’hiver, le printemps est à nos portes et souffle son vent de changement. C’est l’équinoxe, ce moment de l’année où la lumière et la noirceur ont la même place dans la journée. Un équilibre dans ce monde qui est en changement perpétuel.

Changements qui s’annoncent rarement au son du clairon. Un jour banal et de manière inattendue, une annonce nous est faite, qui nous coupe le souffle. La Nouvelle Bouleversante. Comme un coup de poing au plexus solaire. Une nouvelle qui change la vie, qui laisse un arrière-goût désagréable et une sensation de chute libre.

Comment réussir à accueillir cette nouvelle ? Comment lui faire une place dans notre quotidien qui évoluait très bien sans elle, qui se portait même au meilleur de sa forme et qui vient de dégringoler, loin de son seuil de confort?



1. S’inspirer des cycles de la vie

Je pense que l’arrivée du printemps se porte tout particulièrement à cette réflexion. Cette période de l’année où tout se transforme et où nous pouvons observer les forces en opposition qui alimentent la vie. Lumière devient noirceur qui devient lumière, attachement devient perte, vie devient mort et puis vie encore, beauté cache laideur qui à son tour fait briller la beauté, soleil succède à tempête. Puisque nous ne formons qu’un avec le monde dans lequel nous vivons, nous sommes aussi au cœur de ses changements. Il n’existe pas de joie sans peine, de contentement sans ennui, de confiance sans peur.

En acceptant le fait que nous sommes partie intégrante du mystère de la vie, nous acceptons le fait de porter toute la beauté et la laideur du monde à la fois. Ainsi, les malheurs ne sont que des forces qui viennent égaliser les forces du bonheur. Il n’y a pas de finalité dans une situation désastreuse comme il n’y a pas de finalité dans la fleur qui se fane pour ensuite nourrir le sol et faire vivre une nouvelle pousse.
2. Ne pas chercher à contrôler chaque situation

Notre influence sur la vie se limite à la façon dont nous percevons ces changements et leur faisons place. Il n’existe aucune certitude. La seule façon de vivre pleinement est d’accepter ce mouvement incessant sans chercher à résister aux changements qui nous traversent sans notre accord. Comme la neige qui fond et se retrouve dans les flots tumultueux du ruisseau gonflé par la crue et qui ensuite cascade de rivières en fleuve pour terminer sa course dans la mer. C’est de cette façon que nous aussi pouvons suivre le mouvement de la vie qui nous traverse. En allant dans le même sens que les défis qui nous sont présentés, sans résistance. En acceptant les changements de direction imprévus, les chutes faramineuses et les courants froids.

En gardant notre énergie, non pas pour lutter, mais pour s’acclimater et se transformer. Comme le n qui devient goutte d’eau puis, eau de mer.
3. Comprendre le pouvoir de nos perceptions

Finalement, tout est question de perception. Et d’amour. Avec l’amour et la gratitude, on peut laisser aller tout ce qui ne sert plus et regarder la vie dans les yeux. Sans détour, sans faux fuyant. Lui permettre de souffler un vent nouveau en nous et nous ouvrir à toutes les nouvelles choses qui fleuriront. Oui, même une tempête, du type ouragan de force 7, finit par laisser place à la vie et au renouveau.

Pendant les rafales, c’est difficile d’y voir clair, on est chavirés et malmenés. Mais comme la célèbre fable du roseau et du chêne, savoir plier pour mieux se relever est une grande qualité. On ne comprend pas toujours les raisons qui se trouvent derrière les évènements que nous vivons. Mais nous avons le choix de les interpréter. Et nous avons le choix de devenir aigris ou de garder notre cœur ouvert à toute la lumière en reconnaissant que sa présence est due en contrepartie à la noirceur qui, elle aussi, fait partie de l’équilibre des choses.

Accueillir une nouvelle bouleversante, c’est faire de la place pour le nouveau. Voulu ou non. Comme nous l’enseigne le printemps, il y a des moments où il faut laisser aller ce qui ne sert plus, de nos croyances, de nos pensées et tourner nos espoirs vers de nouveaux horizons.

Accueillir une nouvelle bouleversante c’est lui permettre de nous transformer.


Marie-Sophie Bertrand

Source myvirtualyoga
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