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Le WAGGON

Je suis dans le train et je viens de Paris.
 Il vient de s'arrêter à Château Thierry.
Tu viens d'entrer dans mon waggon.
Ton visage est caché par tes cheveux long

Tu viens de me regarder et tu m'a souris
J'ai fait de même par courtoisie
Ta place est située à quelque siège face à moi.
Je sens quelque chose de doux chez toi

T'es gestes sont délicat et appliqués
Tu a mis des lunettes à ton nez.
tu sort de ton sac un roman
Je cherche à percevoir le titre discrètement

C'est "le théorème du hérisson"
j'ai alors cette tendre impression
 De le relire et de partager avec toi
Cette belle histoire de coeur sans voix

Ta main vient de soulever ta chevelure
Dans un ralenti gracieux et pure.
Je ressens du bien être émaner de ta personne
Des bonnes ondes en toi résonnent.

C'est comme si tu devenais une évidence
J'ai cette sensation egalement d'incohérence.
Toi et moi, on ne se connais pas
Je n'ai même pas entendu ta voix. 

Je vais bientôt sortir de notre waggon
Et quitter ce chant d'inspiration
Merci pour cette agréable moment 
Où des mots ont gravé ces instants

Comme une fleur que je sème.
Je te deposerai ce poème
Sorti, sur le quai je te verrai le lire
Et il émergera je l'espère un sourire.

Blami

L'amitié réchauffe, elle illumine. 
A deux, plus de grise mine ! 
Dans la froideur de nos hivers 
L'amitié fait danser Prévert ! 

Dans leur bulle de lumière 
Les amis se sentent frères 
Quand, épaule contre épaule,  
Le bonheur les frôle. 

Il est tres chouette ton poeme blami , et souricette aussi
vous etes des artistes

Mérki 😊

serait tu à la fois poète et cœur d’artichaut?

En fin de compte,  c'est vraiment arrivé.  J'étais dans le train.  J'écrivais pour m'occuper quand est entrée cette femme.
J'ai écrit tout en imaginant lui donner mon texte qui n'était pas écrit en poème à la base. 
Je suis sorti sans oser lui donner. 
Pas osé. 
Suis-je un coeur d'artichaut ?
Je ne pense pas.