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Bonheur, bonheur! Dis-moi comment te trouver?

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Ahhh ! Décembre ! Pour certains, c’est le mois des rhumes, de la fatigue accumulée, du stress de Noël et de la corvée du magasinage. Pour ma part, j’adore cette période charnière qui conclut la fin d’une année et s’ouvre sur un monde de promesses, d’espoir, de projets et de renouveau.

Quoi de mieux, pour nous réjouir et pour terminer l’année en beauté, qu’une réflexion sur le bonheur ? D’ailleurs, en y pensant bien, cette thématique n’a-t-elle pas été le fil conducteur de mes textes cette année ?

Vous me direz sans doute qu’il est contradictoire d’aborder un sujet fragile qu’est le bonheur alors que le mois dernier, j’exposais des statistiques inquiétantes sur le stress. À première vue, stress et bonheur sont un peu comme chat et chien. S’ils ne font pas bon ménage, est-il possible d’apprendre de nos états de stress pour s’élever vers un bonheur de plus en plus permanent ? C’est une question de choix.

À la poursuite du bonheur
C’est au retour d’une journée haute en couleur au Salon de la santé et de la spiritualité de Chicoutimi qu’a germé en moi l’idée de clore l’année d’une réflexion sur le bonheur. Dans cet endroit magique, entourée de gens magnifiques, bombardée par des sourires euphoriques, une constatation s’est imposée : l’être humain, peu importe sa taille, son sexe, sa religion ou la couleur de sa peau ou de son manteau, poursuit sans relâche le bonheur. Rien de moins. Durant ce dimanche haut en couleur, le bonheur se trouvait partout : au comptoir de dégustation, dans un capteur de rêve ou dans la contemplation d’une améthyste éblouissante.

Pourquoi le bonheur ?
Le bonheur est un phénomène étudié depuis la nuit des temps. Des psychiatres, des philosophes et des chercheurs du monde entier se sont penchés sérieusement sur ce concept vague. Car, bien entendu, il existe autant de conception du bonheur que d’être humains. Néanmoins, au-delà des nombreuses définitions réside un point commun : l’humain désire vivre plus de joie, plus d’énergie et plus d’amour.

En d’autres mots, nous sommes condamnés à chercher le bonheur. Durant toute notre existence, tout ce que nous entreprenons a pour but de nous rendre heureux. Plus précisément encore, sans joie, sans énergie et sans amour, nous sombrons dans un gouffre et c’est alors que s’amorce le début de la fin de toute chose : le déclin de notre vie sociale, professionnelle et affective, mais aussi le déclin de notre santé, de notre corps physique, mental et énergétique. Comme nous ne faisons qu’un avec notre environnement, sans joie, sans énergie et sans amour, la planète ne pourrait survivre.

Inné, le bonheur ?

En ce moment, plus rien ne va. Les statistiques de l’article précédent ne révèlent certainement pas que nous baignons dans la joie et dans l’amour absolus. Si le Québec et le Canada se portent mal sur le plan de la santé mentale, l’économie du pays n’est également pas au sommet de sa forme. Mondialement, c’est la cacophonie : une noyade de guerres, d’incompréhension humaine et de manque d’amour. La planète et l’humanité semblent souffrir au plus haut point. Si nous sommes si enclins au bonheur, pourquoi donc nous créons-nous tant de souffrance, me demanderez-vous ? La situation n‘est-elle pas contradictoire ?

Est-ce à dire que nous cherchons le bonheur à notre façon, en travaillant dur, en dormant mal et en consommant un nombre effarant de médicaments ? Peut-être. Néanmoins, je crois que notre réaction au stress (absentéisme, insomnie, maladies, médicaments) est un signal d’alarme très clair qui appelle à la transformation, autant individuellement que collectivement. N’êtes-vous pas d‘accord avec moi ? Mais avant de transformer une collectivité, il faut avant tout faire notre propre prise de conscience. Le chemin s’ouvrira de lui-même, très facilement.

Le bonheur, peu importe la définition que vous lui apportez, ne tombe pas du ciel, sans effort. Il n’est pas inné. Mieux encore, il n’est pas permanent. Le bonheur est en constant mouvement. Parfois, nous le ressentons de façon intense ou un peu diluée, et parfois, nous doutons de son existence. Le bonheur va et part. Nous devons le cultiver, l’apprivoiser et l’entretenir du matin au soir et du soir au matin. En tout cas, c’est ce que disent les sages tibétains et les porteurs d’une nouvelle conscience. Le bonheur, ça s’exerce. Nous devons quotidiennement entrainer chaque cellule de notre corps à vivre plus d’amour, plus de joie et plus d’énergie. Une maladie, un rhume, un événement malencontreux ou une vie personnelle ou sociale épineuse est l’extériorisation, d’une façon ou d’une autre, d’un manque d’amour de soi. C’est alors qu’une gymnastique du bonheur s’impose.

Évidemment, la compréhension intellectuelle est inutile ici. Tout est une question de ressenti. Il faut s’entrainer au bonheur pour l’expérimenter.

Joyeux effet de résonance
Vous commencez à me connaître. Pour l’expérimenter chaque jour, l’effet de résonance est un concept auquel je suis très sensible. Le bonheur n’a pas le choix d’engendrer le bonheur. Plus vous avez de l’énergie, plus vous êtes calme. Plus vous êtes calme, plus vous avez confiance en vous. Plus vous avez confiance en vous, plus vous attirez à vous des gens et des situations agréables. Plus vous attirez des situations agréables, vous éprouvez plus de confiance et votre énergie augmente. Par contre, l’expérimentation du contraire peut très bien se produire : moins vous avez d’énergie, moins vous êtes calme. Moins vous êtes calme, moins vous avez confiance, moins vous attirez à vous des situations agréables… et la roue peut tourner ainsi longtemps. Vous me comprenez sans doute très bien, n’est-ce pas ?

Quelques clefs
S’entrainer au bonheur, c’est super. Mais comment s’y prend-on, hein ? En fait, c’est simple, mais il faut s’armer de patience. L’entrainement (sans douleur !) peut porter fruit immédiatement, mais l’effort devra être constant. Bonne nouvelle ! Si vous pratiquez le yoga sur une base régulière et êtes inscrits au site de Mon Yoga Virtuel, il est certain que votre entrainement au bonheur est déjà bien amorcé ! Voici quelques clefs précieuses que j’utilise quotidiennement. Évidemment, chacun sa recette !

1. Mon premier secret est de trouver ce qui élève mon taux vibratoire et me donne donc plus d’énergie. Cela peut sembler anodin, mais il suffit d’être à l’écoute de soi le plus possible. Par exemple, la musique que j’écoute me procure-t-elle l’envie de danser et de rire ou au contraire, des pensées sombres ou même de la peur et de la colère surgissent-elles en moi ? Quand je regarde un film violent à la télévision, il m’arrive souvent d’éprouver de la douleur à la tête et au niveau du cou. Je n’élimine pas les séries et les films d’action, mais je n’en visionne pas chaque semaine non plus, car mon taux vibratoire peut chuter. Écouter de la musique joyeuse, diffuser des huiles essentielles dans la maison, prendre un bain aux sels de magnésium et à l’huile essentielle d’orange, marcher en pleine nature (de façon consciente, donc l’esprit libre de tout monologue) et emplir chaque alvéole de nos poumons d’air frais sont des façons bien agréables d’élever notre taux vibratoire et, par le fait même, de ressentir de la joie jusqu’au niveau cellulaire. Bien évidemment, les choix sont presque infinis. Posez-vous des questions. Après l’écoute d’une musique particulièrement virulente ou un après-midi dans un centre commercial bondé, éprouvez-vous plus de joie, plus d’amour et plus d’énergie ou, au contraire, êtes-vous épuisés, impatients, maussades ?

2. La pratique régulière de la méditation et aussi du yoga et du Qi gong. Je n’y reviendrai jamais assez ! Ces pratiques énergétiques millénaires et puissantes font circuler l’énergie vitale dans le corps, nous libérant progressivement de nos peurs, de nos blessures conscientes et inconscientes qui attirent parfois dans notre vie des personnes ou des événements indésirables. Il ne faut pas oublier que l’énergie attire l’énergie. Si un scénario douloureux semble se répéter souvent dans votre vie (par exemple les relations amoureuses difficiles, la maladie, l’épuisement mental, etc.), il est fort possible que votre taux vibratoire soit faible, attirant à vous des situations qui ont la même portée vibratoire. Pratiqué régulièrement, le yoga, tout comme la méditation, contribue à nourrir notre soleil intérieur. De façon totalement normale et sans douleur, les événements autour de nous semblent s’adoucir, notre intuition s’aiguise, nos pensées et notre chemin de vie s’alignent. Fait extraordinaire, nous pouvons même réaliser que certains aliments ne nous conviennent plus. La fréquence des rhumes peut diminuer, de même que l’insomnie, la fatigue chronique, les allergies et tutti quanti. La beauté de la chose c’est que ce changement de conscience se fait sans douleur et coule de source, comme un grand ménage que nous nous offrons.

3. Mon troisième secret est probablement le plus difficile d’entre tous. C’est la cerise sur mon sundae, le résultat à la fois fragile et bienheureux de mon effort quotidien : le moment présent. Dans le moment présent, nous sommes en sécurité. Dans le moment présent, notre corps se régénère. Dans le moment présent, les problèmes n’existent pas. Il ne faut pas non plus oublier que nos pensées négatives et notre petit singe mental sont également des ondes qui affaiblissent notre énergie et notre corps physique. Je décrète donc le moment présent comme l’état le plus in de 2017!

Bonheur bonheur ! Où te caches-tu ?
Ce matin, il était d’abord enfoui sous les couvertures, quelques minutes avant que je ne me lève. Ensuite, je l’ai trouvé sous la patte que me tendait amicalement mon chien. Il s’est vite niché dans les cheveux pâles de ma fille, que je trouve belle, intelligente et drôle. Je l’ai aussi aperçu dans les milliards de ns de neige qui couvraient ma table de pique-nique sur le balcon. Je pourrais pester contre la neige, détester les matins froids, fulminer contre la cuisine un brin bordélique. Ce matin, j’en suis incapable. Il faut dire que certains jours, mon entrainement porte vraiment fruit !

Le bonheur est partout autour de nous. Il suffit de s’arrêter un moment, de stopper le tourbillon mental qui nous accapare, de s’éloigner de notre liste des choses à faire et de tout ce qui n’a pas encore été fait. Il suffit d’arrêter tout ça, d’y apposer un NON volontaire, pour seulement contempler ce qui se trouve maintenant autour de soi. Pour ma part, en ce moment même, je me retrouve simplement devant mon vieil ordinateur, entourée de murs peints en un blanc crème absolument apaisant, égaillés par des rideaux jaunes satinés. Je serais enfouie dans les profondeurs du métro de Montréal que j’éprouverais sans doute la même sérénité que j’y trouverais quelque chose à contempler. Pourquoi ? Parce que tel serait mon CHOIX.

Je serai heureuse lorsque… Je serai heureuse non pas demain, ou dans 10 ans ou à la retraite. Dès maintenant, je fais l’effort d’être comblée dans le moment présent. Faut dire que mon bol de fruits frais parsemés d’amandes et de pépites de chocolat (chut !) y est pour quelque chose !

Je vous souhaite, à toutes et à tous, un excellent Noël !

Johanick

Source : myvirtualyoga
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