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« Relax, il n’y a pas de raccourci vers le succès »

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Décembre, la fin de l’année est propice aux bilans et à l’auto-flagellation sur le mode « j’aurai du…. » « je devrai ». C’est aussi le moment où les bonnes résolutions fusent, d’ailleurs ami(e)s, réseaux sociaux, journaux tous concourent à ce que nous courions dans le sens de faire mieux, faire plus. Dans un monde où la performance est glorifiée, s’en devient même angoissant. Ces bonnes résolutions et leur accomplissement sont « vendues » comme la clé du bonheur, de la réussite et la marque des gagnants.

Alors c’est l’emballement, ne plus fumer, faire du sport, manger sain, travailler plus, travailler sur soi…pour une vie plus saine, faire son marathon, trouver un compagnon, changer de vie, déménager, faire son tour du monde…et les jours qui suivent, la désillusion du je n’y arriverai pas…c’est trop difficile, je n’ai pas de chance, fait son apparition. Le classique discours des bonnes résolutions tuées dans l’oeuf, foudroyées en plein en envol. Quand elles passent ce cap, souvent au bout d’un mois, mes élèves viennent me voir, les bonnes résolutions sont parties en fumée, l’angoisse des examens en prime avec comme leitmotiv… comment faire pour atteindre mes objectifs de fin d’année ?

Pourquoi ça ne fonctionne pas toujours ?

Je commence le plus souvent par les rassurer en leur expliquant que pour passer à l’acte, il faut sortir de sa zone de confort, ce qui n’est pas facile. L’humain aime la routine, c’est rassurant. Si le changement est trop impliquant, trop important, trop brutal, le mécanisme d’auto-sabotage se met en place dès le départ et un mois après s’en est fini des bonnes résolutions. Le corps ne suivra pas non plus.

À la démotivation s’ajoute de plus l’image de soi qui est atteinte par l’échec, il faut en plus lutter contre le discours du « je ne suis pas capable de… » qui peut s’installer durablement.

Comment faire pour ?

Comme je le dis toujours, la volonté est comme un muscle, elle se travaille par la méthode des petits pas. Le fameux Kaizen, petits actes mis bout à bout qui font un tout. Cela permet de changer doucement une habitude, il faut vingt et un jours pour cela. Vingt jours de plus sont nécessaires pour un ancrage définitif.

Je leur conseille de faire la liste des 30 objectifs qu’ils souhaitent atteindre puis de la réduire à trois. Ce sont leurs objectifs de l’année. Ensuite, les classer par ordre de priorité.

Pourquoi trois ? Pour éviter de sombrer dans l’éparpillement qui sape leur belle volonté.

C’est important de définir les critères de réussites pour chacun d’entre eux. Cela permet de dégager les étapes intermédiaires du projet. Pour chacun des trois, dégager les fameuses étapes intermédiaires, puis les actions à entreprendre et leur fréquence pour arriver au but ultime. Cette fréquence doit-être graduelle pour ne pas décourager volonté et corps. Enfin, il reste à trouver les outils, vidéos, livres, site, groupe de soutien, etc.

Les bilans intermédiaires sont importants, pas pour se flageller, pour garder la motivation intacte, éviter le découragement, se remotiver et revoir les étapes intermédiaires si le programme était trop ambitieux dès le départ. Ils sont à faire régulièrement, c’est vous qui décidez de la fréquence de vos rendez-vous avec vous-même.

Le tout est à planifier sur douze mois ou une autre durée finie: se donner le temps de réaliser ses objectifs évite l’angoisse de ne pas y arriver et de saper le degré d’engagement. Les résultats ne se font qu’en prenant le temps de faire le travail correctement.

Afin de garder intacte la motivation, je leur demande de programmer par alarme sur leur smatphone au réveil: dix minutes de visualisation de la réussite de leur objectif, ce qu’elle leur apportera, de voir le but accompli, puis de passer aux affirmations positives au présent. Ils en choisissent une à deux et les répète trente fois même s’ils trouvent cela stupide en observant ce que cela fait.

Dans un carnet, je leur demande de noter chaque jour ce qu’ils entreprennent pour accomplir ces trois objectifs prioritaires, leurs lectures relatives à leurs projets et les notes qui en résultent, ce que cela procure comme bienfaits, des citations inspirantes et les bilans.

Une dernière recommandation, est de faire ou ne pas faire vaut mieux que d’essayer. Essayer est ne pas s’engager à fond dans un projet. L’échec n’est pas une catastrophe, c’est juste un objectif non accompli. Cela demande une remise en cause au niveau des motivations, des critères de réussites et des outils.

Parler, ne pas en parler…

Deux écoles s’affrontent, en parler pour créer un effet engagement. Le problème c’est que les mauvaises langues se font un plaisir de démolir les objectifs et les efforts entrepris en faisant des objections du style « ce n’est pas trop difficile pour toi ? …Tu n’as plus vingt ans… ».

Ne pas en parler permet d’éviter de se confronter aux saboteurs internes ou externes.

Solution médiane, se créer son propre groupe de soutien de personnes qui sont dans le même défi ou s’agréger à une communauté. Les groupes de travail sont propices à l’émulation, au partage des solutions. Le choix est vaste, réel, virtuel, Facebook, le défi des cents jours…Cela crée une dynamique collective bien utile. Son défaut peut-être l’égo strip ou l’ego trip…. »moi je ….moi je » avec un effet loupe par comparaison sur les accomplissements des membres du groupe. Cela peut s’éviter en faisant une charte du groupe et en se tenant au cadre.

Réaliser ses objectifs demande du temps dans la sélection des objectifs essentiels de l’année, dans le choix des outils et de ne pas stresser dans l’accomplissement des tâches pour arriver au but final.

Sylvie Wesolowski

Source : monvirtualyoga
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