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5 conseils pour des relations harmonieuses

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Nous nous sommes tous déjà sentis nourris, portés, supportés grâce à nos relations (je parlerai ici de façon générale des conjoints-e, famille ou ami-e-s proches). À l’inverse, nous pouvons être très affectés, voire démunis, lorsqu’une relation tourne à l’incompréhension ou au conflit. Naviguer sur la route de nos relations n’est pas de tout repos, alors je vous propose ici quelques repères issus de mon expérience, et qui ont éclairé mon chemin pour vivre des relations plus harmonieuses, authentiques et porteuses de sens.
1- Être en relation avec soi-même

Se sentir équilibré en relation est intimement lié à notre relation à nous-mêmes justement !

Notre pratique de yoga et de méditation est un outil précieux pour entrainer notre corps et notre esprit à cultiver la clarté, le calme, et un plus grand sentiment de connexion avec nous-mêmes et avec cette énergie de vie qui nous anime tous. En yoga, on apprend que la relation primaire à entretenir est celle que l’on s’accorde à soi-même, puisque l’union ultime est celle du corps et de l’esprit.

Comment entrons-nous en relation avec nous-mêmes ? Que cultivons-nous comme regards, mots, gestes, paroles à notre propre égard ?

Prenons-nous du temps pour être simplement avec nous-mêmes, apprendre à nous connaître –intimement, à être bon et heureux et découvrir nos besoins, nos plaisirs, nos rêves et nos peines, comme nous le ferions avec un ami ?

Une pratique toute simple et essentielle que j’applique quotidiennement est celle de me poser la question suivante et d’écouter la réponse intérieure : “Okay – qu’est-ce que je suis en train de vivre maintenant – ou qu’est-ce que cette interaction me fait vivre ?”

On commence par l’écoute de soi pour ensuite élargir notre capacité d’écoute et de compassion envers les autres.
2- S’abstenir de blesser

Être non-violent est la première étape pour celui qui veut s’engager sur le chemin du Yoga. La pratique de ‘non-harming’, ahimsa, la non-violence est un des fondements des enseignements yogiques (les Yoga Sutras) mais aussi dans l’hindouisme et le bouddhisme. Être non violent, c’est à la fois refuser le choix des armes et la raison du plus fort, mais c’est aussi et surtout de s’abstenir de toute pensée, de toute parole ou de toute action blessantes, soit vis-à-vis de nous-mêmes, soit vis-à-vis de notre prochain. Gandhi a popularisé ce terme au début du siècle en le mettant en pratique pendant les conflits qui marqueront l’indépendance de l’Inde.

Gandhi en parle ainsi : « La non-violence sous sa forme active consiste en une bienveillance envers tout ce qui existe. C’est l’Amour pur. »

Choisir d’appliquer ce précepte dans nos relations interpersonnelles amène à changer nos réactions surtout lorsque l’on vit des difficultés et des conflits. De façon concrète, il s’agit de vérifier si nos paroles ou nos actions peuvent blesser l’autre ou nous-mêmes.

Faire ce choix nous permet de ‘renforcer notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant’, comme l’explique Marshall Rosenberg en Communication Non-Violente.
3- Planter des intentions d’harmonie

La neuroscience aujourd’hui s’est rendu compte que notre cerveau est conçu pour chercher à détecter l’intention chez l’autre personne. Nous sommes plus connectés au monde intérieur de l’autre personne que nous le pensons !

Alors pour aller plus loin et encourager le bien-être dans nos relations, nous sommes invités à planter et arroser des graines de relations harmonieuses en offrant respect et bienveillance aux personnes de notre entourage. Mais comment faire au quotidien ?

En prenant le temps de choisir et de formuler des intentions; et en relisant nos intentions régulièrement pour se les rappeler. Ces intentions sont des lignes directrices auxquelles nous pouvons revenir lorsque les conflits apparaissent.

La pratique des intentions est donc très liée à la Pleine Conscience, puisqu’une fois plantées, nos intentions seront arrosées lors de nos expériences de vie. Par exemple, lorsque notre conjoint-e n’agit pas comme nous l’attendions, et que nous nous sentons frustrés, nous pouvons prendre une pause et choisir une intention à ‘court terme’ fondée sur la bienveillance -par exemple, qui nous amènera à une réponse différente de celle du reproche.

Nous pouvons aussi prendre des intentions de long terme sur la façon dont nous voulons vivre nos relations, en nous interrogeant sur l’aspiration de notre cœur : ‘qu’est-ce qui nous importe le plus de vivre, dans nos échanges avec les autres?’

Aligner la boussole de notre cœur dans la direction qui nous inspire et y revenir souvent pour cheminer dans nos relations!
4- Rendre les choses réelles et garder la connexion

La communication est une forme de nourriture aussi essentielle à notre bien-être que les aliments que nous ingérons, comme l’a illustré Thich Nhat Hanh par son travail sur l’art de commu­niquer en pleine conscience. Il conseille de ne pas attendre avant de communiquer ce que l’on ressent, surtout dans les petites choses du quotidien. Il met en lumière que tout est important à partager et que cela permet de garder le lien, la connexion entre deux personnes.

On peut, par exemple, prendre le temps de partager ce qui nous habite une fois par semaine, en choisissant de prendre la parole à tour de rôle. La première personne parle et l’autre l’écoute sans l’interrompre pendant 3 ou 5 minutes, puis on inverse les rôles, et enfin on peut échanger sur notre ressenti pendant les échanges.

Communiquer en partageant avec humilité et transparence nos émotions soulevées par l’interaction avec une personne, même lorsque cela est difficile, permet de rendre les choses réelles; d’une part pour nous-mêmes de clarifier ce qui nous habite intérieurement, de rendre tangible l’intangible et de permettre de faire circuler les émotions bloquées. D’autre part, cela aide l’autre personne à mieux nous connaître et à approfondir la qualité de la relation.
5- Se laisser toucher et être transformé

Nos relations mettent souvent en lumière ce qu’intérieurement nous ne pouvons pas comprendre seuls. Tout comme des miroirs, elles viennent refléter nos joies comme nos peines, nos espoirs comme nos peurs.

Laisser l’autre nous montrer ce qui nous habite et que nous avons parfois du mal à accepter. Tout en nous respectant, comment pouvons-nous lâcher un peu de contrôle et nous remettre en question, regarder notre comportement, nos paroles et nous ouvrir au changement, dans un sens positif ?

Ici, cela ne veut pas dire tout accepter et s’oublier, au contraire il s’agit de reconnaître ce que la relation nous fait vivre et d’utiliser notre ressenti pour s’exprimer et partager nos besoins de changement.

Nos relations nous amènent parfois à explorer nos limites qui sont notre propre résistance au changement, alors que précisément nous souhaitons ce changement au fond de nous-mêmes ! Alors, osons nous regarder, reconnaître notre réactivité, nos blessures, nos émotions cachées. Et apprenons à les accueillir en douceur en comprenant, dans notre corps et dans notre cœur, que nos pensées et nos émotions ne sont pas personnelles. Comme le dit Byron Katie : ‘Les pensées ne sont pas personnelles. Elles apparaissent, comme des gouttes de pluie. Voudriez-vous discuter avec une goutte de pluie ?‘

Elles ne sont pas nous, mais elles s’expriment pour être vu et entendu, et que nous comprenions ce qu’elles ont à nous dire. Les accueillir puis revenir à notre Essence qui est Amour et qui cherche à être aimé et à aimer, tout simplement.
C’est le cœur ouvert fermement ancré dans notre nature aimante que nous pourrons accueillir toute la richesse et la diversité des autres Êtres, venus enrichir notre chemin et co-créer ensemble une nouvelle réalité.

Auteur ; corinne dussouchet

Source myvirtualyoga
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