C'était ma troisième année où je travaillais à la bibliothèque de l'Arsenal situé dans le quartier de la Bastille à Paris.
Cette bibliotheque appartient à la Bibliotheque Nationale de France et en a le même rôle : la conservation.. Sa deuxieme mission est de donner les moyens necéssaires pour être consulter par les lecteurs.
L'Arsenal conserve le fond ancien et également les fond du département des arts du spectacles.
À l'époque je marchais normalement et je n'étais pas dans l'économie de mes efforts. Conscient déjà de mon avenir médical bien moins mobile, je profitais chaque jours de mes jambes encore valide au point même où, chaque matin avant de me rendre au travail, je me rendais à la piscine pour une séance de natation.
J'aimais avec mes bulletins en main parcourir les différents endroit de cette bibliothèque pour aller chercher les livres demandés par les lecteurs qu'on apportait jusqu'à leur table de la même manière qu'un serveur dans un restaurant.
Nous étions des petites fourmis au service de ces chercheurs dont certains venaient tous les jours.
Je repense à ce vieil homme qui n'avait aucune considération pour nous. Le sourire était offert qu'au personne illustre de son rang. Il arrivait toujours le premier et demandait toujours la même place : la numéro une. Cette place lui permettait d'être au plus près du président de salle qui était chargé de surveiller là salle et répondre aux questions divers. Notre viel homme n'avait pas besoin de se lever pour se
lever pour lui parler. Il ne se privait pas se plaindre lorsqu'un de ses livres prenait du temps à arriver. Il commandait toujours le maximum : 15 documents.
Je me rappelle du nombre de place dans cette unique salle : 49
La salle est sublime avec du beau bois ciré. Je ne faisais pas parti de ceux chargés de faire la petite fourmi, j'avais fait ça la matinée. On tournait...
Avec Michèl, bien plus âgé que moi, qui ne manquait pas d'humour, nous étions en ce qu'on appelle "tâche interne" c'est à dire que nous nous occupions en quelque sorte du bien être des livres.
Nous devions, cette après midi, transporter un certain nombre douvrages au 3eme étages. Comme à son habitude Michel me chantait ses chansons paillardes pour me faire rire. Le 3eme étage était un long couloir bordant des travées de livres situées sur la gauche. C'était au bout de ce couloir que nous devions déposer des livres destinés à un traitement particulier. Dans l'ambiance humoristique qui régnait, une idée mes venues. J'avais acheté, il y a quelques jours, un masque de Scream. C'est un masque porté dans un film d'horreur à succès. Il était en plus de ça phosphorescent. Après notre travail effectué, j'ai dit à Michel que j'avais un truc à faire urgent. Il m'a fait un jeu d'humour à deux balles sur les toilettes en me voyant partir pensant que j'allais me soulager. Brefff...
Je me suis dépêché d'aller jusqu'à mon vestiaire pour prendre le masque que j'avais dans mon sac. Et très vite après je suis revenu au troisième étage.
Hélas Michel était déjà partie. La lumière était éteinte. J'ai entendu l'ascenceur redescendre. Je me suis dit que c'était peut être un autre collègue qui allait monter. Je me suis caché dans les travées au fond et j'ai attendu. Coup de bol l'ascenseur est revenu jusqu'à mon étage. J'ai alors mis le masque. J'ignorais sur qui j'allais tomber. Je prenais un risque car si c'était un conservateur, c'est à dire un haut responsable, ça risquait d'être mauvais pour moi. Généralement c'était très souvent nous, les magasiniers, qui circulions la grande partie du temps.
La ou le collègue a allumé la lumière sans me voir tout de suite puisque j'étais caché au fond d'une des travées. Je l'entendais approcher. Dès qu'elle m'a vu, j'ai sorti un bruit zarbi de ma bouche pour bien lui faire peur. Elle a fait demi tour tout de suite abandonnant son objectif en courant et en criant " ha ça, tu va me le payer" je m'attandais pas à une réaction aussi vindicative. C'était Nathalie.
Je craignais le pire. Elle était sympa avec moi, ça pouvait aller mais je savais qu'elle pouvait être pute parfois. Elle faisait vivre un calvaire à Isabelle une nouvelle arrivée. J'ai repris l'ascenseur après elle et je l'ai retrouvé au rez de chaussé ou elle avait conté déjà au près d'autres collègues sa mauvaise aventure avec moi.
Michel etait là. Il sest poelé de rire.pendant que moi, je restais géné. Lorsque j'ai vu le sourire de Nathalie, j'ai compris que j'étais déjà pardonné. Elle m'as dit "mais t'es fou. c'est l'étage ou je déteste aller en plus". Je me suis excusé et elle m'a dit "joli coup, tu m'as bien eu là"
J'ai raconté cette histoire à Isabelle qui ne pouvait plus voir Nathalie en peinture, elle m'a dit "j'aurais bien aimé être là pour voir ça"
Isabelle est devenue après m'a petite amie et dans les repas entre amis elle parlais de deux anecdotes concernant la bibliothèque où on s'est rencontré.
Celle du masque de cream avec Nathalie mais aussi la fois où je m'étais amusé à jouer le rôle d'un guide mystérieux du moyen âge que j'imitais en me courbant un peu et en parlant avec une voix chuchottante. Je lui avais dit que j'allais lui montrer un trésor.
J'avais pris auparavant les clés de la réserve et je l'ai emmené dans cette salle ou des livres précieux étaient enfermés dans des petits meubles.
J'ai ouvert l'un de ces meubles pour lui sortir rien d'autre que le psautier de Saint Louis.
Une mention ancienne dans le manuscrit indique qu'il a appartenu à saint Louis. L' ntérieur contient de très belle enluminures avec des dessins magnifique.
Isabelle m'avait parlé de ses longues études en histoire. Elle avait écrit une thèse sur l'histoire de la religion catholique et je savais qu'elle allait être heureuse de l'avoir en main.
Bonne journée à vous. 😊
Dernière modification le mardi 27 Février 2024 à 09:32:41
