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Bête ou pas bête? Avez vous des animaux?

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Hors-ligne
En mai dernier, j’évoquais les balades en forêt et notre contact conscient ou inconscient avec les élémentaux. Ce mois-ci, je poursuis dans la même lignée, tout en vous ramenant dans un contexte plus tangible : notre rapport avec les animaux de compagnie.

On se surprend à pleurer la perte de Minou ou de Toutou en se trouvant ridicule de verser autant d’émotions pour un être qui ne pensait pas, qui ne parlait pas et qui ne souriait pas. Après tout, ce n’était qu’un chat. Ou un chien. Votre animal de compagnie pourrait-il se définir autrement que par sa bouille adorable et ses grandes oreilles ? Votre chat se résume-t-il à un bibelot qui dort le jour et massacre vos rideaux la nuit ? Le bien-être que vous éprouvez en la présence de Grisou est-il seulement dû à la chaleur de son petit corps et à ses yeux doux ? Qui est-il réellement ?

Un maître à quatre pattes

L’animal est un modèle pour l’être humain. Un modèle ?!? Je vous entends d’ici vous demander si j’ai perdu la tête. Quand Athéna, la jolie chienne que j’ai adoptée il y a deux ans, se transforme en boule d’amour pour tous les êtres vivants qu’elle croise (piétons, chats, oiseaux et voisins confondus), je suis fascinée par l’absence d’égo. Athéna aime, point à la ligne. Qu’on la rejette ou non, qu’on la réprimande ou non, qu’on s’impatiente ou non, elle aime d’un amour inconditionnel. Elle m’énerve royalement quand elle galope ventre à terre pour quémander une caresse aux voisins. Chaque fois, je pense à la vaisselle à terminer, à mon fils qui arrive de l’école pour diner, au temps qui manque et à ce moment mal choisi pour s’amuser. Inutile de la réprimander en lui expliquant ces choses, car elle s’en moque. Est-ce une preuve irréfutable de sa non-intelligence ? Je répondrai plutôt le contraire. Nos cours de yoga et nos bouquins en développement personnel ne stipulent-ils pas qu’il faut vivre aligné avec soi-même, dans le moment présent, et accepter ce qui survient dans notre vie, sachant que tout est parfait ainsi ? Mon chien l’a compris, mais moi, est-ce bien le cas ? Bref, son comportement fougueux et son amour absolu en dehors du temps et des préoccupations ménagères m’énervent, car ils me ramènent chaque fois à l’instant présent et à l’acceptation de ce qui est, en ce moment. Préoccupée et dans l’urgence ? Pas de problème ! Quand je suis dans le « faire » et dans « l’agir », mon chien possède cet art suprême de me ramener dans l’être et dans l’amour. Et plus je résiste, plus je maugrée, pire c’est !

À bien y penser, qui donc est plus aligné entre mon toutou et moi ?

Entre celui qui aime sans condition et s’amuse sans condition, et moi, préoccupée, en retard, inquiète, stressée ? Qui, entre mon chien et moi, se crée un terrain propice à l’énervement, aux tensions et aux malaises ? Avec le recul, l’esprit tranquille, à l’écart des émotions fortes, je perçois mes animaux de compagnie comme des modèles silencieux. Chaque jour devient une leçon supplémentaire pour apprendre à vivre dans le moment présent et prendre conscience de ma force intérieure. Sans nul doute, l’animal aide l’humain à devenir une meilleure version de lui-même. Seulement, l’humain en est-il conscient ?

Un soleil vivant

Comme ils vivent parfaitement alignés avec leur mission de vie, nos animaux ont un taux vibratoire élevé. Véritables soleils ambulants, ils exercent une influence positive sur nous. Des exceptions existent, mais qui ne concernent pas cet article. Sans doute le ressentez-vous lorsque, après une journée éreintante au travail, Fido vous accueille en pleurant sa joie et son amour. Dans les moments difficiles, les animaux possèdent ce don de nous calmer et de nous ramener, ne serait-ce que quelques minutes, dans l’instant présent. Vous avez sûrement plein d’exemples étonnants où Toutou et Minou prenaient soin de vous. Je me rappelle qu’à la mort de mon oncle, mon chien ne m’a pas quittée une seconde jusqu’au lendemain matin, alors qu’elle dort habituellement sur son coussin dans la chambre de ma fille. Pourtant, rien, dans mon attitude, ne montrait que je m’adressais en silence à la personne décédée. Drôle de hasard, n’est-ce pas ?

Les animaux sont des guérisseurs

Il suffit d’être attentif. Il y a quelques années, dans un instant fort de souffrance, en pleine nuit, j’ai entendu un trottinement dans l’escalier. Mon chat noir a surgi dans ma chambre et est venu se coucher sur l’endroit douloureux. Avait-il ressenti, dans le silence parfait de la nuit, la douleur qui me vrillait le dos ? En tout cas, à son contact, j’ai senti une vague fraiche et apaisante me calmer, comme une onde d’énergie qui m’enveloppait. Puis, il est parti. Bon, la première fois, j’ai mis ça sur le dos du hasard. Mais la deuxième et la troisième fois, j’ai remercié mon chat.

Le chat possède un taux vibratoire encore plus élevé que celui du chien, qui dépend de son maître. En observant Minou, que pouvons-nous en déduire ? Qu’il prend soin de lui et qu’il s’aime inconditionnellement. Sans égo, il est parfaitement ancré dans le moment présent et sait se donner corps et âme lorsqu’on lui offre une pause caresse. En tout cas, avant de dénigrer un animal, je vous invite cordialement à lire la partie suivante. Rira bien qui rira le dernier !



Maison Style de vie

Bête ou pas bête?
Par Johanick Petit | 24 juin 2016 3 Commentaires
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En mai dernier, j’évoquais les balades en forêt et notre contact conscient ou inconscient avec les élémentaux. Ce mois-ci, je poursuis dans la même lignée, tout en vous ramenant dans un contexte plus tangible : notre rapport avec les animaux de compagnie.

On se surprend à pleurer la perte de Minou ou de Toutou en se trouvant ridicule de verser autant d’émotions pour un être qui ne pensait pas, qui ne parlait pas et qui ne souriait pas. Après tout, ce n’était qu’un chat. Ou un chien. Votre animal de compagnie pourrait-il se définir autrement que par sa bouille adorable et ses grandes oreilles ? Votre chat se résume-t-il à un bibelot qui dort le jour et massacre vos rideaux la nuit ? Le bien-être que vous éprouvez en la présence de Grisou est-il seulement dû à la chaleur de son petit corps et à ses yeux doux ? Qui est-il réellement ?

Un maître à quatre pattes

L’animal est un modèle pour l’être humain. Un modèle ?!? Je vous entends d’ici vous demander si j’ai perdu la tête. Quand Athéna, la jolie chienne que j’ai adoptée il y a deux ans, se transforme en boule d’amour pour tous les êtres vivants qu’elle croise (piétons, chats, oiseaux et voisins confondus), je suis fascinée par l’absence d’égo. Athéna aime, point à la ligne. Qu’on la rejette ou non, qu’on la réprimande ou non, qu’on s’impatiente ou non, elle aime d’un amour inconditionnel. Elle m’énerve royalement quand elle galope ventre à terre pour quémander une caresse aux voisins. Chaque fois, je pense à la vaisselle à terminer, à mon fils qui arrive de l’école pour diner, au temps qui manque et à ce moment mal choisi pour s’amuser. Inutile de la réprimander en lui expliquant ces choses, car elle s’en moque. Est-ce une preuve irréfutable de sa non-intelligence ? Je répondrai plutôt le contraire. Nos cours de yoga et nos bouquins en développement personnel ne stipulent-ils pas qu’il faut vivre aligné avec soi-même, dans le moment présent, et accepter ce qui survient dans notre vie, sachant que tout est parfait ainsi ? Mon chien l’a compris, mais moi, est-ce bien le cas ? Bref, son comportement fougueux et son amour absolu en dehors du temps et des préoccupations ménagères m’énervent, car ils me ramènent chaque fois à l’instant présent et à l’acceptation de ce qui est, en ce moment. Préoccupée et dans l’urgence ? Pas de problème ! Quand je suis dans le « faire » et dans « l’agir », mon chien possède cet art suprême de me ramener dans l’être et dans l’amour. Et plus je résiste, plus je maugrée, pire c’est !
Agathe, Athéna et moi durant shavasana.

Agathe, Athena et moi durant shavasana.

À bien y penser, qui donc est plus aligné entre mon toutou et moi ?

Entre celui qui aime sans condition et s’amuse sans condition, et moi, préoccupée, en retard, inquiète, stressée ? Qui, entre mon chien et moi, se crée un terrain propice à l’énervement, aux tensions et aux malaises ? Avec le recul, l’esprit tranquille, à l’écart des émotions fortes, je perçois mes animaux de compagnie comme des modèles silencieux. Chaque jour devient une leçon supplémentaire pour apprendre à vivre dans le moment présent et prendre conscience de ma force intérieure. Sans nul doute, l’animal aide l’humain à devenir une meilleure version de lui-même. Seulement, l’humain en est-il conscient ?

Un soleil vivant

Comme ils vivent parfaitement alignés avec leur mission de vie, nos animaux ont un taux vibratoire élevé. Véritables soleils ambulants, ils exercent une influence positive sur nous. Des exceptions existent, mais qui ne concernent pas cet article. Sans doute le ressentez-vous lorsque, après une journée éreintante au travail, Fido vous accueille en pleurant sa joie et son amour. Dans les moments difficiles, les animaux possèdent ce don de nous calmer et de nous ramener, ne serait-ce que quelques minutes, dans l’instant présent. Vous avez sûrement plein d’exemples étonnants où Toutou et Minou prenaient soin de vous. Je me rappelle qu’à la mort de mon oncle, mon chien ne m’a pas quittée une seconde jusqu’au lendemain matin, alors qu’elle dort habituellement sur son coussin dans la chambre de ma fille. Pourtant, rien, dans mon attitude, ne montrait que je m’adressais en silence à la personne décédée. Drôle de hasard, n’est-ce pas ?

Les animaux sont des guérisseurs

Il suffit d’être attentif. Il y a quelques années, dans un instant fort de souffrance, en pleine nuit, j’ai entendu un trottinement dans l’escalier. Mon chat noir a surgi dans ma chambre et est venu se coucher sur l’endroit douloureux. Avait-il ressenti, dans le silence parfait de la nuit, la douleur qui me vrillait le dos ? En tout cas, à son contact, j’ai senti une vague fraiche et apaisante me calmer, comme une onde d’énergie qui m’enveloppait. Puis, il est parti. Bon, la première fois, j’ai mis ça sur le dos du hasard. Mais la deuxième et la troisième fois, j’ai remercié mon chat.

Le chat possède un taux vibratoire encore plus élevé que celui du chien, qui dépend de son maître. En observant Minou, que pouvons-nous en déduire ? Qu’il prend soin de lui et qu’il s’aime inconditionnellement. Sans égo, il est parfaitement ancré dans le moment présent et sait se donner corps et âme lorsqu’on lui offre une pause caresse. En tout cas, avant de dénigrer un animal, je vous invite cordialement à lire la partie suivante. Rira bien qui rira le dernier !
Un sac à dos sur le plancher? Agathe est bien contente!

Un sac à dos sur le plancher? Agathe est bien contente!

L’animal est notre reflet

Comme rien n’est laissé au hasard, un animal ne nous adopte pas sans raison. Si chaque situation, chaque rencontre, chaque bobo, joie ou malheur sont parfaitement sculptés pour nous faire avancer, notre relation avec notre animal de compagnie l’est également. Pourquoi en serait-il autrement ?

Par un bon matin du mois d’aout 2014, alors que l’idée d’adopter un chien nous avait traversé l’esprit, j’ai lancé à mon amoureux que nous devions nous rendre sans tarder à la SPCA. Il m’a regardé, l’air surpris, car il partait travailler. J’ai insisté : « Embarque ! » En arrivant sur les lieux, la technicienne nous présente un chiot de cinq semaines trouvé dans la cour de la SPCA le matin même. Au diable les tergiversations ! Nous l’avons adopté sur-le-champ. Athéna correspondait en tout point au toutou de famille que nous cherchions. Elle nous attendait et ce matin là, j’ai ressenti très fort l’intuition d’aller à la SPCA.

Vous arrive-t-il de rire en trouvant un lien de ressemblance entre le maître et son animal ? Moi, tout le temps ! Le lien invisible entre les deux se manifeste dans la matière par le comportement de l’animal. Ne reflète-t-il pas ce que nous sommes et ce que nous devons travailler pour devenir chaque jour la meilleure version de nous-mêmes ?

Chaque situation conflictuelle, chaque personne qui soulève en nous de l’énervement ou de la colère reflète une part en soi que nous n’acceptons pas. Idem pour les animaux. L’animal qui nous énerve reflète notre propre réalité, tel un miroir. Par exemple, si le caractère hypocrite du chat nous rebute, il serait bon de se questionner sur la possibilité que ce défaut soit justement notre propre trait de caractère. Merveilleux, n’est-ce pas ?

De son côté, le chien, parce qu’il vit dans l’amour pur, peut déplaire à la personne qui, en amour, impose constamment des restrictions et des conditions. Par son comportement, Pitou nous montre qu’il est possible d’être heureux et d’aimer dans les moments les plus simples du quotidien.



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Par Johanick Petit | 24 juin 2016 3 Commentaires
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En mai dernier, j’évoquais les balades en forêt et notre contact conscient ou inconscient avec les élémentaux. Ce mois-ci, je poursuis dans la même lignée, tout en vous ramenant dans un contexte plus tangible : notre rapport avec les animaux de compagnie.

On se surprend à pleurer la perte de Minou ou de Toutou en se trouvant ridicule de verser autant d’émotions pour un être qui ne pensait pas, qui ne parlait pas et qui ne souriait pas. Après tout, ce n’était qu’un chat. Ou un chien. Votre animal de compagnie pourrait-il se définir autrement que par sa bouille adorable et ses grandes oreilles ? Votre chat se résume-t-il à un bibelot qui dort le jour et massacre vos rideaux la nuit ? Le bien-être que vous éprouvez en la présence de Grisou est-il seulement dû à la chaleur de son petit corps et à ses yeux doux ? Qui est-il réellement ?

Un maître à quatre pattes

L’animal est un modèle pour l’être humain. Un modèle ?!? Je vous entends d’ici vous demander si j’ai perdu la tête. Quand Athéna, la jolie chienne que j’ai adoptée il y a deux ans, se transforme en boule d’amour pour tous les êtres vivants qu’elle croise (piétons, chats, oiseaux et voisins confondus), je suis fascinée par l’absence d’égo. Athéna aime, point à la ligne. Qu’on la rejette ou non, qu’on la réprimande ou non, qu’on s’impatiente ou non, elle aime d’un amour inconditionnel. Elle m’énerve royalement quand elle galope ventre à terre pour quémander une caresse aux voisins. Chaque fois, je pense à la vaisselle à terminer, à mon fils qui arrive de l’école pour diner, au temps qui manque et à ce moment mal choisi pour s’amuser. Inutile de la réprimander en lui expliquant ces choses, car elle s’en moque. Est-ce une preuve irréfutable de sa non-intelligence ? Je répondrai plutôt le contraire. Nos cours de yoga et nos bouquins en développement personnel ne stipulent-ils pas qu’il faut vivre aligné avec soi-même, dans le moment présent, et accepter ce qui survient dans notre vie, sachant que tout est parfait ainsi ? Mon chien l’a compris, mais moi, est-ce bien le cas ? Bref, son comportement fougueux et son amour absolu en dehors du temps et des préoccupations ménagères m’énervent, car ils me ramènent chaque fois à l’instant présent et à l’acceptation de ce qui est, en ce moment. Préoccupée et dans l’urgence ? Pas de problème ! Quand je suis dans le « faire » et dans « l’agir », mon chien possède cet art suprême de me ramener dans l’être et dans l’amour. Et plus je résiste, plus je maugrée, pire c’est !
Agathe, Athéna et moi durant shavasana.

Agathe, Athena et moi durant shavasana.

À bien y penser, qui donc est plus aligné entre mon toutou et moi ?

Entre celui qui aime sans condition et s’amuse sans condition, et moi, préoccupée, en retard, inquiète, stressée ? Qui, entre mon chien et moi, se crée un terrain propice à l’énervement, aux tensions et aux malaises ? Avec le recul, l’esprit tranquille, à l’écart des émotions fortes, je perçois mes animaux de compagnie comme des modèles silencieux. Chaque jour devient une leçon supplémentaire pour apprendre à vivre dans le moment présent et prendre conscience de ma force intérieure. Sans nul doute, l’animal aide l’humain à devenir une meilleure version de lui-même. Seulement, l’humain en est-il conscient ?

Un soleil vivant

Comme ils vivent parfaitement alignés avec leur mission de vie, nos animaux ont un taux vibratoire élevé. Véritables soleils ambulants, ils exercent une influence positive sur nous. Des exceptions existent, mais qui ne concernent pas cet article. Sans doute le ressentez-vous lorsque, après une journée éreintante au travail, Fido vous accueille en pleurant sa joie et son amour. Dans les moments difficiles, les animaux possèdent ce don de nous calmer et de nous ramener, ne serait-ce que quelques minutes, dans l’instant présent. Vous avez sûrement plein d’exemples étonnants où Toutou et Minou prenaient soin de vous. Je me rappelle qu’à la mort de mon oncle, mon chien ne m’a pas quittée une seconde jusqu’au lendemain matin, alors qu’elle dort habituellement sur son coussin dans la chambre de ma fille. Pourtant, rien, dans mon attitude, ne montrait que je m’adressais en silence à la personne décédée. Drôle de hasard, n’est-ce pas ?

Les animaux sont des guérisseurs

Il suffit d’être attentif. Il y a quelques années, dans un instant fort de souffrance, en pleine nuit, j’ai entendu un trottinement dans l’escalier. Mon chat noir a surgi dans ma chambre et est venu se coucher sur l’endroit douloureux. Avait-il ressenti, dans le silence parfait de la nuit, la douleur qui me vrillait le dos ? En tout cas, à son contact, j’ai senti une vague fraiche et apaisante me calmer, comme une onde d’énergie qui m’enveloppait. Puis, il est parti. Bon, la première fois, j’ai mis ça sur le dos du hasard. Mais la deuxième et la troisième fois, j’ai remercié mon chat.

Le chat possède un taux vibratoire encore plus élevé que celui du chien, qui dépend de son maître. En observant Minou, que pouvons-nous en déduire ? Qu’il prend soin de lui et qu’il s’aime inconditionnellement. Sans égo, il est parfaitement ancré dans le moment présent et sait se donner corps et âme lorsqu’on lui offre une pause caresse. En tout cas, avant de dénigrer un animal, je vous invite cordialement à lire la partie suivante. Rira bien qui rira le dernier !
Un sac à dos sur le plancher? Agathe est bien contente!

Un sac à dos sur le plancher? Agathe est bien contente!

L’animal est notre reflet

Comme rien n’est laissé au hasard, un animal ne nous adopte pas sans raison. Si chaque situation, chaque rencontre, chaque bobo, joie ou malheur sont parfaitement sculptés pour nous faire avancer, notre relation avec notre animal de compagnie l’est également. Pourquoi en serait-il autrement ?

Par un bon matin du mois d’aout 2014, alors que l’idée d’adopter un chien nous avait traversé l’esprit, j’ai lancé à mon amoureux que nous devions nous rendre sans tarder à la SPCA. Il m’a regardé, l’air surpris, car il partait travailler. J’ai insisté : « Embarque ! » En arrivant sur les lieux, la technicienne nous présente un chiot de cinq semaines trouvé dans la cour de la SPCA le matin même. Au diable les tergiversations ! Nous l’avons adopté sur-le-champ. Athéna correspondait en tout point au toutou de famille que nous cherchions. Elle nous attendait et ce matin là, j’ai ressenti très fort l’intuition d’aller à la SPCA.

Vous arrive-t-il de rire en trouvant un lien de ressemblance entre le maître et son animal ? Moi, tout le temps ! Le lien invisible entre les deux se manifeste dans la matière par le comportement de l’animal. Ne reflète-t-il pas ce que nous sommes et ce que nous devons travailler pour devenir chaque jour la meilleure version de nous-mêmes ?

Chaque situation conflictuelle, chaque personne qui soulève en nous de l’énervement ou de la colère reflète une part en soi que nous n’acceptons pas. Idem pour les animaux. L’animal qui nous énerve reflète notre propre réalité, tel un miroir. Par exemple, si le caractère hypocrite du chat nous rebute, il serait bon de se questionner sur la possibilité que ce défaut soit justement notre propre trait de caractère. Merveilleux, n’est-ce pas ?

De son côté, le chien, parce qu’il vit dans l’amour pur, peut déplaire à la personne qui, en amour, impose constamment des restrictions et des conditions. Par son comportement, Pitou nous montre qu’il est possible d’être heureux et d’aimer dans les moments les plus simples du quotidien.
Athéna voue un amour profond pour ma future plate-bande.

Athéna voue un amour profond pour ma future plate-bande.

Bref, en y pensant d’un peu plus près… Nous pouvons jouer aux fiers, nous croire supérieurs à toute chose et séparés des plantes, des minéraux et des animaux qui peuplent la planète. En réalité, nous sommes tous unis par ce lien plein de beauté et d’intangibilité, cette lumière de vie. En tant que soleils plus ou moins vibrants, nous sommes indiscutablement régis par la loi de l’attraction. Chaque pensée sombre, chaque émotion de peur, de tristesse, de colère ou d’injustice cultive à son tour un événement empreint de peur, de tristesse, de colère ou d’injustice. Et nous voilà pris dans une roue qui tourne, et puis qui tourne, et qui finit par nous étourdir et par nous rendre malheureux. Les arbres, les minéraux, les animaux, les humains font partie de ce cycle, mais également notre quotidien, les événements qui surviennent, les situations cocasses ou plus tristounettes. Nous sommes les créateurs de notre monde intérieur, les créateurs de notre corps, les créateurs de notre quotidien, de notre environnement, de notre monde social et politique, de notre planète et de l’univers.

Les animaux, ces puissants amis, nous enseignent pourtant un juste retour à un monde rempli d’humilité, d’amour et de créativité. Pas demain. Ni hier.
Aujourd’hui même.
En cette seconde même.

Bon mois de juin ! Profitez-en pour jouer dehors et pour aimer les animaux ! Après tout, ils sont votre reflet ! Pas si bête que ça, la vie, hein ?

Johanick Petit
Source : myvirtualyoga
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